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Désastre aux César, S45 E05 : Brad Pitt pose un lapin, Bardot soutient Polanski

La soirée s’annonce chaude...

 

 

 

 

On en a rêvé, Brad Pitt l’a fait : l’acteur-réalisateur du film ultrasioniste World War Z vient d’achever la 45e cérémonie des César qui était déjà bien mal partie. Pensez donc, Alain Terzian, le grand producteur français, y a été mis à bas par la révolte des femmes et des homos – on résume la war –, les 4700 votants estimant que les 47 membres du jury des César n’étaient pas représentatifs des nouvelles donnes culturelles.

 

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Ceci n’est pas une chambre funéraire, c’est la photo de la page d’accueil du site officiel de l’Académie des César...

 

Au fait, pourquoi Brad, qui devait recevoir un César d’honneur comme Robert Redford l’an dernier, a-t-il jeté l’éponge ? Parce que ça sent le furet ! L’affaire Polanski, ses 12 nominations pour son film sioniste (cherchez le lien), les manifs de féministes, le crime de viol impuni, tout ça fait désordre et on sait combien l’image compte pour ces pétochardes de mégastars américaines.

 

 

Lambert Wilson a résumé le problème dans Paris Match :

« Je plains Florence Foresti, qui doit gérer le cas Polanski, les défections et les tensions, et probablement réécrire ses textes constamment... »

Il est vrai que Brad a fort à faire avec son fils Maddox (à ne pas confondre avec le Maalox qui replâtre l’estomac des ulcérés), un Maddox manipulé par sa folle de mère qui lui a fait croire que papa était violent pour une demi-torgnole dans sa vie, une tarte en 19 ans (il est né un mois avant le 11 septembre 2001). Un classique dans les cas de divorce, l’autorité du père étant instrumentalisée en violence par la mère, une mère qui ne bosse plus et qui lorgne sur la fortune de l’ex. Un aperçu de la dingo alcoolique au dernier degré avec ses deux mômes adoptés, Zahara et Maddox :

 

 

Voilà pour la partie américaine du sujet. On attend samedi 29 février pour voir si les 12 nominations du J’accuse de Polanski vont se transformer en statuettes, et en même temps on s’en tape puisque toute cette cérémonie ne veut rien dire : le cinéma français, sous la coupe des réseaux de pouvoir, les fameuses minorités agissantes, est en train de sombrer dans le totalitarisme idéologique et dans la crise économique durable, les deux étant évidemment liés.

La cerise sur le gâteau moisi, c’est BB qui vient apporter son soutien à Polanski :

 

 

« Depuis plusieurs jours, on me pose cette question : viendrai-je ou ne viendrai-je pas à la cérémonie des César. La question que je pose est plutôt la suivante : comment le pourrais-je ?
Le déroulé de cette soirée, on le connaît à l’avance. Des activistes me menacent déjà d’un lynchage public. Certains annoncent des démonstrations devant la salle Pleyel. D’autres comptent en faire une tribune de combat contre une gouvernance décriée.
Quelle place pourrait-il y avoir, dans ces conditions déplorables pour un film dont le sujet est la défense de la vérité, le combat contre l’injustice, la haine aveugle et l’antisémitisme ? »

Justement, Polanski a annoncé dans ce communiqué qu’il n’assistera pas à la remise des prix, cela évitera quelques mauvais jeux de mots de la Foresti ou des manifestations intempestives de féministes antiviol, avec en prime le sempiternel discours des intermittents qui se foutent de la gueule du ministre de la Culture (du viol ? Ha ha ha) en exercice, cette année c’est ce pauvre Riester.

Coincé par les deux injonctions contradictoires, la féministe et la sioniste, il a essayé de s’en sortir...

 

 

Le maccarthysme culturel s’effondre sur lui-même

Cette débandade généralisée vient couronner une bonne décennie de chute qualitative du genre. On a beau chercher, le cinéma français ne produit plus d’œuvres, plus de grands films, plus de films qui marquent leur époque. La bien-pensance qui ruisselle de toute cette grande famille consanguine a eu raison de l’originalité, du talent, de l’audace.

C’est pas de chance pour Nicolas Bedos qui vient défendre son film La Belle Époque, un des succès de 2019 avec près de 2 millions de spectateurs. Il se répand dans Le Figaro en marchant sur des œufs... féministes :

« Je suis né d’un père qui m’emmenait tout petit dans les meetings, les manifs, les émissions de débats, j’ai été biberonné par Desproges, Coluche, Higelin, Bretécher, Halimi... Rien ne m’effraie. Pour autant, je constate que la situation est inédite car, autour de moi, les gens s’agressent, s’invectivent. D’autres ont peur, se censurent, se défilent, travestissent leur pensée de peur des répercussions éventuelles. C’est la première fois que je vois ça. Et pour cause, la révolution féministe actuelle est un cri du cœur, un moment fort, qui ne supporte pas la réserve, le débat, la nuance. Le moindre « oui mais » est perçu comme une opposition réactionnaire. Il y aurait beaucoup à dire sur les vertus et les dangers de la moralisation de l’expression artistique, sur la synthèse entre l’œuvre et l’artiste, la déflagration du cadre juridique. Mais ce que j’entends dépasse toute discussion, c’est une émotion qui appelle l’adhésion absolue par respect pour les victimes d’abus qui durent depuis des siècles. Cette séquence est donc à la fois formidable et particulièrement violente. »

Lui appelle ça la révolution féministe, nous le maccarthysme culturel (« d’autres ont peur »), qui est beaucoup plus vaste puisqu’il englobe l’homosexualisme et le socialo-sionisme. Tout cela forme la matrice conceptuelle de ce cinéma mort-né, puisque idéologiquement soumis. Et dans un sens non populaire !

Et en cas de victoire, demande Lena Lutaud du Figaro ?

« Je ne verserai pas dans l’ironie bravache, comme le redoutent ou l’espère quelques-uns ! J’ai pris acte de la nature passionnelle et viscérale de ce mouvement. J’ai aussi noté qu’en tant que “mâle blanc”, ma voix était totalement décrédibilisée ! (Rires) Elle serait de toute façon inaudible et malvenue. Je me contenterai donc modestement de parler de mon film et du bonheur incroyable qu’il nous a tous apporté. »

Pour payer cet emprunt, on va passer la bande-annonce de son film :

On rêve ou Dolfi se fait gifler à la fin de la bande-annonce ?

À bas les César !

 






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81 Commentaires

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  • #2397981

    J’irai tout de même voir ce film, pour me faire une opinion sur la seule qualité du cinéaste, mettant de côté toute autre considération.
    Une question de principe.

     

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  • #2397994

    Savoir "séparer" l’homme de l’œuvre ? Tiens... pourquoi serait-ce normal pour certains et pour d’autres, hors de question ? Par exemple un humoriste qui n’en serait pas un ? La vérité c’est que ce petit monde se permet d’aller contre le bon sens quand ça lui plaît.
    Mais grand malaise quand même hier soir... Les journaux ce matin en deviennent schizophrènes et prennent des pincettes pour poser la moindre virgule. Les guillemets et le conditionnel fleurissent. La peur de l’ antisémitisme règne. On a pris moins de gants avec un vieil auteur il y a peu.
    La vérité ? On ne sépare pas l’œuvre et la personnalité d’un véritable grand homme. Tout parle en sa faveur, ses positions, ses choix, ses agissements, ses réalisations. Nous en connaissons certains, n’est-ce pas ? Polenski n’en fait pas partie.
    Il ne s’est d’ailleurs pas déplacé pour venir chercher son césar. Bien trop peur pour assumer. C’est donc un César en douce, avec des personnes qui quittent la salle et d’autres qui se démettent... Assez pitoyable.

     

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    • Le lascar n’est ni « l’auteur » de cette saga historique biaisée, ni le producteur : ce n’est donc pas « son » choix si l’on considère le pourquoi de la sortie de ce film et l’on pourrait même rajouter, vu les casseroles du gonze, que sa tribu pourrait lui enlever le collier d’immunité s’il ne s’exécutait pas ; il n’a(urait) donc pas le choix. Plus loin, il ne semble pas prendre position et reste pour le moins prudent avec les évènements, dans la réalisation. Il m’étonnerait aussi que le gaillard l’ait réalisé dans le but d’obtenir un César, mais plutôt pour renouveler son sauf-conduit.
      Le seul à se fourvoyer de mon point de vue, c’est l’oscarisé Dujardin qui tweete au loin le « J’accuse » de Zola prenant feu, cependant qu’il ne monte pas au feu, réellement, comme l’exemple qu’il tend à nous faire avaler, pas plus que son réalisateur, sur cette affaire, n’assume les accusations - dont il est l’objet depuis des lustres - par sa présence devant ses accusateurs, afin de purger sa peine (et celle des autres), auquel cas contraire il n’y aurait pas tout ce tintamarre.
      Mais le lieutenant-colonel Picquart, ici incarné, n’aurait-il pas eu tous les renseignements ?

      Eh, Brice de Nice, prends ta planche et emmène ton pote en ski, ta troupe de clowns pour postuler aux Oscars avec votre film : que l’on rigole...

       
  • #2397998

    Les dés sont jetés et le message est passé !
    Net et sans bavure. Cinéphiles du monde entier, que ça vous plaise ou non, Polanski is the king. (Et pas seulement qu’en cinoche)
    C’est comme ça ! On n’importune pas, on ne juge pas, quoi qu’il ait fait, quelqu’un qui a tellement souffeeeeeert. Et si ce n’est lui, c’est donc ses frères. Ça compte quand-même !

    Et si vous êtes assez cons pour regarder les Césars ou l’ Eurovision, cela indique votre niveau intellectuel. Et donc insuffisant pour pouvoir vous permettre de poser un jugement, surtout négatif. And the winner is him ! Ite missa est !

     

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  • #2398215

    À en croire la presse régionale wallonne, la comédienne Fanny Ardant, prend ouvertement la défense de Violanski. Elle déclare son amour pour le pervers sexuel.

    Seuls les intolérants et les jaloux, verront dans ce "ardant" soutien, un élan de solidarité parfaitement... communautariste...

    Ce qui démontre que contrairement à ce qu’on croit, que tous les artistes, ne prêchent pas nécessairement, dans le sens du bien. C’est ça le pluralisme !

     

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  • #2398343

    il y a des mecs qui à 20 ans passent le BAC ou termine leur apprentissage...il y en a d’autres qui goûtent , suite à un braquage ou une cambriole voir pire, à la cabane...Le truc c’est de leur demander , 50 ans plus tard, si ils sont toujours pareil dans leur tête... Je sais pas si cela à été demandé au Roman.. Concernant le cas Polanski, quand je vois le profil des personnes qui le critiquent , j’ai presque envie de le trouver sympa...

     

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  • #2398365

    Ouais et bien de toute manière une célébrité est une chienne des oligarques donc promotion canapé ou pas sa revient au même.

    Les oscars ou césars c’est comme les médailles de la légion d’honneur. Celui qui est sale et qui lèches des fions l’emporte. (sa m’étonne pas, que beaucoup se barre de la porcherie)

    Les oligarques doivent misé sur les générations futur pour aimé la merde qu’ils produisent. (mais bon je doute car chaque année la laideur des célébrités et la médiocrité du travail s’améliore).

     

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  • #2398824

    La sculpture resemble à l’événement et vis versa : une vraie m.... !

     

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  • Je suis le seul a avoir eu un grand sourire et ouvert le paquet de pop-corn quand les zombies passent par dessus le mur de Jérusalem dans World War Z ?

     

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  • #2399142
    Le 2 mars 2020 à 00:16 par Coloscopie et petits fours
    Désastre aux César, S45 E05 : Brad Pitt pose un lapin, Bardot soutient (...)

    Il me tarde un film sur Yavhe interprété par Vincent Mac Doom au nom de l’inclusivité ou un sur Moshe Dayan interprété par Omar Sy au nom du vivre ensemble ou une série sur l’irgoun avec Mohamed Ludovic Zahed ou même un remake de Les Rescapés de Sobibor avec dans les rôles de Luka, Stanisław Szmajzner, Karl Frenzel et de Leon Feldhendler , un certain Aaron Philip, Munroe Bergdorf, Mykki Blanco ou Magloire au nom du pas d’amalgame

     

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  • A tous les décérébrés (je parle même pas des hystériques à chignon) qui disent qu’il est normal d’associer "l’homme" à son oeuvre et donc de ne pas lui donner de césar.
    le césar du meilleur réalisateur n’a rien à voir avec l’homme...c’est un métier pour ceux qui l’ont oubliés :
    http://www.cpnef-av.fr/metiers-real...
    Ou est l’homme la dedans ? la catégorie c’est le césar du meilleur réalisateur, pas du meilleur homme.....quel rapport avec l’homme ? qui ce souci de savoir si votre plombier va en boite à touze le week end ou va violer des castors dans la foret ?? quel rapport ?

     

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