L’Albanie a refusé d’accueillir sur son sol une partie des armes chimiques syriennes en vue de leur destruction, rapportent les médias internationaux.
"Il est impossible pour l’Albanie de s’impliquer dans cette opération", a déclaré le premier ministre albanais Edi Rama cité par les médias.
Les médias ont annoncé début novembre qu’une partie de l’arsenal chimique syrien serait très probablement détruite en Albanie, le pays qui avait lui-même détruit ses armes chimiques avec l’aide des Etats-Unis.
Le Parti démocratique d’Albanie (opposition) a adressé une requête au parlement du pays sur l’organisation d’un référendum consacré à la destruction d’armes chimiques syriennes sur le sol albanais. De nombreuses actions de protestations se sont déroulées partout dans le pays.
Le Conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) adoptera un calendrier de démantèlement de l’arsenal chimique de Damas le 15 novembre.