Afin d’illustrer les 31e JMJ 2016, qui ont lieu à Cracovie en Pologne, nous avons d’abord choisi de vous montrer cette vidéo du diocèse de Créteil (94, France), remarquable à plus d’un titre. Il faut un œil exercé pour y trouver trace éclatante du catholicisme éternel. On oscille entre la vidéo d’une agence de voyages et un clip de dance mondial.
Sans oublier la fameuse danse qui fait le tour du monde :
Moins culturel, et heureusement plus informatif, le reportage de la chaîne française KTO en date du lundi 25 juillet 2016, où apparaît dans la bouche de la présentatrice l’expression « faire mémoire » :
« Certains ont pu se rendre en pèlerinage dans les grandes sanctuaires ou faire mémoire aux victimes de la Shoah au camp d’Auschwitz-Birkenau ou de Maïdanek »
Deux millions de jeunes de 187 pays convergent vers Cracovie, attendant le pape François, qui arrivera le 27 juillet :
« Un cœur miséricordieux trouve un endroit ou un refuge pour ceux qui n’ont pas de maison ou qui ont perdu leur maison. Un cœur miséricordieux est capable de construire une maison et une famille pour ceux qui ont été contraints d’émigrer », a déclaré le souverain pontife. Et d’ajouter : « Un cœur miséricordieux s’ouvre pour accueillir les réfugiés et les migrants ».
Des JMJ sous le signe de la miséricorde
Les observateurs auront noté l’appel non voilé à accueillir les migrants de la part du premier des chrétiens, rejoignant en cela le diktat mondialiste incarné et promu par Georges Soros. Pour ce qui est des principes de base, par exemple l’évangélisation, relativement en perte de vitesse (elle a été assimilée par la gauche médiatique à une forme d’impérialisme dans les pays pauvres), « 20 000 tests de quotient vocationnel » ont quand même été distribués aux jeunes.
Une communauté juive très présente à ces 31e JMJ
Le résumé de la journée de jeudi 28 juillet par le correspondant de France 24 :
« Ce sont des mots prononcés avec grande force à un moment où dans un contexte d’insécurité internationale, la méfiance envers l’étranger monte dans certains sections de la population parfois exprimée par un soutien à des partis politiques d’extrême droite. C’est donc dans ce contexte que le pape François visiterait le camp d’extermination allemand d’Auschwitz, vendredi. Il va prier en silence dans le camp, il a demandé à tout le monde de respecter un silence total. Seulement une prière sera lue en polonais et en hébreu. Ensuite le pape aura la possibilité de rencontrer des survivants d’Auschwitz, des représentants de la communauté juive de Cracovie d’aujourd’hui ainsi que des Polonais qui ont sauvé des juifs pendant la guerre car ils sont nombreux. »
À l’heure où des pseudo-terroristes assassinent, sous le regard goguenard des dirigeants politiques, des civils dans la rue et un prêtre dans son église, il semble que l’église, par la voix de ses représentants, a plus qu’un mot (miséricorde) à apporter aux croyants et aux non-croyants.
Si le pardon, entre les hommes et entre les communautés, est nécessaire pour continuer à vivre, malgré les plaies et les blessures, personne ne demande que les prêtres soient armés pendant leur office, mais beaucoup de catholiques fervents ne veulent pas non plus que l’église s’enlise dans la temporalité pour singer l’agenda mondialiste, dont on voit les conséquences dramatiques chaque jour, et qui touchent aujourd’hui l’église. Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes...
L’église est mise à rude épreuve, mais ça, elle en a l’habitude, depuis 2 000 ans. L’église de France n’a pas que vocation au martyr. Le message du Christ n’est pas que soumission aux forces du présent. Au contraire.