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Damien Viguier et Bruno Gollnisch – Le devenir de l’enseignement en France

La section Île-de-France d’E&R a accompagné Damien Viguier chez Bruno Gollnisch pour un entretien autour du devenir de l’enseignement en France.

 

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26 Commentaires

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  • Merci pour cet échange très instructif.
    La seule manière de nous sortir de ce cauchemar est de prier le ciel pour que ces institution s’effondrent. Après on pourra les reconstruire sur des bases plus saines.

     

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  • Dans notre société -spectacle fondée sur le désir, le savoir est un obstacle à l’épanouissement de l’individu jouisseur. La plupart de toute façon, iront trimer au Mc Do ou finiront magasinier dans un entrepôt…

     

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  • Reprenez les matières enseignées d’il y a 50 ou 60 ans et comparez avec les mêmes d’aujourd’hui, et vous verrez que leur niveau a chuté. Et évidemment, la compétence fait défaut, ajoutée à une culture générale de base absente, ça donne des diplômés qui sont nuls et qui hélas, exercent dans des métiers à risques.

    D’autre part, le savoir étant le pouvoir, on comprend pourquoi l’ignorance , l’abrutissement, la propagande sur les masses fonctionnent à fond.

    Ça n’est pas pour rien que les écoles privées sont le plus recherchées.

     

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  • #3180276

    Autant les sujets sont sérieux, autant la précision et la bonne humeur se conjugue à merveille.

    Un réel plaisir que d’écouter cette petite joute avec, faut-il le rappeler, deux esprits solides et d’un autre niveau que les plateaux TV parasités.

    Ça nous change des Enthoven et de la Hanouna’s band.
    Un rdv sur ce modèle de table ronde est-il amené à se reproduire ?

     

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  • #3180401

    à contrario de Gollnish, je dirai que le "réactionnaire" c’est plutôt Viguier. Je m’explique, mais brièvement. Viguier "penche" pour la pédagogie mais avec une pointe de sel anarchiste (sel parfois nécessaire), Gollnish est plus près des réalités "réelles" car il est + âgé, donc moins enthousiaste devant le nouveau ou le pseudo-nouveau. Certes le bon médecin c’est plutôt celui qui a l’intuition juste et pas son manuel de pathologie dans la tête, mais s’il n’a pas parcouru de bout en bout la pathologie son intuition ne lui tombera pas du ciel. Gollnish parle du pilote d’avion, c’est pareil. Il faut un savoir magistral mais venant d’un maitre qui sait provoquer le débat et pas le stériliser. Alors bien sur, se pose le problème de la masse. Il y a trop d’étudiants... de bas niveau ! Chevènement et ses 80% d’une classe d’âge au bac ça ne veut rien dire. C’est pas 80% qui compte c’est le niveau des 80%. Pour conclure : le débat est trop superficiel et les protagonistes trop différents. C’était d’ailleurs inévitable. Peut être que ça contente la direction de ER mais ça n’apporte rien à la problématique de l’enseignement. Il faudrait hélas tout foutre en l’air car le système est moisi jusqu’à l’os. Une "grande école" ne se fonde pas sur la décision d’un état (comme sous Napoléon) mais sur l’excellence des participants qui s’établissent eux mêmes en "grande école" dans... l’école ! Je suis très grec je l’avoue. Allumer un feu c’est pas remplir un seau. L’excellence se suscite et se justifie de ses propres succès.

     

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  • #3180462

    Vu les résultats consternants dans tous les classements internationaux il serait temps aussi d’admettre que l’éducation nationale française a échoué à sa mission. Quand va-t-on regarder la catastrophe en face et l’admettre ? La réalité de l’école française c’est qu’ils ont réussi l’exploit, après 8 heures par jour assis sur une chaise 5 hours par semaine pendent 13 ans, d’arriver à ce qu’on en sorte plus con que quand on y est entré.

    Grâce aux méthodes pédagogiques révolutionnaires des génies du ministère de l’"éducation nationale", l’école rend dans presque 100% des cas inculte violent et stupide.

    Ne savent pas faire une phrase sans 5 fôtes mais 100% de réussite au bac ????

    Le village Potemkine de l’instruction avec des profs qui croient que Mitterand est toujours vivant et que les années 80 ne sont pas finies. 40 ans de retard excusez du peu.

     

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  • Parmi les tabous liés à l’enseignement, outre la mixité, il y a également les études des filles. Non pas que les filles ne soient pas capables d’études supérieures, évidemment, mais cela les détournent de leur devoir d’état, qui est d’être mère, et elles prennent la place des hommes. C’est un tel tabou que même les écoles catholiques traditionnalistes se font un point d’honneur (contraintes, certes) de mettre en avant la poursuite d’étude des filles.

    Autre tabou : l’école laïque et obligatoire. L’école n’a pas a être laïque, mais elle n’a pas non plus à être obligatoire, étant donné qu’elle n’est qu’une délégation des parents pour instruire leurs enfants.

    Encore un tabou : le travail des enfants. Il n’est pas mauvais de commencer à faire travailler les enfants progressivement dès le plus jeune âge (à 4 ans par exemple), dès que leurs capacités le permettent et dans la limite de ce qu’elles permettent, tout en continuant à les instruire. A noter qu’à 14 ans nous ne sommes plus des "enfants"... Autrefois les études supérieures commençaient après le certificat d’étude primaire, avant que Giscard n’impose le collège pour tous. A 12 ans on était déjà dans la vie active. À l’heure où on parle (à tort certes) de la nécessité de travailler plus longtemps, on pense à repousser l’âge de la retraite mais l’entrée dans la vie active est toujours plus tardive.
    A l’inverse, l’apprentissage peut se faire toute la vie, alors que dans la mentalité française ce sont souvent quelques années d’études théoriques qui conditionnent notre position de manière figée.

    Autre tabou encore : l’école maternelle. La maternelle est inutile sur le plan scolaire (c’est essentiellement de la garderie, tout au plus de l’éveil), scandaleuse sur le plan moral (c’est une substitution du rôle maternel, comme son nom l’indique) et désastreux sur le plan familial, affectif et psychologique (en quelques mots : on ne fait pas des adultes forts ni des familles soudées en séparant les enfants de leur mère précocement). Je ne parle même pas de la crêche.
    Autrefois l’école commençait à 6 ou 7 ans et c’était très bien comme ça.

    Mais ces considérations ne sont pas très compatibles avec les valeurs de la République, le programme de l’éducation nationale, les exigences de la PMI, les recommandations de l’UNICEF, etc, toutes ces organisations bienveillantes.

    PS : il y aurait un élément à soulever dans la spécificité de l’éducation à la française, c’est le poids de l’héritage janséniste dans la pédagogie.

     

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  • Le niveau est pitoyable, un gamin de 12 ans qui avait le certificat d’étude il y’a 60ans écrivait mieux, comptait mieux et s’exprimait mieux qu’un bac +2,3 voir 5 d’aujourd’hui, c’est catastrophique et je le crains, irréversible...

     

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  • Brighelli pour le secondaire, et plus encore Philippe Nemo pour la dimension plus administrative, sont très précieux pour comprendre en détail le processus de dissolution finale d’un Mamouth, constamment honni au cours de l’histoire. Mais qui avançait malgré tout. Fabriquer des citoyens libres, des ouvriers et des employés qualifiés ou des consommateurs hypnotisés sont des projets contradictoires. Le grand paradoxe souligné également ici est que la massification au lieu de lisser davantage les inégalités a encouragé des stratégies de contournement. Puisqu’on ne peut pas tous monter dans l’ascenceur, le mieux est de le détruire. On pense au sourire de ceuxs qui pourront se louer des chaises à porteurs, fabriquer des treuils sur mesure voir s’envoler directement en hélicoptère. Évidemment les autres sont absolument certain désormais de rester en bas, on de devenir même des spéléologue. La culture de masse et des médias a bien sûr sa part la dedans. Comment imaginer lutter contre Hollywood ou Netflix avec des professeurs déconsidérés et dotés d’armes en mousses, sans aucune autorité, ni morale, ni institutionnelle. Il faut que les rares établissements d’élites encore sains redynamisent les autres. C’est possible pour l’enseignement supérieur, en purgeant les touristes et ceux qui dans leur vingtaine ont plus besoin d’un tour des compagnons de France ou des vendanges que d’une année de digressions inattentives sur Hegel et la fin de l’Histoire. J’ajoute qu’on regarde avec envie les allemands ou les nordiques à raison pour l’aspect purement intellectuelle ou technique, mais ce sont plutôt les anglais qui ont le meilleur modèle, biensûr abîmé lui aussi par la modernité nihiliste. Mais on cherche davantage a former des caractères sans négliger l’expérience, le sport, l’idéal des voyages. Soit le modèle des lumières écossaises. On lit des tas de livres et ensuite on va expérimenter ce qu’on a lu par l’expérience, et ensuite on revient au études plus pointues quand on s’est éprouvé par confrontation à la nature.

     

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  • #3192115

    LIRE OU RELIRE :

    Eloge de l’ignorance

     

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