Étienne Chouard et Olivier Delamarche se rencontrent pour parler de la création monétaire, de la dette et de la souveraineté du peuple.
Étienne Chouard et Olivier Delamarche se rencontrent pour parler de la création monétaire, de la dette et de la souveraineté du peuple.
RDP | Avril 2019 |89 | CommunautésJustice & DroitPolitiqueReligion |
Voici le cœur de l’émission du 18 avril 2019 sur Sud Radio, quand Étienne Chouard essaye d’argumenter avec – ou contre – une Élisabeth Lévy qui, dans sa colère, sort des « vérités » fondamentales... L’émission entière est ici :
RDP | Décembre 2018 |39 | ÉconomieSocial |
Avec le système actuel, le paiement des retraites est très loin d’être assuré...
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Pour les mettre d’accord, peut-être..
une BD en téléchargement libre et gratuit :
http://www.savoir-sans-frontieres.c...
Pour ma part, j’aimerais qu’Olivier Démarche explique comment une personne âgée consomme moins qu’un jeune à partir de 15 ans. Entre les aides à domicile, les médicaments, les lunettes, les prothèses, la nourriture, les voyages pour ceux en bonne sante, avec toute la logistique derrière.
Secundo, niveler le revenu moyen français, prétendre que tous les français ont un compte d’épargne, voilà qui à mon sens, biaise l’analyse économique de sieur Delamarche. Étienne Chouard est plus dans le vrai dans le diagnostic.
Il y a une branche appelee "consumer behaviour" en marketing, qui montre comment les preoccupations, habitudes, centres d’interet et achats changent par tranche d’age. Les malins de ce monde se servent des statistiques et de la connaissance du gibier pas par ideologie mais simplement pour mieux le chasser.
L’individu que nous croyons etre repond donc partiellement aussi a une surdetermination independante de son caractere via son age : prise de risque, profil de la consommation et centre d’interet varient donc et predictiblement varieront chez vous comme chez moi : nous changerons. Ca ne fait pas plaisir mais voila la regle empirique.
(Pour repondre plus directement, il n’est pas etonnant que la consommation soit maximale a l’age ou des adultes ont eu le temps d’acquerir de l’anciennete et doivent payer pour la scolarite de leurs enfants, et qu’une fois ces enfants devenus adultes et s’assument, et qu’eux meme atteigne l’age de la retraite, ils depensent moins. Les frais de sante eux decollent, mais dans la balance ca ne represente pas autant, et heureusement.)
Merci pour vos informations. Par contre, existe t’il une possibilité d’accéder aux statistiques dont vous parlez ? Cordialement, f.
Le jour ou on va rigoler des larmes et du sang, c’est le jour ou il n’y aura plus de petiole....
Peu de gens se rendent compte à quel point nous sommes dépendant du pétrole
Il y en a partout , dans nos objets, dans nos vêtements, dans nos chaussures, tapis, nappes , robots ménager, habitacle de voiture, meubles, ordinateurs, armes, trains, avions, bateaux, jardins, piscines, télé, immeubles, medical, ça permet de nous déplacer (essence, kérosène, gas-oil) de nous chauffer et pour l’agriculture (rouge fioul domestique), ça alimente les villes (livraison, supermarchés, alimentation), carte bancaire, identité, vital,... bref tout absolument tout fonctionne grace au pétrole, même les éoliennes fonctionnent avec du pétrole, les parcs photovoltaïque sont entretenue grace au pétrole
Même dans
Donc tout l’argent du monde ne servira à rien quand ça va arriver !!!!!!!!!!!!!!
Ca s’appellera la selection naturelle
(petite aparté pour Pipo et Pompo leur poire de lavement est en pétrole plastique et pour Fiona Schmitt son gode ceinture aussi est en plastique, idem pour les amoureux d’art contemporain le plug anal place Vendôme est en pétrole, désolé d’être aussi abrupte , mais que ce soit pour les plaisirs de la chair, des gourmets et du ventre, de l’art, ou des voyage et de la mode , on va en prendre un coup )
Il n’existe pas de solution miracle. Chaque système monétaire créé finalement les conditions de sa propre destruction.
Etienne, si tu nous lis. En temps normal je t’adore.
Mais la, tu es insupportable dans cette video. Monopolisant la parole sur des details, comprenant tout de travers, empechant Olivier de developper un raisonnement. Bref il va falloir (re)apprendre a se comporter en debatteur pose, d’autant que maintenant tu as une radio.
Un exemple frappant : Olivier repond a une question directe de ta part. Il n’a pas le temps de finir sa deuxieme phrase et il se fait couper puis tu parles 5 minutes et tu finis sur un "mais peut-etre y a-t-il eu malentendu".
C’est de l’abus de gentillesse (je n’imaginais d’ailleurs pas Delamarche aussi patient !). Bref il n’y a pas eu malentendu, tu n’as just pas pu entendre ce qu’Olivier disait (a toi, a nous) pour la simple et bonne raison que tu l’as interrompu.
Il faut etre plus relax, d’une part maintenant tu as une emission, d’autre part pour bien repondre il faut d’abord entendre (la question ou le raisonnement).
Allez, j’ai confiance que tu feras mieux la prochaine fois...
Pénible Chouard. Il ne laisse pas Delamarche parler et parle systématiquement par dessus.
Débat équilibré et instructif mettant en balance deux visions différentes de voir l’économie.
Dans l’esprit d’Étienne l’économie doit être un outil permettant la cohésion et non un outil de domination. Elle résulte d’ailleurs du fait de l’évolution des techniques et de la complexité des échanges que cela engendre et donc des moyens d’organisations de ces mêmes échanges à une échelle planétaire.
Olivier lui rappelle tout de même que l’on peut aisément truquer le jeu en oubliant sciemment d’intégrer dans les modèles certains paramètres pouvant mettre en perspective les signes avant coureur d’une économie en berne (ex : les stocks).
En d’autre terme les économistes actuels donne l’illusion d’une croissance dans le seul but de conserver "la confiance" afin d’éviter que la machine se grippe voir explose.
Dans ce jeu de dupe les banquiers sont roi, mais les deux protagonistes buttent sur un plafond de verre en ce qui concerne le contrôle ou la surveillance de ces mêmes marchés.
Pour Olivier les banquiers obéissent à l’État et que le fond du problème est structurel et repose sur une idéologie ne reposant plus sur l’économie réel (planche à billet) alors que pour Chouard c’est l’inverse et donc que la problématique ne se réglera que par le politique.
Etienne fait figure d’idéaliste mais je le trouve plus proche (en dehors des mots choisis) de la réalité qu’olivier sur ce point. Même si la machine a pris le pas sur l’homme dans les salles de marchés il y a bien une volonté proprement humaine qui a mis tout en œuvre pour organiser de la sorte l’économie.
Le peu de figure politique dans l’histoire ayant essayé de faire tomber "l’organisation" (appelons là comme cela) ont simplement été écarté du jeu, voir l’ont payé de leur vie.
Ce simple fait démontre que lorsque l’on identifie pas clairement le mal, ce Mister Hyde ayant pris le dessus sur le Dr jekyll et qui rend la société totalement schizophrène, point de salut.
Nos deux compères oublient que la volonté est supérieur à l’outil et que les enjeux dépasse largement la matérialité de l’économie ou en d’autres termes qu’elle est méta-économique et politique.
Chouard se tient à peu près quand il parle de démocratie mais c’est la pire gonzesse sur la monnaie : aucune profondeur de pensée, que de la réaction émotionelle.
C’est atroce à écouter ces discussions sur la monnaie, c’est des discutions de débiles qui regardent le doigt au lieu de regarder vers quoi pointe le doigt.
D’abord ça fait un immense plaisir de voir un tel débat, entre deux gars honnêtes, passionnés, et sains.
C’est tellement rare de voir ça en France aujourd’hui ...
Mais sur le fond, peut-être que les présupposés admis implicitement dans cette discussion devraient être remis en cause, à savoir :
La souveraineté vient du peuple.
Les échanges doivent passer par une monnaie.
L’idée du peuple souverain est une impossibilité, déjà parce qu’en matière de défense, le renseignement, et donc la confidentialité, sont des éléments cruciaux.
Puisqu’il y a renseignement et nécessaire confidentialité, il y a donc forcément un groupe restreint de personnes habilitées à décider pour la Nation. Et plus les décisions sont importantes, plus c’est vrai.
Le peuple ne peut donc pas s’emparer des décisions les plus importantes : il n’est donc pas souverain.
Mais le cercle restreint de décideurs ne l’est pas non plus : il est seulement dépositaire pour un temps limité de certaines prérogatives décisionnaires.
La source de la souveraineté ne peut donc pas être trouvée ici-bas : elle est immatérielle, morale ; et peut être :
la fidélité aux ancêtres ;
la responsabilité due aux générations futures ;
un idéal ;
le Créateur de toute chose (ce qui inclut bien-sûr nos âmes conscientes).
Et pour la monnaie, je pense que ce qu’il manque le plus dans cette discussion, c’est le modèle mathématique de l’échange ; c’est-à-dire du troc.
Ensuite, la transaction usant de monnaie pourrait alors être définie comme un double troc, ramené - on pourrait très justement dire multiplexé - via un bien indifférencié.
Pour une autre perspective, Jacques DUBOIN a livré ses analyses, sur la création monétaire notamment, dans son livre Les Yeux Ouverts, disponible depuis peu au format ePub.