3/4
Après 60 ans, faute d’apporter des solutions techniques à ces problèmes toujours pas résolus (…), le « débat » tourne à un affrontement caricatural de civilisation où l’on reproche à ceux qui souhaitent plus de clarté d’être des « obscurantistes » ne faisant pas « confiance à la science »… Que l’on trouvera forcément des solutions, mais quand ? A quel prix ?
Là, ils commettent une lourde erreur car le seul problème de l’énergie solaire est le stockage (pas d’éléments rares pas de problèmes majeurs de recyclage des modules, simplicité, souplesse, etc.).
Mais combien est dépensé pour faire avancer la recherche sur ce stockage ? Les mêmes professeurs es nucléaire ne seraient-ils pas confiants en la science pour trouver ces solutions de stockage de l’électricité ?
Ce point crucial montre qu’au-delà de la technologie et du coût, le vrai paradigme de l’énergie est à chercher ailleurs, du côté du contrôle par quelques uns des besoins du monde entier.
Et le prétexte de l’indépendance énergétique est bien faible quand on sait que toute la filière nucléaire dépend de ressources en minerai venant d’ailleurs (des pays sous contrôle d’une Franceafrique…).
On devine peu à peu les vraies raisons de ce choix : préserver les oligopoles de filières toutes puissantes car qui dit stockage efficace de l’électricité dit fin du système centralisé de production d’électricité, mais aussi et peut-être surtout, la fin de l’archi-prédominance des Oil & Gas qui dessinent les frontières de la zone MENA(1) depuis plus d’un siècle… et qui risquent leur perte totale d’influence.
A tel point que même elles se sont mise à promouvoir le solaire, mais pas le solaire décentralisé au service des citoyens, celui, centralisé, derrière des km de grillage barbelé des déserts du nord de l’Afrique pour laquelle, une fois de plus ils projettent le futur à leur convenance.
Ces groupes mondialisés préserveraient ainsi leur position de « dealers » de l’énergie incontournables. Peu importe si l’on refait les mêmes erreurs que dans le passé : délocaliser dans des zones à risques, ils feront leur marché à l’installation de milliards de dollars d e matériels, aux gouvernements européens de payer plus tard si l’outil de production leur échappaient…
Il me semble temps de se poser les bonnes questions sur notre avenir énergétique : la structuration du secteur est-elle durable ?
Répondre à ce message