La destruction du patrimoine religieux n’est pas qu’une affaire de culte : avec lui, ce sont les garants de la continuité de notre histoire qui disparaissent.
Au cours des siècles, des hommes ont bâti non pour eux-mêmes mais pour rendre grâce à Dieu. La belle terre de France a vu se dresser des milliers d’oratoires, de chapelles, d’églises, de cathédrales, œuvres communes à tout un peuple où chacun des gestes de ces bâtisseurs contenait une parcelle d’éternité.
Depuis la loi de 1905, les édifices religieux appartiennent au domaine public mais restent affectés au culte. Nous sommes ainsi passés d’une culture du culte au culte de la culture dans l’indifférence totale d’une société qui se veut moderne et considère cela comme une évolution logique du temps.
Comment accepter sans rien dire, alors que le repas gastronomique des Français et les fest-noz sont protégés par l’Unesco, que la plupart de ces édifices ne soient même pas protégés au titre des monuments historiques (c’est ainsi le cas dans le Pas-de-Calais, où, sur les 1 100 clochers, 90 % des églises et de leur mobilier ne sont pas protégés). Où sont nos priorités ? Quelles sont nos valeurs ?
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