Un discours un peu compassé dans la forme mais dont la sincérité est probablement réelle. Certains juifs n’acceptent pas d’être assimilés au lent génocide palestinien qui dure depuis des décennies et s’accélère désormais à coups de blocus d’eau, de nourriture et d’électricité mais aussi de bombes. Malheureusement ces juifs ne représentent qu’une minorité qui ne pèsera guère dans la balance sioniste qui se déchaîne.
La communauté juive de New-York se rassemble pour protester contre les attaques israéliennes sur Gaza soutenues par les États-Unis ..
"Bonsoir, 2,2 millions de personnes vivent dans une prison à ciel ouvert, dont la moitié sont des enfants. Honnêtement, en ce moment, c'est un de… pic.twitter.com/3rNxQGrgpd
— Tribune Populaire (@TribunePop23) October 14, 2023
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La preuve par l’OMS :
Evacuation orders by Israel to hospitals in northern Gaza are a death sentence for the sick and injured
As the @UN's agency responsible for public health, the World Health Organization (WHO) strongly condemns Israel's repeated orders for the evacuation of 22 hospitals treating… pic.twitter.com/lTFIsmLRe0
— World Health Organization (WHO) (@WHO) October 14, 2023
Traduction E&R
Les ordres d’évacuation des hôpitaux du nord de la bande de Gaza donnés par Israël sont une condamnation à mort pour les malades et les blessés
En tant qu’agence des Nations unies responsable de la santé publique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) condamne fermement les ordres répétés d’Israël d’évacuer 22 hôpitaux traitant plus de 2000 patients hospitalisés dans le nord de la bande de Gaza. L’évacuation forcée des patients et du personnel de santé ne fera qu’aggraver la catastrophe humanitaire et de santé publique actuelle.
La vie de nombreux patients gravement malades et fragiles est en jeu : les patients en soins intensifs ou sous assistance respiratoire, les patients sous hémodialyse, les nouveau-nés en couveuse, les femmes souffrant de complications de grossesse et d’autres encore risquent tous une détérioration imminente de leur état ou la mort s’ils sont forcés de se déplacer et s’ils sont privés de soins médicaux vitaux pendant l’évacuation.
Les établissements de santé du nord de la bande de Gaza continuent de recevoir un afflux de patients blessés et s’efforcent de fonctionner au-delà de leur capacité maximale. Certains patients sont traités dans les couloirs et à l’extérieur, dans les rues avoisinantes, en raison du manque de lits d’hôpitaux.
Forcer plus de 2000 patients à se déplacer vers le sud de Gaza, où les établissements de santé fonctionnent déjà au maximum de leur capacité et sont incapables d’absorber une augmentation spectaculaire du nombre de patients, pourrait équivaloir à une condamnation à mort.
Les directeurs d’hôpitaux et le personnel de santé sont maintenant confrontés à un choix déchirant : abandonner les patients gravement malades au milieu d’une campagne de bombardements, mettre leur propre vie en danger en restant sur place pour traiter les patients, ou mettre en danger la vie de leurs patients en essayant de les transporter vers des installations qui n’ont pas la capacité de les accueillir.
Dans leur grande majorité, les soignants ont choisi de rester sur place et d’honorer leur serment de professionnels de la santé de "ne pas nuire", plutôt que de risquer de déplacer leurs patients gravement malades lors d’évacuations. Les professionnels de la santé ne devraient jamais avoir à faire des choix aussi impossibles.
En outre, des dizaines de milliers de personnes déplacées dans le nord de la bande de Gaza cherchent à se réfugier dans des espaces ouverts à l’intérieur ou autour des hôpitaux, qu’ils considèrent comme des refuges contre la violence et pour protéger les installations d’attaques potentielles. Leur vie est également menacée lorsque les établissements de santé sont bombardés.
Des rapports vérifiés font état de la mort d’agents de santé et de la destruction d’établissements de santé, ce qui prive les civils du droit fondamental à des soins de santé vitaux et est interdit par le droit humanitaire international.
L’OMS demande à Israël d’annuler immédiatement les ordres d’évacuation des hôpitaux du nord de la bande de Gaza et appelle à la protection des établissements de santé, du personnel soignant, des patients et des civils.
L’OMS réitère également ses appels à l’acheminement immédiat et sûr de fournitures médicales, de carburant, d’eau potable, de nourriture et d’autres aides humanitaires à Gaza par le point de passage de Rafah, où l’assistance vitale, y compris les fournitures sanitaires de l’OMS qui sont arrivées plus tôt dans la journée, attend actuellement d’être acheminée.