Mauvaise semaine pour l’extrême-gauche française. Samedi dernier à Lyon, un commando, pourtant lourdement armé, d’une centaine de militants anarchistes, en route pour attaquer le local identitaire La Traboule, a eu la désagréable surprise de croiser en chemin une cinquantaine de supporters de football un peu turbulents. Bilan de l’explication : plusieurs blessés graves chez les farouches guerriers du pseudo-antifascisme et une fuite éperdue des plus rapides en direction de CRS goguenards.
Curieusement, le site d’informations « anti-fasciste » REFLEXES n’a toujours pas publié d’article à ce sujet. On a pourtant connu ses rédacteurs beaucoup plus réactifs lorsqu’il s’agit de dénoncer et de fliquer les militants qualifiés « d’extrême-droite ». Ainsi la récente manifestation nationaliste du 8 mai à Paris a-t-elle fait l’objet d’un reportage complet, paru dès le lendemain. On peut y voir pris en photo presque tous les visages des 700 manifestants. Du beau travail de flic.
Alors pourquoi ce silence de REFLEXES sur cette raclée de Lyon qui bat tous les records puisque les anarchistes ont réussi le tour de force de prendre une fessée, alors qu’ils avaient la puérile prétention d’en donner une, et de se mettre à dos la gauche locale, que ce soit le PS ou le Front de gauche, lasse de voir débarquer dans ses cortèges ces trublions, tout de noir vêtus, armés jusqu’aux dents et qui insultent les journalistes.
A vrai dire, nous ignorons la raison de ce silence. Mais une explication est possible et même probable. Nul besoin d’avoir un diplôme en analyse littéraire pour constater que les articles du site sont, pour la plupart, écrits par le même personnage. Ils portent la marque du même esprit fin, à l’ironie subtile, qui sait ce qu’il faut écrire, au besoin en mentant, afin de créer dissensions et troubles chez ses ennemis.
De là à déduire que cet individu avait, ces jours-ci, d’autres occupations, il n’y a qu’un pas. Nous le franchirons d’autant plus volontiers que, depuis le début de cette semaine, l’auteur de ces articles de délation est identifié. Le sait-il ? Est-ce la raison pour laquelle il hésite à reprendre la plume ? Là encore, nous l’ignorons. Une chose est sûre : il va devoir désormais agir au grand jour et sortir de l’anonymat. Tel est pris qui n’arrêtait pas de prendre.
Cet individu n’est nullement un inconnu. Son nom est Denis Schérer (photos). Ce journaliste de 52 ans a déjà commis quelques ouvrages sur les mouvements patriotes sous le pseudonyme de René Monzat. En 2003, le politologue et historien des idées Pierre-André Taguieff n’avait pas hésité à le qualifier de « délateur professionnel », estimant même qu’il se prévaut abusivement du titre de « chercheur ». Il est exact que Denis Schérer voue aux idées identitaires une haine farouche, quasi clinique, et que ses talents s’exerceraient mieux au sein d’une police politique de l’ex Europe de l’Est que dans la rédaction d’un journal républicain.
Comment Denis Schérer a-t-il été identifié ? Très simplement. En attendant de vous en dire plus sur le petit Denis-René, qui depuis de nombreuses années, s’applique à dénoncer, mentir et calomnier anonymement sur REFLEXES, nous vous laissons apprécier ci-dessous sa plastique avantageuse. Ces photos ont été prises le 8 mai dernier à Paris. Pendant que René Monzat prenait des photos des manifestants nationalistes, Denis Schérer était lui-même photographié. Et vice-versa.
Souris Denis-René, pour une fois, c’est toi sur la photo !