Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

D’où vient la haine ?
La pieuvre et le panier de crabes

Les suppôts de Satan

Nous avons le sentiment d’être dirigés par des gens qui nous veulent du mal. C’est cette conviction intime qui rassemble ce qu’on nomme la dissidence. Nos élites nous semblent animées des plus mauvaises intentions à notre égard, et leurs discours sonnent à nos oreilles comme des mensonges destinés à cacher leurs sombres desseins et endormir notre méfiance. Croient-ils agir pour le bien de l’humanité avec leur projet d’ordre mondial sécuritaire et hygiéniste, hostile à toute forme d’identité, de race ou de genre ? Nous avons du mal à le croire. La crise du covid a été pour beaucoup un révélateur ; nous voyons bien qu’ils veulent en réalité nous asservir et nous déshumaniser, nous détruire spirituellement, psychologiquement, socialement, et même biologiquement et génétiquement.

Qui sont-ils ? Et d’où vient cette haine ?

Avons-nous affaire à des psychopathes ? Une collection de psychopathes ne peut pas former une structure unifiée, un organisme social doté d’une volonté collective, car les psychopathes se bouffent entre eux. Une communauté de psychopathes est un oxymore. Même un gang criminel ne peut pas fonctionner avec un psychopathe, comme le note Mr. White (Harvey Keitel) dans Reservoir Dog. Une collection de psychopathes individuels, ou simplement de gens animés par la soif du pouvoir, sans objectif qui transcenderait ou au moins fédérerait leurs ambitions personnelles, ne forme pas un organisme capable d’une volonté propre : c’est un panier de crabes.

Pour que nos maîtres forment une entité soudée, il faut qu’ils soient davantage qu’une classe ou caste d’hyper-riches sans scrupules. Il faut qu’ils soient structurés, hiérarchisés, disciplinés. C’est pourquoi nous les imaginons organisés en confrérie ou société secrète. C’est l’image qui nous est aimablement proposée par Stanley Kubrick dans Eyes Wide Shut, une image qui se superpose dans notre esprit au très secret club Bilderberg.

Et puisque la haine du genre humain émane du diable – comme l’amour du genre humain émane de Dieu –, nous imaginerons cette société secrète comme sataniste. Ces gens-là sont des suppôts de Satan. Vouent-ils vraiment un culte à Satan ? Alex Jones nous assurent qu’ils adorent, au Bohemian Grove, le dieu cananéen Baal ou Moloch, qui n’est autre que le diable (car le christianisme nous a enseigné que les dieux païens sont des démons). Ou bien ne sont-ils qu’« inconsciemment satanistes » ? Mais dans ce cas, que sont-ils consciemment ?

La notion de société secrète satanique n’est pas nouvelle. Dans la France du XIXe siècle, déchirée par la guerre civile entre la République et l’Église, une partie de la hiérarchie cléricale accusait la franc-maçonnerie d’être précisément un culte satanique. L’écrivain français anticlérical Léo Taxil joua un sale tour à cet antimaçonnisme catholique par un fameux canular : en 1886, frappé d’excommunication, il annonce sa conversion et entame une campagne contre les francs-maçons, dénonçant leurs prétendues pratiques sataniques à l’aide de rumeurs et de faux témoignages, dont celui d’une certaine Diana Vaughan. Le pape Léon XIII accrédite ses révélations et le reçoit en audience. Fort de ce soutien, Taxil lance en 1892 le journal La France chrétienne antimaçonnique, qui aura un certain succès dans les milieux catholiques. Mais en 1897, quand un historien mène une enquête et jette le doute sur les révélations de Taxil, celui-ci prend les devants et avoue sa « mystification » lors d’une conférence publique, expliquant que sa conversion était feinte et que son but était de parodier et ridiculiser le fanatisme antimaçonnique de nombreux catholiques.

La croyance au satanisme maçonnique a cependant la vie dure dans les milieux catholiques. En témoigne encore récemment le succès du film Les Survivantes, produit par le très catholique Augustin de Rougé, dont l’une des intervenantes, Hélène Pelosse, prétend avoir été traînée par son grand-père « franc-maçon satanique » dans des messes noires au cours desquelles des bébés étaient sacrifiés et consommés sous les deux espèces du corps et du sang. Tout cela lui serait revenu à la mémoire sous formes de « flashs », à grand renfort d’exorcisme et d’hypnothérapie, après une amnésie de plus de trois décennies, selon le schéma classique des « faux souvenirs d’abus rituels » qui déclenchèrent la « panique satanique » des années 80 et 90 aux États-Unis (voir le film À la recherche de Satan traduit par ERTV). Une autre intervenante du film, Anneke Lucas, interviewée tout récemment par Patrick Bet-David (1,6 million de vues), fait le lien entre club Bilderberg et pédosatanisme, sans oublier bien sûr MK-Ultra (voir mon article précédent « La pilule noire »).

Ce fut l’un des coups de génie de l’opération psychologique QAnon de conjurer cette image parfaite en puisant dans notre vieux fond religieux, notre inconscient collectif. Ils n’ont même plus besoin de faire semblant d’être rationnels. Il y a quelques semaines, Ryan Matta, qui porte l’armure de Dieu, expliquait dans son nouveau film Operation Amber Alert : « Le gouvernement américain a été détourné par un réseau de pédophiles d’élite si bien implantés qu’ils font partie du mobilier [they are practically the wallpaper] au Congrès, au Sénat, à la Maison-Blanche et dans toutes les agences à trois lettres que vous pouvez nommer. » La preuve en est que les autorités fédérales ont perdu la trace de 437 103 migrants mineurs (selon Matta) sous l’administration Biden. Où pourraient bien se trouver ces mineurs, sinon dans des réseaux de trafic sexuel dirigés par des démocrates sataniques en partenariat avec les cartels mexicains ?

Les suppôts de Yahvé

Bien avant l’apparition de la franc-maçonnerie, la haine du genre humain était un trait communément attribué aux juifs. On accusait les juifs de conspirer contre les chrétiens, d’empoisonner leurs sources, d’enlever leurs enfants pour les tuer rituellement entre Pourim et Pâques.

Le monde romain n’avait pas attendu le christianisme pour se représenter les juifs comme possédés par la haine du genre humain. Il y a quasi-unanimité à ce sujet chez les penseurs grecs et romains, comme on peut le constater avec l’anthologie de Peter Schäfer, Judéophobie : attitudes à l’égard des Juifs dans le monde antique (Éd. du Cerf, 2003). « Avec leurs frères, fidélité à toute épreuve, pitié toujours secourable ; contre le reste des hommes, haine et hostilité », écrivait Tacite au premier siècle de notre ère. Tacite valide la théorie selon laquelle les Hébreux n’avaient pas fui l’Égypte, mais en avaient été chassés comme un peuple « maudit des dieux ». Ils se seraient donné comme chef Moïse, qui « pour s’assurer à jamais l’empire de cette nation, lui donna des rites nouveaux et un culte opposé à celui des autres mortels. Là est profane tout ce qui chez nous est sacré, légitime tout ce que nous tenons pour abominable ».

Dans un édit de l’empereur Claude daté de l’an 41, le climat de guerre civile fomenté par les juifs d’Alexandrie est assimilé à « une sorte de maladie publique capable d’affliger toute la terre habitée ». Isidoros, le chef d’une délégation de Grecs alexandrins montés à Rome pour se plaindre des juifs, déclare à l’empereur : « Mon grief contre eux est qu’ils s’efforcent de précipiter le monde entier dans un état de trouble. » Apion, un autre Grec d’Alexandrie, a écrit un best-seller contre les juifs, qui est perdu mais connu partiellement par la réfutation qu’en a faite l’historien juif Flavius Josèphe (Contre Apion) ; il prétend que les juifs adorent dans leur temple une tête d’âne en or. L’idée découle de la rumeur selon laquelle le dieu des juifs serait Seth, le dieu égyptien à tête d’âne, rumeur documentée par l’historien grec Plutarque dans son traité sur Isis et Osiris. Seth est le meurtrier d’Osiris, exilé par la communauté des dieux dans le désert de Judée. Il est pour les Égyptiens le dieu du mensonge, de la division (diabolos) et de la famine, soit un équivalent polythéiste de Satan.

Il en va différemment, bien entendu, dans la chrétienté, qui admet que les juifs furent les premiers à adorer le vrai Dieu, Créateur du ciel et de la terre, et Père de l’humanité. Certes, on reconnaît aussi que le caractère de ce Dieu s’est adouci depuis qu’Il a un Fils, mais c’est bel et bien le même Dieu – toujours aussi jaloux, d’ailleurs, puisqu’il persiste à considérer tous les autres dieux, sans exception, comme démoniaques, et détruit systématiquement leurs sanctuaires.

Devenus chrétiens, les Romains concevaient encore les juifs comme animés d’une méchanceté atavique, mais, ne pouvant plus attribuer la méchanceté des juifs au dieu des juifs, ils l’expliquèrent au contraire en affirmant que les juifs s’étaient détournés de Dieu et avaient rejeté le Messie que Dieu leur avait pourtant annoncé par ses prophètes. On ne met plus en cause le Tanakh (l’Ancien Testament) et sa litanie de crimes ordonnés par Yahvé, mais, à partir du XIIIe siècle surtout, le Talmud et la Kabbale. Les Égyptiens, les Grecs et les Romains pensaient que les juifs étaient un peuple maudit parce qu’ils adoraient leur dieu Yahvé et haïssaient tous les autres ; les chrétiens pensent que les juifs étaient un peuple saint tant qu’ils adoraient leur dieu Yahvé et haïssaient tous les autres, et qu’ils ne sont maudits que depuis qu’ils ont rejeté le Christ.

L’accusation de haine du genre humain, loin de s’atténuer, s’enrichit dans la chrétienté de celle d’infanticide rituel. De tels crimes furent régulièrement attribués aux communautés juives européennes depuis le début du Moyen Âge. En 1475, un procès retentissant mit en cause la communauté juive de Trente dans l’enlèvement et le meurtre rituel du petit Simon, dont le martyre sera commémoré dans la ville jusqu’à Vatican II. L’historien israélien Ariel Toaff a suscité en 2007 une vive polémique par son livre Pâques de sang : Juifs d’Europe et meurtres rituels, écrit en italien (ici en traduction anglaise) dans lequel, nous informe Wikipédia, « il affirme aussi que les minutes des procès des juifs accusés d’infanticide semblent contenir des preuves implicites de telles pratiques. »

Il est intéressant de comparer cette mythologie des crimes rituels juifs, incluant la consommation de sang d’enfants sacrifiés, à la mythologie plus récente du pédosatanisme maçonnique : toutes deux font appel aux mêmes ressorts de l’imaginaire collectif.

Ces deux mythologies se confondent plus ou moins dans la chrétienté, puisque tout ce que celle-ci reproche aux juifs est mis sur le compte de l’influence de Satan, et non de Yahvé. Le problème viendrait de « ceux de la synagogue de Satan qui se disent juifs et ne le sont pas », mentionnés dans les versets 2, 9 et 3, 9 de l’Apocalypse de saint Jean, qui ont inspiré à Candace Owens sa « théorie » selon laquelle il existe un puissant réseau d’élites pédophiles qui prétendent être juives alors qu’elles sont en réalité des satanistes.

La théorie chrétienne de la « synagogue de Satan », souvent articulée avec la théorie du complot judéo-maçonnique, veut que les juifs commettent le mal sous l’influence de Satan, et non de Yahvé. Mais cette théorie est manifestement fausse : chaque fois que les Israéliens commettent des crimes qu’on peut qualifier de sataniques, ils le font au nom de Yahvé, et non au nom de Satan. Netanyahou a déclaré qu’il ferait aux Palestiniens ce que Yahvé, et non Satan, a ordonné à Moïse de faire à Amalek.

Il est donc temps de revenir à la théorie gréco-romaine : Israël est mauvais parce que le dieu d’Israël est mauvais. Le problème est prioritairement métaphysique, idéologique et religieux. Il n’est en tout cas pas génétique – bien qu’il puisse être partiellement génital et épigénétique, si l’on prend en compte le rituel de mutilation des nouveau-nés mâles de huit jours, véritable traumatisme reproduit de génération en génération.

Comment demander d’un peuple une conscience morale lorsque son dieu lui enseigne que « la connaissance du bien et du mal » est mauvaise, et que le seul devoir est l’obéissance à ses commandements arbitraires (Genèse 3).

Confrérie maçonnique ou mafia ethnique ?

De plus en plus de Gentils blancs prennent conscience de cette haine à leur égard qui émane d’un pouvoir occulte, mais beaucoup se trompent encore sur l’identité de ce pouvoir occulte. Cette haine ne peut pas être expliquée rationnellement comme provenant d’une cabale secrète de Gentils blancs, issus des milieux chrétiens protestants (WASP) ou catholiques. Ces personnes peuvent bien être, individuellement, ambitieuses et sans scrupules ou même sociopathes, mais leur attribuer une haine collective de la civilisation qui les a fait n’a aucun sens. Une haine de classe ne peut jamais avoir la même intensité et la même ténacité qu’une haine de race, parce qu’une classe sociale, sauf rare exception (l’aristocratie britannique cultivait une identité quasi raciale), n’est jamais un milieu totalement fermé, tandis que, dans le cas qui nous occupe, nous avons affaire à une conscience de race particulièrement fanatiquement ethnocentrique, où la race est déifiée sous la forme du dieu jaloux (comme l’explique Isaac Kadmi-Cohen dans Nomades. Essai sur l’âme juive, 1929).

En définitive, seule une communauté soudée par une très longue histoire, par une très forte et ancienne conscience identitaire, et par un objectif de domination transmis de génération en génération, peut avoir un pouvoir politique global et une influence à très long terme sur l’histoire. Si cette communauté possède, de surcroît, la conviction de sa supériorité métaphysique et de son destin suprémaciste, et une haine transgénérationnelle des peuples qu’elle parasite, alors sa force est considérable. Un tel réseau présente un caractère organique et non seulement structurel. Il fonctionne effectivement comme une pieuvre, dont les tentacules peuvent agir dans des directions opposées, mais jamais l’un contre l’autre : le contraire du panier de crabes.

Mais toutes ces considérations logiques sont secondaires pour choisir lequel des deux modèles – satano-maçonnique ou kabbalo-judaïque – est le plus conforme à la réalité. Ce qui compte avant tout, ce sont les preuves. Or, le complot attribué aux hyper-riches adorateurs de Satan, pédophiles ou non, s’appuie sur des preuves douteuses ou trompeuses (j’ai évoqué dans mes articles antérieurs le Bohemian Grove et Ronald Bernard) tandis que la haine des Goyim s’exprime ouvertement dans des centaines de déclarations de rabbins, et se manifeste de multiples manières, comme par exemple le « rôle disproportionné des juifs laïcs dans l’industrie du film pour adulte en Amérique », selon les termes employés par le professeur Nathan Abrams dans un article du Jewish Quarterly en 2004. À la tête de PornHub se trouve non un sataniste, mais un rabbin (Solomon Friedman).

Citons également Jeffrey Epstein et son opération de prostitution de mineurs visant à faire chanter les hommes puissants. Lorsque Epstein fut pour la première fois entendu par la justice en 2007, le juge Alexander Acosta le libéra après avoir été informé qu’il travaillait pour le renseignement (Intelligence). De quels services précisément, cela est facile à deviner puisque le beau-père d’Epstein, Robert Maxwell, était un membre éminent du Mossad. Lorsque Yitzhak Shamir fit son éloge funèbre, il déclara : « Il a fait plus pour Israël qu’on ne peut le dire aujourd’hui » (cité dans Gordon Thomas, Gideon’s Spies). Selon Lawrence Erickson, auteur d’un récent article intitulé « La fumée de la synagogue », il faut considérer qu’Israël ne se contente pas de faire chanter les politiciens américains en les attirant dans des honey traps, mais promeut systématiquement les politiciens susceptibles d’être compromis de cette manière. Ce qui revient à faire pourrir la civilisation occidentale par la tête. Si cette thèse est correcte, même la pédophilie et la criminalité sexuelle qui gangrènent les élites occidentales semblent devoir plus aux adorateurs de Yahvé qu’aux adorateurs de Satan : point de Baphomet dans le laptop de Hunter Biden, notons-le.

Erickson suggère qu’une opération de même type fut menée au sein du Vatican dans les années 1960, et qu’elle fut un facteur non négligeable dans le virage philosémite de la papauté sous Jean XXIII (Vatican II) puis sous Jean-Paul II – le premier pape à visiter une synagogue, à se rendre au mur des Lamentations et à Auschwitz, et à déclarer le judaïsme « frère aîné » du christianisme. Cela expliquerait en partie les soupçons d’homosexualité et de pédophilie qui entachèrent le Vatican à cette époque, et l’échec de la tentative de nettoyage du pape réactionnaire Benoît XVI, premier pape démissionnaire de l’histoire. Au sujet de la disparition mystérieuse au Vatican en 1983 d’Emanuela Orlandi, une mineure de 15 ans, le père Gabriele Amorth affirma qu’il s’agissait d’un « crime à motivation sexuelle », lié à des parties fines dans un réseau qui « impliquait du personnel diplomatique d’une ambassade étrangère ».

Je répète donc ce que j’ai écrit dans mon dernier article : la théorie visant à nous faire croire que le monde est contrôlé par les adorateurs de Satan est, pour l’essentiel, une opération d’infiltration cognitive de la complosphère visant à détourner l’attention de l’influence considérable des adorateurs de Yahvé. Et s’il y a effectivement des pédosatanistes au pouvoir, c’est qu’ils ont été cooptés par les psycho-yahvistes.

Pour un nouveau paradigme anti-yahviste

La communauté juive n’est pas fondée sur le culte de Satan. Elle est fondée sur le culte de Yahvé. Cependant, par bien des aspects, le personnage biblique de Yahvé apparaît comme proprement satanique. Inutile de revenir sur les nombreux appels au génocide de Yahvé. Rappelons plutôt comment, dans Nombres 25, Yahvé a désigné la lignée chargée désormais de son culte. Pour punir ceux qui ont transgressé la loi de stricte endogamie en épousant les « filles de Moab », Yahvé ordonne d’abord à Moïse : « Saisis tous les chefs du peuple, et qu’on les empale à la face du soleil. » (25,1-4) Puis Phinéas, petit-fils d’Aaron, transperce d’un seul coup de lance un Israélite et sa femme madianite « en plein ventre ». Yahvé le félicite et le récompense en octroyant à sa descendance « l’alliance d’un sacerdoce éternel » car, dit-il, « il a été possédé de la même jalousie que moi » (25, 11-13). Telle est la vraie nature de la « jalousie » du Dieu biblique. Et telle est l’origine de ses prêtres.

Avec un tel Dieu, les Israélites n’avaient certes pas besoin de Satan, qui n’apparaît d’ailleurs dans le Tanakh que comme l’assistant de Yahvé pour ses basses œuvres.

On ne sait presque rien des dieux des peuples dont Yahvé ordonna le génocide (Amalékites, Madianites), mais on imagine difficilement qu’ils puissent avoir été plus sataniques que le dieu des Israélites. Que sait-on vraiment, en-dehors des calomnies bibliques, de ce Baal-Zebul (littéralement « maître des seigneurs »), soit le dieu suprême des Cananéens, dont le nom a été déformé en Belzebuth ?

Yahvé est l’âme d’Israël, aujourd’hui comme hier. Les critiques du sionisme évitent généralement d’évoquer cette évidence. Ainsi, Thomas Suárez, dans son indispensable livre Comment le terrorisme a créé Israël (Investig’Actions, 2019), souligne bien, par exemple, que les membres du Stern Gang (dissidence de l’Irgoun dont Yitzhak Shamir fut l’un des chefs terroristes), se prétendaient « les héritiers des traditions les plus pures de l’ancien Israël », mais il ne se demande pas si cette prétention était légitime. Elle l’est sans aucune doute, il faut le dire. Le terrorisme israélien est parfaitement biblique : « Je répandrai la terreur et la crainte de toi parmi les peuples qui sont sous tous les cieux : quiconque entendra le bruit de ton approche sera saisi de trouble et frémira d’angoisse », dit Yahvé en Deutéronome 2, 25. L’Irgoun est biblique, le Lehi est biblique, la Nakba est biblique, Deir Yassin est biblique, Baruch Goldstein est biblique, Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich sont bibliques.

Même les honey traps d’Epstein sont bibliques, si l’on songe à la façon dont Abraham cède sa femme au Pharaon en la faisant passer pour sa sœur, et obtient en dédommagement « du petit et du gros bétail, des ânes, des esclaves, des servantes, des ânesses, des chameaux », sur la base du droit égyptien qui interdit de coucher, non avec une mineure, mais avec une femme mariée (Genèse 12, 16).

Netanyahou et son gouvernement sont fous, mais ils sont fous d’une folie biblique. Leur empressement à déclencher une guerre nucléaire mondiale est parfaitement biblique ; une telle guerre accomplirait à leurs yeux la prophétie de Zacharie 14 sur le sort réservé aux ennemis d’Israël : Yahvé « fera pourrir leur chair alors qu’ils se tiendront debout, leurs yeux pourriront dans leurs orbites et leur langue pourrira dans leur bouche ». En une seule journée, toute la terre deviendra un désert, à l’exception de Jérusalem, qui « sera élevée et demeurera en sa place », après quoi « les richesses de toutes les nations alentour seront rassemblées : or, argent, vêtements en très grande quantité ». Enfin, « tous les survivants de toutes les nations qui auront marché contre Jérusalem monteront année après année se prosterner devant le roi Yahvé Sabaot ». Les ennemis d’Israël devraient se sentir concernés par de telles prophéties, et maudire Yahvé. Ce n’est pas là la parole de Dieu, mais la parole du démon d’Israël. Ces prophéties sont des faux, signés du nom de Dieu par les plus grands falsificateurs de l’histoire. Les juifs rabbiniques croient que Dieu est à leur service et qu’ils peuvent le contraindre par des faux grossiers. Ils ont signé leurs prophéties du nom de Dieu, et croient maintenant pouvoir demander à Dieu de les accomplir.

Nous avons urgemment besoin d’un changement de paradigme. Pour ne pas rester les idiots utiles de notre propre destruction, nous devrions renouer avec le regard que portaient les Égyptiens, les Grecs et les Romains sur Israël et son dieu fou. J’ai résumé ce changement paradigme par la formule : la plus grande ruse du diable a été de s’être fait passer pour Dieu – plus pertinente que celle de Baudelaire, qui n’était de toute manière pas plus théologien que moi. Il s’agit de reconnaître que le récit biblique est bâti sur une inversion accusatoire : les ordres génocidaires de Yahvé ne sont pas ceux du Dieu universel, père de l’humanité, mais ceux d’un démon xénophobe, menteur et sanguinaire. Cessons de croire que, si Yahvé ordonne d’égorger 450 prêtres de Baal (1Rois 18), cela prouve que Yahvé est gentil et Baal méchant ; ou que, si les Israélites exterminent les Amalékites, cela prouve que les Israélites sont les gentils et les Amalékites les méchants. Notre histoire sainte, celle de l’Ancien Testament, a besoin d’un sérieux et radical révisionnisme.

Sortir du paradigme biblique pour se réconcilier avec le paradigme hellénique (en redécouvrant par exemple la richesse du stoïcisme) ne signifie pas sortir de la foi en Dieu, mais simplement renoncer à la caricature satanique de la divinité que constitue le dieu de l’Ancien Testament, et ainsi ouvrir les yeux sur la nature profonde d’Israël.

Rejeter Yahvé ne signifie pas non plus rejeter le Christ. Il n’y a pas à choisir entre Socrate et Jésus. Les Saxons et les Frisons n’avaient peut-être pas besoin de Jésus, mais nous avons besoin de lui plus que jamais, parce que l’histoire de Jésus est la nôtre : c’est l’histoire de ces hommes crucifiés par l’État pour avoir défié le Temple.

On ne sait pas grand-chose de l’enseignement de Marcion (c. 85-160 ap. J.-C), mais si l’on entend par « marcionisme » le rejet de l’Ancien Testament et de son idéologie de l’élection, et l’idée que le Christ n’est pas le fils mais l’ennemi de Yahvé, alors le moment me semble venu pour une réforme néo-marcioniste.

Laurent Guyénot

Satanisme et charlatanerie

 
 






Alerter

55 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #3466938

    Vous accordez beaucoup trop d’importance à la franc-maçonnerie. Surtout lorsqu’elle est provinciale.

    Les cercles du pouvoir se concentrent dans des espaces beaucoup plus restreints. Et beaucoup plus parisiens !

     

    Répondre à ce message

    • #3467164
      Le 18 décembre à 13:39 par paramesh
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      la FM des hauts grades, celle qui agit, est purement parisienne et c’est elle qui compte, la province c’est le folklore (et le copinage)

       
    • #3467339
      Le 18 décembre à 22:20 par Hermès Trisenculiste
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      Absolument ! La franc-maçonnerie est surtout liée au parlementarisme et depuis que les décisions se prennent à Washington et à Bruxelles et non plus au Palais Bourbon, depuis que l’ENA a été déménagée à Strasbourg près du Parlement Européen puis carrément supprimée, la franc-maçonnerie a perdu l’essentiel de sa signification politique. Bruxelles et Davos ont remplacé la loge qui a correspondu à une période historique somme toute limitée. Être franc-maçon aujourd’hui, c’est se tromper d’époque, c’est puer la naphtaline et le formol.

       
    • #3467374
      Le 19 décembre à 05:02 par Dark Môle
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      Si tu enlèves les réseaux provinciaux, Paris seul n’existe pas.
      Ils ont besoin des ramifications provinciales.
      C’est le principe des loges, des députés, des maires, des conseils généraux, départementaux ,etc...
      Un pouvoir qui ne s’exercerait qu’à Paris disparaîtrait immédiatement.
      Macron, Rothschild ont besoin de leurs petites mains.
      Les maires de Lyon Marseille Toulouse Bordeaux, les députés PACA, Occitanie, Bretagne, Nord, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Montpellier Méditerranée, Métropole Rouen Normandie, Métropole européenne de Lille, Strasbourg, Grand Orient de France · La Grande Loge de France · La Grande Loge nationale française, de Brest, Nantes , Toulon, Saint-Étienne, plus les hommes et famille de pouvoir provinciaux famille Baylet sud-ouest, Mulliez Lille Roubaix Tourcoing, les groupes comme Nice Matin, la Voie du Nord, la famille Kohler, Jupé, Baudis, Bayrouetc .... c’est comme une toile d’araignée, comme un système veineux d’un corps.
      Tu ne peux pas n’avoir que Paris.
      Le pouvoir s’exerce partout.
      Et sans les préfets, sans la police, sans les gendarmes... sans les hommes et familles d’influence tu ne gères pas un pays comme la France.
      Tout est vérolé, jusqu’au Club de football, grand club de rugby, les Rotary, multinationales et très grosses entreprises régionales, les syndicats, les patrons des grosses enseignes.
      Tout ça marche au clientélisme, au backciches , aux privilèges et petites faveurs distribuées çà et là.
      Aux arrangements, au commissions, aux contrats.
      Le pouvoir est total en France et il n’est pas qu’à Paris, c’est être naïf que de croire ça.
      La Provence a son poids de merde qui pèse sur la France.
      Et les grandes familles du Sud-Ouest Sud-est Nord Bretagne ont leur nocivité et elle n’est pas minime.
      Meilleur exemple Jean Michel Baylet Agen/Toulouse sud-ouest un poids énorme.
      Macron c’est Amiens Kolher c’est le Rhin Baylet Sud-Ouest.. c’est tous des provinciaux
      L’affaire Alègre/Baudis/enfants du magistrat Roche c’est la province.
      Les Ballets écarlates de Jean Pierre Mocky etc...
      Vous êtes bien naïf

       
    • #3467809
      Le 20 décembre à 08:46 par paramesh
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      je parle de vraies décisions, cela se passe rue Cadet ou rue de Puteaux, il faut savoir que toutes les grandes lois sociétales de la républiques française sont toujours promues et prérédigées par la FM. les loges de province ne font que acter tout ça.
      de plus ce sont la Police et l’Education nationale qui sont les métiers les plus représentés en FM. 
      surtout ne pas sous estimer le pouvoir souterrain de la FM : la FM c’est l’idéologie/ religion de la république

       
    • #3468103
      Le 20 décembre à 21:22 par Candide
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      @paramesh
      Les loges de province ne font absolument pas que "acter" passivement comme tu le dis.
      La franc maçonnerie le dit elle même, elle doit imprégner toutes les couches de la société, toutes les classes sociales tout le territoire , toutes les administrations, toutes les juridictions, tous les tribunaux, commissariat, écoles, festivals, organismes culturels, festivals, collectivités, tous les médias régionaux pour en être le bras armé et infuser l’esprit "égalitaire" dans toute la société et l’idée totalement saugrenue que la démocratie existerait, et que les gouvernements et les lois seraient votés par le peuple et ses représentant et surtout que le bas peuple puisse sans résistance accepter et soient gavés comme des oies des la plus tendre enfance. Que dès qu’on a à faire à un flic, un instit, un prof, un médecin, un avocat, ou un ouvrier qu’on est à faire à un "Frère la truelle" et que toute leur idéologie en imprime totalement la société afin d’en accepter toutes les idées les plus folles comme l’euthanasie, l’avortement et j’en passe et ne SURTOUT PAS laisser les mains libres aux curés de campagne et à l’église catholique comme c’était le cas encore jusque dans le début des années 50. Ils veulent et se doivent de DETRUIRE la France jusque dans ses moindre recoins et sa religion 2 fois millénaire sans aucune relâche. Et ça marche... toi même tu ne t’en aperçois pas ! ????

       
  • #3466955
    Le 17 décembre à 19:33 par Vincent 64
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    Excellent article ! Merci Mr Guyénot

     

    Répondre à ce message

  • #3466991
    Le 17 décembre à 21:24 par Karim
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    Merci Laurent pour l’article, les plus rationnels (grecs ??) d’entre nous apprécieront pendant que les autres parleront « sainte » écriture et 33eme degré !

     

    Répondre à ce message

  • #3467108
    Le 18 décembre à 10:09 par Serge
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    De Herzl à Netanyahou, 130 ans de mensonges, manipulations, mystifications, tromperies et terrorisme, le monde occidental construit sur le christianisme et les lumières maçonniques vient expirer aux pieds de la barbarie sioniste. Mais restons confiants, d’autres civilisations viendront extirper ce chancre de la communauté humaine.

     

    Répondre à ce message

  • #3467221
    Le 18 décembre à 16:45 par Naim
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    Toujours égal à son acuité intellectuelle unique, L. Guyénot franchit encore des degrés stratosphériques et réussit sans coup férir à déstabiliser notre conscience pour l’amener sur des questionnements plus aigües. Monsieur Guyénot appartient à une catégorie d’intellectuels très rares car très véridiques. Merci encore et toujours.

     

    Répondre à ce message

  • #3467283
    Le 18 décembre à 19:17 par Haute Patrie
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    C’est bien de capter un truc, mais c’est mieux d’aller au bout.

    Pour qui a lu l’ancien testament, il est une évidence que le dieu qui y est décrit n’a rien à voir avec un dieu clément.

    Il y a donc eu tromperie pour légitimer Jésus de par les prophéties juives.
    Nous n’avons plus besoin de cette merde. L’accueil que les juifs ont fait à Jésus est une preuve de plus qu’ils n’adorent pas son père. Avec ce prisme, leur rejet est tout à fait prévisible.
    Jésus n’était même probablement pas juif, tout simplement.
    Ce qui expliquerait l’écart incommensurable entre le judaïsme et la chrétienté, mais également l’écart, moindre mais néanmoins inextinguible, entre l’Islam et la Chrétienté : Nous n’avons RIEN à voir avec Abraham.

    Si Yahvé est un démon, Abraham ne servait pas le père de Jésus. Le père de Jésus aurait-il demandé à un homme d’égorger son fils, style juste pour voir si il est capable de tout et n’importe quoi.
    Peut-être plus encore que les massacres, cette fable est une insulte au Dieu que la France aime depuis des siècles. Elle ressemble à une mauvaise blague d’un film qui s’appellerait "Aie aie aie ! la vérité si je tue mon fils !", produit par Ben Bergman.
    Là tout devient clair.
    D’ailleurs ce traitement qu’il a reçu des juifs, cette haine puissante, tout porte à croire que ce n’était qu’un Palestinien, et qu’à cette époque il y avait déjà une caste lettrée et avide qui asservissait les habitant de Palestine en suçant la bite de l’Empire Romain pour pouvoir continuer à squatter tranquillou et maltraiter la population autochtone.

    Qu’en pensez vous Monsieur Guyenot ? Le Jésus, il est juif ou il n’est pas juif ?

     

    Répondre à ce message

    • #3467415
      Le 19 décembre à 08:18 par Laurent Guyénot
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      Je suis d’accord sur la distinction entre le démon d’Abraham et le dieu de Jésus. On est dans deux mondes spirituels totalement opposés et incompatibles. Sur le plan historique, on ne peut faire que des hypothèses. Jésus était-il juif ? Il était galiléen, et la Galilée avait été (re)judaïsée de force sous les Hasmonéens, mais à l’époque de Jésus était très romanisée (grecque). Donc du point de vue des suprémacistes de Jérusalem, Jésus n’était pas vraiment juif. On peut faire l’hypothèse qu’il ne l’était pas du tout, mais ça n’apporte pas grand-chose : visiblement, si les évangiles ont un fond de vérité, il s’adressait aux Juifs et connaissait bien leur tradition. Pour moi, la judéité n’est pas génétique (même si, avec le trauma de la circoncision au huitième jour, elle est un peu génitale, et un peu épigénétique), et donc si Jésus est un juif qui rejette la judéité (les notions de peuple élu, etc.), ça me convient.
      Quoi qu’il en soit, je pense qu’il faut en effet considérer qu’il y a eu une opération de récupération et de rejudaïsation du christianisme naissant pour en faire un cheval de Troie du pouvoir juif dans le monde romain. Mais c’est un processus complexe et mystérieux, parce que, dès le départ, le dieu du christianisme (pas le dieu de Jésus) est bien animé de la même "jalousie" que le dieu d’Israël, c’est-à-dire de la rage de détruire tout l’héritage religieux pré-chrétien (que j’évite de nommer païen) : le christianisme est donc bien juif de ce point de vue. A moins qu’il y ait eu un christianisme primitif, marcioniste, dont pratiquement toute trace aurait disparu : pas impossible, mais assez peu probable. Il reste beaucoup de questions historiques. Mais nous vivons une époque qui demande de toute manière un radical changement de paradigme : il faut affirmer haut et fort que le dieu d’Israël est Satan, et l’a toujours été. Dans un prochain article, je montrerai que c’est en effet ce que voulait dire Jésus.

       
    • #3467457
      Le 19 décembre à 10:17 par Dark Môle
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      Faudrait peut-être pas oublier que Dieu dans l’ancien testament est très dur, car les peuples sont des barbares païens qui sacrifient a tour de bras, vivent dans le péché, l’abjection, l’immoralité, le vice.
      Dieu ne fait que les corriger a la hauteur de ce qu’ils méritent
      Sacrifice d’enfants, d’animaux, sexualité déviante, inceste, massacre....
      Tu voulais qu’il leur pardonne ?
      N’importe quoi

       
    • #3467584
      Le 19 décembre à 16:20 par Ultrak
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      Le sacrifice qu’Abraham a vu en rêve et qu’il a accepté n’était pas celui d’Isaac, mais bien celui d’Ismaël, comme l’indique le Coran. C’est finalement un mouton qu’Abraham a sacrifié concrètement, mais le sacrifice qu’il a accepté concerne toute la descendance d’Ismaël, c’est-à-dire les Arabes, au sens ethnique, c’est-à-dire sans les peuples arabisés qui sont assimilés abusivement à des Arabes.

      Le sacrifice se déroule aujourd’hui sous nos yeux, avec la destruction, un par un, de tous les pays arabes, et le génocide des Palestiniens de Gaza. Il est perpétré, non pas par les descendants d’Isaac et de Jacob Israël, mais par les peuples judaïsés d’Europe centrale, non sémites, qui ont créé l’état qui usurpe aujourd’hui le nom d’Israël et son héritage.

      Nous sommes maintenant proches de la reconstruction du Temple à Jérusalem, qui nécessite une troisième guerre mondiale. À sa suite naîtra une imitation apparente mais fausse de l’ancien royaume de Salomon, utilisant toutes les ressources de la technologie moderne, et dominant ainsi l’humanité entière.

      C’est alors que toute l’histoire prendra sens, avec le retour de Jésus, qui détruira le résultat matériel et humain de ce qu’il a dénoncé au début de notre ère, le résultat de cette interprétation fallacieuse et corrompue du message des Écritures portée par la caste sacerdotale juive qui avait comploté contre lui. C’est alors seulement que le sacrifice accepté jadis par Abraham apparaîtra comme une partie intégrante et essentielle du plan de Dieu, destinée à confondre moralement ceux qui se sont injustement proclamés choisis par Dieu.

       
    • #3467602
      Le 19 décembre à 17:51 par VaeVictis80
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      @Dark Mole
      Et l’un des principaux messages du Christ n’est-il pas le pardon ?

       
    • #3467620
      Le 19 décembre à 18:57 par Haute Patrie
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      @ Dark môle

      Ami môle : Tu tiens le même discours que la secte des "témoins de jéhovah" sur ce sujet. Je ne dis pas ça pour t’ostraciser,juste pour le situer.

      Donc un dieu qui est amour demande non seulement de massacrer, mais de massacrer tous les enfants pour punir les parents parce qu’ils sacrifiaient quelques enfants...
      1 : Un dieu d’amour n’a pas recours au massacre.
      2 : Il ne massacrerait certainement pas les enfants et les animaux non seulement innocents mais victimes !
      3 : Depuis quand un Dieu tout puissant aurait besoin de faire appliquer ses sanctions aux hommes ?

      N’importe quoi en effet...

       
    • #3467640
      Le 19 décembre à 19:47 par Kiki
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      Si Marie la mère de Jesus n’est pas juive, alors TOUT le récit qu prône que Jesus accomplit les prophéties juives tombe a l’eau. C’est la clé de tout l esclavage mental des Chrétiens envers les Juifs qui s’évanouit.

      Cela explique aussi la vengence juive d’aujourd’hui contre les palestiniens, tous les palestiniens : il faut qu’ils paient en groupe l’affront d’un des leurs, Jesus, d’avoir osé les défier. Tout s’explique !

      Monsieur Guyénot, si vous acceptez cette mission...etc

       
    • #3467675
      Le 19 décembre à 21:03 par Laurent Guyénot
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      @ dark môle. Vous récitez votre catéchisme, mais historiquement, cet argument est totalement faux. A l’époque où le dieu d’Israël devait leur apprendre à creuser un trou pour chiez dedans (Deut 23:14) et à ne pas enculer les chèvres (Ex 22:18), il y avait près de chez eux des civilisations urbaines bien supérieures à tous points de vue. Inversion accusatoire, encore et toujours !

       
    • #3467821
      Le 20 décembre à 09:24 par paramesh
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      A moins qu’il y ait eu un christianisme primitif, marcioniste, dont pratiquement toute trace aurait disparu




      d’après ce qu’on en sait, les idées de Marcion ont eu une énorme influence sur pratiquement toute la chrétienté ce qui justifie les attaques répérées des pères de l’Eglise contre Macron bien après sa mort comme quoi ses idées perduraient. De plus c’est l’époque du christianisme primitif et les évèques étaient encore élus par les fidèles et quand on connait les problèmes récurrents entre juifs et chrétiens dans l’empire romain on peut comprendre que les idées de Marcion avaient un bel avenir devant elles. Ce n’est qu’après sa mort que Marcion a été dénoncé comme le premier hérétique alors qu’il est pourtant à l’origine du premier canon chrétien.
      Très certainement le marcionisme a été aussi populaire et répandu que l’arianisme qui est apparu un bon siècle plus tard (une hérésie plus évidente celle là puisqu’Arius refusait la divinité du christ.
      Une autre chose assez perturbante : Saint Paul était un pharisien orthodoxe avant sa conversion d’où peut être sa répugnance à séparer le dieu des chrétiens du dieu des juifs : en fait il a déjudaïsé la nouvelle religion (circoncision et interdits rituels)mais il n’a pas explicitement déjudaïsé le dieu de l’ancien testament (Jésus semble plus clair la dessus avec la synagogue de Satan). Et pourtant Marcion inclut Saint Paul dans son canon alors qu’il exclut tout l’ancien testament.
      dernière chose Marcion n’était pas un gnostique loin de là (il n’y a qu’à voir son canon) mais il partageait avec le gnosticisme alexandrin l’idée que le dieu des chrétiens n’était pas celui des juifs. d’où la méprise de beaucoup qui ne vont pas au bout des choses.

      le canon de Marcius

      Une version expurgée de l’évangile selon Luc (que Marcion tient pour un compagnon de Paul.)
      donc un seul évangile.
      Les épîtres de Paul, dont il ne connaît que 10 sur 13 du canon officiel postérieur, :
      Galates,
      1 et 2 Corinthiens
      Romains
      1 et 2 Thessaloniciens
      Éphésiens que Marcion nomme « Laodicéens »
      Colossiens
      Philippe
      Philémon.

      et c’est tout

       
    • #3467861
      Le 20 décembre à 11:04 par Nono
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      @ultrak

      Le Coran ne dit pas de quel enfant il s’agit dans le rêve d’Abraham. À noter également a cru devoir exécuter en ce qu’il a vu dans son rêve mais ce n’est pas Dieu qui lui a intimé l’ordre d’exécuter son fils.
      Dieu n’ordonne pas l’absurde et le meurtre.
      _

       
    • #3467892
      Le 20 décembre à 12:38 par Ultrak
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      @ nono

      Vous avez raison, le Coran ne mentionne pas de quel fils il s’agissait. J’ai réalisé mon erreur, due au fait que les Musulmans tiennent pour certain que le sacrifice concernait Ismaël et non Isaac. Dans mon interprétation, je faisais allusion aux versets suivants de la sourate 37 :

      103. Puis quand tous deux se furent soumis (à l’ordre d’Allah) et qu’il l’eut jeté sur le front,

      104. voilà que Nous l’appelâmes "Abraham !

      105. Tu as confirmé la vision. C’est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants".

      J’aurais plutôt traduit le verset 105 par : "Tu as rendu véridique la vision". C’est pourquoi je pense que c’est cette parole qui préfigure le sacrifice de la descendance d’Ismaël.

       
    • #3468140
      Le 20 décembre à 23:51 par ÀQuel.
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      @Laurent Guyenot
      Je ne comprends pas pourquoi il serait nécessaire de penser qu’Issa/Jésus/Issau n’aurait pas été juif. C’est ridicule, le Quran le dit, il y a des bons juifs, des juifs neutres et des mauvais juifs. Jean Baptiste, les apôtres sont des bons juifs. Paul de Tarse est un mauvais juif qui persécute les disciples de Jésus. Et lorsqu’il dit être réformé, il vient tout de même devant Jacques le Juste, frère de Jésus et patriarche de Jérusalem pour payer des offrandes au temple car il admet avoir été dans l’erreur*. Quelle erreur ?

      Plusieurs passages de la Bible évoquent le fait que des prophètes ont été persécutés ou tués par les Israélites. Ces textes dénoncent l’infidélité spirituelle ou le rejet de la volonté divine. En d’autres termes, des prophètes accusateurs, à l’image de Jésus, ont existé avant lui.

      Exemples dans l’Ancien Testament (Tanakh) :

      2 Chroniques 36:15-16 :
      "Yahvé, le Dieu de leurs pères, leur envoya des messagers de bonne heure, car il voulait épargner son peuple et sa demeure ; mais eux se moquaient des envoyés de Dieu, méprisaient ses paroles et raillaient ses prophètes."
      Jérémie 26:20-23 :
      Ce passage relate l’histoire d’Urie, un prophète tué pour avoir prêché un message impopulaire.
      Exemples dans le Nouveau Testament :

      Matthieu 23:29-31 (Jésus s’adressant aux chefs religieux) :
      "Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et vous dites : ’Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices dans le sang des prophètes !’ Ainsi, vous témoignez contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes."
      Actes 7:52 (Discours d’Étienne) :
      "Quel prophète vos pères n’ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, que vous avez maintenant livré et fait mourir."

      Cela dit, la position de l’Islam semble la plus cohérente historiquement. Si les prophètes ont été persécutés et que leurs messages ont souvent été rejetés, pourquoi les chrétiens considèrent-ils encore l’AncienTestament comme la parole infaillible de Dieu ? Il s’agit probablement de fragments de révélations divines mêlés à des falsifications et parfois même à des textes contraires à l’esprit divin.

      * Paul de Tarse affirme dans ses écrits qu’il a reçu ses enseignements de l’Évangile directement par révélation divine, et non par l’intermédiaire des apôtres ou d’autres disciples humains.

       
    • #3468144
      Le 21 décembre à 00:13 par ÀQuel.
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      Si Yahvé est un démon, Abraham ne servait pas le père de Jésus. Le père de Jésus aurait-il demandé à un homme d’égorger son fils, style juste pour voir si il est capable de tout et n’importe quoi.




      On dirait que vous ne célébrez pas la fête du mouton ! Cette fête commémore la leçon donnée par Dieu à Abraham : DIEU tout miséricordieux, rejette les sacrifices humains, pratiqués par les païens, et enseigne au contraire qu’Il est Celui qui pourvoit. En remplaçant l’offrande du fils d’Abraham par un mouton, Dieu montre que les sacrifices ne sont pas faits pour Lui, mais pour renforcer les liens entre les hommes et leur permettre de se nourrir dignement. C’est aussi une autorisation exceptionnelle donnée par Dieu de tuer des animaux, non par plaisir, mais dans un esprit de nécessité et de mesure, pour subvenir à nos besoins.

      René Girard enseigne que l’absurdité des sacrifices humains réside dans leur origine mimétique : ils sont un mécanisme archaïque de gestion des conflits et de canalisation de la violence collective, dévoilé et dénoncé par la révélation…
      Dieu condamne à jamais les guerres fratricides et affirme que la fête du mouton représente le seul sacrifice véritablement bénéfique pour l’humanité. Allez vient manger à la maison…

       
    • #3468407
      Le 21 décembre à 16:10 par Haute Patrie
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      @ ÀQuel

      C’est sûr que considérer l’AT majoritairement faux, Jésus non juif et le pire du pire Abraham comme servant Satan ébranlerait l’Islam de façon irréparable.

      Cherche tu la vérité ou le réconfort ?

      De toute manière, les religions monothéistes vont probablement disparaître, et pas dans des siècles...

      Si l’amour tel que l’aurait enseigné Jésus est la principale valeur qui guide nos actions, nous n’avons besoin d’aucune religion, d’aucun enseignement, wallou, nada, que tchi.

      Pour L’histoire du sacrifice, j’avais bien compris la morale de l’histoire. Et tiens en répondant je m’aperçois que pour moi respecter Dieu c’est respecter ses valeurs, ce qui disqualifierait de facto Abraham qui a envisagé d’égorger son fils.
      Par contre, considérer que respecter Dieu c’est être totalement soumis et s’exécuter même si cela choque notre socle de valeurs fondamentales est la leçon que cette histoire biblique nous donne, et correspond parfaitement à l’Islam dont la valeur première est, me semble t-il, la soumission.

      Sinon merci pour ton invitation. Je l’aime à toutes les cuisson l’agneau, mais contrairement au bœuf, je le préfère bien cuit.

      PS : Ma réponse à M.Guyenot a été censuré, peu m’importe, par contre j’espère qu’elle lui a été transmise.

      PS Bis : C’est peut-être tout simplement l’Amour, Dieu.

       
  • #3467311
    Le 18 décembre à 20:34 par Kiki
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    Guyénot avait encore raison ! Merci pour ce clou final au cercueil du satanisme médiatique.

     

    Répondre à ce message

  • #3467393
    Le 19 décembre à 06:36 par Beatitudini
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    Humblement... et je ne suis catholique que par mon éducation.
    ‌Faut-il, face à ces questions importantes, se résoudre à l’alternative marcionisme/sionisme ?
    On peut se reporter à Matthieu 5.17 : "Ne croyez pas que je sois venu anéantir la Loi, ou les Prophètes ; je ne suis pas venu les anéantir, mais les accomplir." avec les éclairages d’appoint fournis par le contexte des béatitudes (j’y reviendrai) et d’autres : Luc 16:17, Jean 8:5, Actes 6:13, 18:13, 21:28.
    Mais qui interprétera le fameux "Il faut rendre à César..." comme un manifeste politique en faveur de l’occupation Romaine en Palestine ?
    Le sens des deux propositions me semble proche : on ne saurait combattre efficacement un pouvoir indigne si, du point de vue même de ce dernier, notre intégrité morale prête le flanc à des reproches.
    Un être aussi intègre que le Christ peut, lui, apporter le scandale, par exemple en introduisant "des Grecs dans le Temple" Actes 21:28 (il n’est pas question de sandwiches)

     

    Répondre à ce message

    • #3467604
      Le 19 décembre à 17:55 par VaeVictis80
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      "Je ne suis pas venu abolir la moi, mais l’accomplir"
      Oui, mais laquelle ?
      Celle des scribes et pharisiens dont le père est le diable.
      L’ancien testament auquel nous nous réfèrons est-il le même que celui que le Christ vient accomplir.
      Les traducteurs de la septante n’auraient-ils pas fait quelques petites modifications ?

       
    • #3467828
      Le 20 décembre à 09:39 par paramesh
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      on peut voir ça comme l’action de Marx remettant la dialectique hégélienne à l’endroit, soit en remettant la primauté du concret sur l’abstrait. pas besoin de détruire pour construite, il suffit de changer de paradigme, ce qui est aussi un saut dialectique.

       
    • #3468147
      Le 21 décembre à 00:39 par ÀQuel.
      D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

      Dans l’Ancien Testament, il est clairement affirmé qu’il est impossible de se fier pleinement à l’authenticité des messages laissés par les prophètes précédents, comme cela est explicitement écrit :

      2 Chroniques 36:15-16 :
      "Yahvé, le Dieu de leurs pères, leur envoya des messagers de bonne heure, car il voulait épargner son peuple et sa demeure ; mais eux se moquaient des envoyés de Dieu, méprisaient ses paroles et raillaient ses prophètes."
      Jérémie 26:20-23 :
      Ce passage relate l’histoire d’Urie, un prophète tué pour avoir prêché un message impopulaire.

      Il est vrai que l’expression "Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu" (Matthieu 22:21) a souvent été interprétée comme une séparation entre l’Église et l’État, notamment dans le contexte moderne de la laïcité en France, surtout après la loi de 1905. Toutefois, avant cette date, il est difficile d’imaginer que les Français aient vu dans cette phrase une justification explicite de la laïcité !!

      En réalité, cette déclaration de Jésus semble davantage répondre à un piège tendu par les Pharisiens et les Hérodiens, qui cherchaient à le piéger politiquement. Jésus esquive leur question sur le paiement des impôts à Rome en soulignant la distinction entre l’autorité civile (César) et l’autorité divine (Dieu), sans directement remettre en cause l’occupation romaine. Cette réponse vise à éviter l’accusation de rébellion contre l’Empire tout en affirmant la primauté de la souveraineté divine !! Les juifs qui voulaient que les romains s’occupent de Jésus ont dû être déçu par sa réponse savante !!

      Quant à l’inscription "Roi des Juifs" placée sur la croix de Jésus par les Romains, il ne s’agissait pas nécessairement d’une moquerie, bien que cela ait pris cet aspect dans le contexte de l’humiliation publique. Elle peut aussi être vue comme une accusation politique : les autorités romaines voulaient montrer que Jésus était prétendument un prétendant au trône juif, ce qui aurait pu inciter des tensions avec l’Empire. Dans ce sens, cela renforce l’idée que Jésus était perçu comme un danger potentiel pour l’ordre établi.

       
  • #3467577
    Le 19 décembre à 16:02 par Victor
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    Ruse subtile et à l’apparence séduisante.

     

    Répondre à ce message

  • #3468158
    Le 21 décembre à 02:37 par Charles L.
    D’où vient la haine ? La pieuvre et le panier de crabes

    Cette haine ne peut pas être expliquée rationnellement comme provenant d’une cabale secrète de Gentils blancs, issus des milieux chrétiens protestants (WASP) ou catholiques.



    Bien sûr que si, bien sûr que si... D’ailleurs, l’Eglise oeuvre avec détermination contre les meilleurs intérêts de l’Europe. Elle souhaite ainsi, ardemment, le déferlement de l’Afrique subsaharienne sur le vieux continent. Cela prendra le temps que ça prendra. Et pour cela, elle a longuement réfléchi à un nouveau péché capital : Le péché contre les migrants. (octobre 2024)

    Quant à la Franc Maçonnerie, issue du monde chrétien, elle a toujours prêché l’universalisme avec autant de force que l’Eglise. Le B’nai Brith ne fait que demander ce qu’on lui accorde immédiatement. (loi Gayssot). Puisque ces gens puisent leur origine d’un même livre.

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents