Des milliers de chauffeurs de taxi en grève ont provoqué jeudi matin en France d’importantes perturbations lors d’opérations escargot menées dans plusieurs villes de province et dans la région parisienne.
Les quatre fédérations (Fnat, FNTI, FFTP, FNDT) et une intersyndicale parisienne protestent contre une modification de la loi sur le transport des malades, qui risque, selon eux, de mettre leur métier en péril, en particulier en zone rurale.
Les représentants des 55.000 taxis de France dénoncent également la concurrence déloyale exercée, selon eux, par les véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) et les motos-taxis.
Une délégation a été reçue à la mi-journée au ministère de l’Intérieur pour une réunion associant les ministères de la Santé et du Tourisme, a indiqué la Fnat.
En fonction des propositions qui leur seront faites, les organisations détermineront avec leurs adhérents soit la fin des manifestations, soit la reconduction du mouvement pour vendredi, précise-t-elle dans un communiqué.
Les chauffeurs manifestent contre l’article 44 de la nouvelle loi de financement 2013 de la Sécurité sociale qui a introduit des procédures d’appels d’offres pour les transports des malades assis.