La soirée s’annonce chaude...
Devant la salle Pleyel où va s’ouvrir la Cérémonie #Cesar2020 pic.twitter.com/NKqvDPRzxT
— Marine Turchi (@marineturchi) February 28, 2020
On en a rêvé, Brad Pitt l’a fait : l’acteur-réalisateur du film ultrasioniste World War Z vient d’achever la 45e cérémonie des César qui était déjà bien mal partie. Pensez donc, Alain Terzian, le grand producteur français, y a été mis à bas par la révolte des femmes et des homos – on résume la war –, les 4700 votants estimant que les 47 membres du jury des César n’étaient pas représentatifs des nouvelles donnes culturelles.
- Ceci n’est pas une chambre funéraire, c’est la photo de la page d’accueil du site officiel de l’Académie des César...
Au fait, pourquoi Brad, qui devait recevoir un César d’honneur comme Robert Redford l’an dernier, a-t-il jeté l’éponge ? Parce que ça sent le furet ! L’affaire Polanski, ses 12 nominations pour son film sioniste (cherchez le lien), les manifs de féministes, le crime de viol impuni, tout ça fait désordre et on sait combien l’image compte pour ces pétochardes de mégastars américaines.
Lambert Wilson a résumé le problème dans Paris Match :
« Je plains Florence Foresti, qui doit gérer le cas Polanski, les défections et les tensions, et probablement réécrire ses textes constamment... »
Il est vrai que Brad a fort à faire avec son fils Maddox (à ne pas confondre avec le Maalox qui replâtre l’estomac des ulcérés), un Maddox manipulé par sa folle de mère qui lui a fait croire que papa était violent pour une demi-torgnole dans sa vie, une tarte en 19 ans (il est né un mois avant le 11 septembre 2001). Un classique dans les cas de divorce, l’autorité du père étant instrumentalisée en violence par la mère, une mère qui ne bosse plus et qui lorgne sur la fortune de l’ex. Un aperçu de la dingo alcoolique au dernier degré avec ses deux mômes adoptés, Zahara et Maddox :
Voilà pour la partie américaine du sujet. On attend samedi 29 février pour voir si les 12 nominations du J’accuse de Polanski vont se transformer en statuettes, et en même temps on s’en tape puisque toute cette cérémonie ne veut rien dire : le cinéma français, sous la coupe des réseaux de pouvoir, les fameuses minorités agissantes, est en train de sombrer dans le totalitarisme idéologique et dans la crise économique durable, les deux étant évidemment liés.
La cerise sur le gâteau moisi, c’est BB qui vient apporter son soutien à Polanski :
Roman Polanski pic.twitter.com/1ZD8nWxj4k
— BRIGITTE BARDOT (@brigitte_bardot) February 27, 2020
« Depuis plusieurs jours, on me pose cette question : viendrai-je ou ne viendrai-je pas à la cérémonie des César. La question que je pose est plutôt la suivante : comment le pourrais-je ?
Le déroulé de cette soirée, on le connaît à l’avance. Des activistes me menacent déjà d’un lynchage public. Certains annoncent des démonstrations devant la salle Pleyel. D’autres comptent en faire une tribune de combat contre une gouvernance décriée.
Quelle place pourrait-il y avoir, dans ces conditions déplorables pour un film dont le sujet est la défense de la vérité, le combat contre l’injustice, la haine aveugle et l’antisémitisme ? »
Justement, Polanski a annoncé dans ce communiqué qu’il n’assistera pas à la remise des prix, cela évitera quelques mauvais jeux de mots de la Foresti ou des manifestations intempestives de féministes antiviol, avec en prime le sempiternel discours des intermittents qui se foutent de la gueule du ministre de la Culture (du viol ? Ha ha ha) en exercice, cette année c’est ce pauvre Riester.
Coincé par les deux injonctions contradictoires, la féministe et la sioniste, il a essayé de s’en sortir...
César : si Roman Polanski obtenait le prix du meilleur réalisateur "ce serait un symbole mauvais", pour Franck Riester, le ministre de la Culture pic.twitter.com/34C9NeiWoo
— franceinfo (@franceinfo) February 28, 2020
Le maccarthysme culturel s’effondre sur lui-même
Cette débandade généralisée vient couronner une bonne décennie de chute qualitative du genre. On a beau chercher, le cinéma français ne produit plus d’œuvres, plus de grands films, plus de films qui marquent leur époque. La bien-pensance qui ruisselle de toute cette grande famille consanguine a eu raison de l’originalité, du talent, de l’audace.
C’est pas de chance pour Nicolas Bedos qui vient défendre son film La Belle Époque, un des succès de 2019 avec près de 2 millions de spectateurs. Il se répand dans Le Figaro en marchant sur des œufs... féministes :
« Je suis né d’un père qui m’emmenait tout petit dans les meetings, les manifs, les émissions de débats, j’ai été biberonné par Desproges, Coluche, Higelin, Bretécher, Halimi... Rien ne m’effraie. Pour autant, je constate que la situation est inédite car, autour de moi, les gens s’agressent, s’invectivent. D’autres ont peur, se censurent, se défilent, travestissent leur pensée de peur des répercussions éventuelles. C’est la première fois que je vois ça. Et pour cause, la révolution féministe actuelle est un cri du cœur, un moment fort, qui ne supporte pas la réserve, le débat, la nuance. Le moindre « oui mais » est perçu comme une opposition réactionnaire. Il y aurait beaucoup à dire sur les vertus et les dangers de la moralisation de l’expression artistique, sur la synthèse entre l’œuvre et l’artiste, la déflagration du cadre juridique. Mais ce que j’entends dépasse toute discussion, c’est une émotion qui appelle l’adhésion absolue par respect pour les victimes d’abus qui durent depuis des siècles. Cette séquence est donc à la fois formidable et particulièrement violente. »
Lui appelle ça la révolution féministe, nous le maccarthysme culturel (« d’autres ont peur »), qui est beaucoup plus vaste puisqu’il englobe l’homosexualisme et le socialo-sionisme. Tout cela forme la matrice conceptuelle de ce cinéma mort-né, puisque idéologiquement soumis. Et dans un sens non populaire !
Et en cas de victoire, demande Lena Lutaud du Figaro ?
« Je ne verserai pas dans l’ironie bravache, comme le redoutent ou l’espère quelques-uns ! J’ai pris acte de la nature passionnelle et viscérale de ce mouvement. J’ai aussi noté qu’en tant que “mâle blanc”, ma voix était totalement décrédibilisée ! (Rires) Elle serait de toute façon inaudible et malvenue. Je me contenterai donc modestement de parler de mon film et du bonheur incroyable qu’il nous a tous apporté. »
Pour payer cet emprunt, on va passer la bande-annonce de son film :