1, 2, 3, 4, 5... 12. Douze fourgons de CRS, pour prévenir d’éventuels débordements lors d’un rassemblement de... 25 personnes. Soit au moins 5 CRS par manifestant : le dispositif policier était « légèrement » surdimensionné, hier matin, pour encadrer la manifestation anti-Front national organisée devant la mairie de secteur frontiste des 13e-14e arr. de Marseille, fief du sénateur Stéphane Ravier.
Les syndicats (FSU 13, Solidaires 13, CGT) qui ont lancé cet appel pour protester contre la tenue à Marseille de l’université d’été du Front national ne sont pas parvenus à mobiliser. « Aujourd’hui, les partis politiques et les syndicats ne sont plus crédibles », estime Hazem, militant antifasciste, l’un des organisateurs d’une deuxième manif, à la place Castellane dans l’après-midi... qui n’a guère plus mobilisé : 3 à 400 personnes rassemblées pour crier leur opposition à « un parti dangereux, qui n’est toujours pas comme les autres, même s’il ne scandalise plus grand monde ».
Bien peu de jeunes, pourtant, derrière ces banderoles. « Je vois ces têtes chenues que nous sommes devenus. Quand nous étions jeunes, le ciel était beau et les lendemains allaient chanter », dira au micro, un militant de gauche plein de nostalgie.
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