Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Destruction méthodique de la pensée

Les Français font de plus en plus de fautes de grammaire

La maîtrise des règles de référence, et plus particulièrement celles de grammaire, a baissé au cours des cinq dernières années, selon le Baromètre Voltaire.

Les Français sont décidément fâchés avec l’orthographe. Et selon un baromètre paru jeudi dans Le Parisien, la tendance n’est pas à une amélioration. Cette étude se base sur les résultats à un test proposé dans le cadre du Projet Voltaire, premier service en ligne personnalisé de remise à niveau. Depuis 2008, 2 millions de personnes ont suivi ce programme. Ainsi, en 2010, 5000 personnes ont été interrogées sur 84 règles d’orthographe jugées de référence. Résultat : ils ont obtenu une moyenne de 10,13 sur 20. Cinq ans plus tard, la note au même examen est à présent de 9,08 sur 20. Cette tendance est certes à relativiser, le nombre de participants à ce test ayant dans le même temps bondi pour s’établir à près de 85.000 en 2015.

En première ligne : les règles grammaticales. C’est dans ce domaine que le niveau a le plus baissé. « Les Français retiennent plus facilement les règles lexicales que les règles grammaticales, et pour cause : il est plus aisé de mémoriser l’orthographe d’un mot, indépendamment du reste, que de prendre en compte les liens qu’entretient ce mot avec les autres en mobilisant des connaissances », expliquent les auteurs du baromètre. Les « élèves » éprouvent plus particulièrement des difficultés quand il est par exemple question d’accorder un participe passé suivi d’un infinitif ou de différencier indicatif et conditionnel. Il faut en moyenne près de 10 exercices aux participants du programme Voltaire pour déterminer s’il faut écrire « je ferai » ou « je ferais ».

Lire la suite de l’article sur lefigaro.fr

Sur le travail de sape de l’Éducation nationale,
chez Kontre Kulture :

La rigueur de la langue, à découvrir chez les auteurs classiques
avec Kontre Kulture :

 






Alerter

55 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #1205333
    Le 11 juin 2015 à 21:48 par Georges 4bitbol
    Destruction méthodique de la pensée

    Première victime : le pseudo-journaliste Aziza, dont l’orthographe est aussi indigente que la pensée.

     

    Répondre à ce message

  • #1205370
    Le 11 juin 2015 à 22:31 par Romano
    Destruction méthodique de la pensée

    Dire qu’il y a 100 ans on était plus intelligents ! Nouvelle preuve que Darwin disait de la m... !

     

    Répondre à ce message

    • #1205539
      Le Juin 2015 à 08:29 par jedgreen
      Destruction méthodique de la pensée

      Mais l’évolution ce n’est pas forcément évoluer vers le "meilleur". C’est juste s’adapter à son environnement.
      Et quand votre environnement comprend une école de merde, vous avez un niveau de merde.
      La théorie de l’évolution s’en sort donc renforcée.

       
    • #1205572
      Le Juin 2015 à 10:02 par howakhan
      Destruction méthodique de la pensée

      d’accord romano...darwin était un agent de l’empire..chargé de trouver des justifications à posteriori de la démence , de la sauvagerie, de la barbarie de celui ci...
      genre je te tue et je te vole mais je me pardonne...je n’y suis pour rien , la preuve : ???? le gros singe vole la banane des autres........

       
  • #1205395
    Le 11 juin 2015 à 23:07 par MagnaVeritas
    Destruction méthodique de la pensée

    Combien de décennies que la déséducation antinationale échoue dans son rôle malgré les dizaines de milliards injectés dans cette pseudo-institution ?

     

    Répondre à ce message

  • #1205444
    Le 12 juin 2015 à 00:19 par Paul
    Destruction méthodique de la pensée

    Quand à la télé au cours d’un reportage en Afrique on interroge un africain on est souvent étonné de constater qu’il s’exprime dans un français plus pur que celui des gens de l’hexagone . C’est touchant et réconfortant .

     

    Répondre à ce message

  • #1205480
    Le 12 juin 2015 à 02:07 par Zizijeanmerd
    Destruction méthodique de la pensée

    Sur les forums de discussion ou les réseaux sociaux, si vous reprenez un intervenant pour une faute grammaticale assez lourde, vous vous faites traiter de nazi de la grammaire, argument imparable pour justifier l’idiocratie ambiante......

     

    Répondre à ce message

  • #1205497
    Le 12 juin 2015 à 03:42 par Beubeu la frite
    Destruction méthodique de la pensée

    L’important, c’est de continuer à faire baisser les heures de français en primaire, comme on le fait depuis trente ans, parce qu’on manque d’analphabètes dans les bétaillères publiques du secondaire. Et que le contrôle de la population exige des sacrifices de la part des pauvres (cf. Brighelli, bien relayé sur E&R).

    "C’est le moment d’apprendre à coder" (en python ou en html, pour commencer), comme dirait Najat.

    Il faut aussi bien sûr continuer à recruter, dans le public toujours, des aimables plaisantins sous-éduqués en guise d’instituteurs-trices (incapables d’écrire un mail sans fautes quand ils s’adressent aux parents d’élève - et qui vous sermonnent tranquillement quand vous le leur faites remarquer, parce que vous remettez leur "statut en jeu").

    Snif ;(

     

    Répondre à ce message

  • #1205516
    Le 12 juin 2015 à 06:56 par Langelet
    Destruction méthodique de la pensée

    S’il faut réduire les (nombreux) problèmes de l’orthographe du français par les pratiquants de celle qui fut une belle langue, je la condenserai ainsi :



    Méconnaissance de l’infinitif et confusion avec le participe passé



    Moi, qui ne suis pas de souche, je ne peux que déceler ce manque fondamental dès que la personne utilise un verbe du 1er groupe.
    Ma femme, prof d’allemand, se demandait comment faire pour faire comprendre certaines articulations à ses élèves. Je lui donnais la clé en lui disant de leur apprendre l’infinitif en français, car comment voulez-vous vous y retrouver dans une autre langue si vous ne savez même pas ce que vous dites et comment cela s’articule ?
    On se plaindra que les français sont mauvais en langues étrangères. Encore faut-il qu’ils sachent parler la leur...
    Dans pas longtemps, vu l’évolution de l’Education nationale, le style texto sera admis en classes, si vous connaissez bien la théorie du Genre, ça suffira.

     

    Répondre à ce message

    • #1205591
      Le Juin 2015 à 10:43 par listener
      Destruction méthodique de la pensée

      Très juste. Et d’autant plus que la langue allemande aime l’infinitif, l’être en soi, "l’Etre en tant qu’Etre" dirait Heidegger.

      On est surpris de constater qu’avec sa complexité, orthographe et grammaire françaises s’imposent. Par l’autorité d’un groupe de gens se prétendant les meilleurs, les académiciens, qui ont fait en France une sorte de coup d’état sur le langage dont tout le monde rit mais qu’on admet. Il se sont arrangés pour qu’il y ait en France cette autorité diffuse et collective pour empêcher qu’un auteur ne s’impose individuellement. "Les autres peuples disent : Homère, Dante, Shakespeare. Nous disons : Boileau ! " écrivait rageusement Victor Hugo qui n’a pu parvenir lui-même que l’on dît du français qu’elle est "la langue de Hugo". La langue française n’est la langue de personne et on suggère qu’elle est donc la langue de tout le monde .. Elle n’a en effet pas de patronage évident. L’autorité sur la langue est diffuse. Elle n’a pas de référent.

      Et il suffit d’étendre les règles de la langue à l’histoire et à la politique. Les français n’aiment pas les "patronages". Politiquement aussi.

       
    • #1205641
      Le Juin 2015 à 12:51 par L’Australien
      Destruction méthodique de la pensée

      C’est exact, je rajouterai également la confusion avec les adjectifs possessifs et adjectifs démonstratifs.

       
  • #1205563
    Le 12 juin 2015 à 09:33 par oro
    Destruction méthodique de la pensée

    A contre-courant...Si la grammaire/syntaxe peut effectivement influer sur l’expression d’un raisonnement, en quoi l’orthographe influence-t-il les facultés mentales ? Qu’est-ce que l’orthographe (ortografe) si ce n’est l’utilisation du principe alphabétique afin d’écrire des mots parlés. Il faut bien admettre qu’en matière de dévoiement des principes élémentaires de cette méthode, le français a multiplié les cas particuliers à l’infini, jusques à venir souvent en contradiction(contradixion) avec elles. En fait pour ce qui regarde certains vocables spécifiques le dévoiement est tel qu’un étranger ne peut pas lire correctement. Redoublements de consonnes, lettres à multiprononciations, plusieurs lettres pour un même usage ect...ect...pas un mot sur dix qui ne soit également un piège par l’aberration orthographique qu’il renferme, et fait passer celui qui l’a ’mal écrit’ pour un imbécile alors que la chausse-trappe provient d’une absence de logique élémentaire chez ceux qui ont DÉCIDÉ de la façon dont il doit l’être. Pseudonime, adrèce, comentère, modéracion, aplicons, frencè corecte, entouziasme, axèpté...En Anglais, en Espagnol cette difficulté inepte n’existe pas. Le français écrit, sans avoir le mérite de l’idéographie chinoise, a transformé nombre de mots en autant de spécificités orthographiques inutiles et tyranniques, sans aucun lien avec leur sens. C’est à la limite de la perversité, du vice, et pour le coup, est-ce vraiment un hasard si c’est une des caractéristiques de la population où ce ’sport’ est pratiqué...Ne serait-ce pas un marqueur psychologique admettant un pouvoir arbitraire illimité ? Ce qui ressemblerait avec la manière dont on rend la ’justice’ à certaines époques, dans cet endroit du monde.

     

    Répondre à ce message

    • #1205618
      Le Juin 2015 à 12:13 par Gotfried
      Destruction méthodique de la pensée

      Je vous rejoins entièrement quand à l’absolue irrégularité de l’orthographe, que je ne maîtrise pourtant pas trop mal. Lisez un peu plus haut, j’ai moi-même posté un commentaire allant dans ce sens.

      Cependant, l’anglais est à peu près aussi horrible que le français quand aux infinies variations de prononciation d’une même graphie, et à l’arbitraire des prononciations. Pour l’illustrer, je vous renvois à cette petite vidéo :
      https://www.youtube.com/watch?v=tfRSvTSY0d4

      Systématiser le rapport entre graphie et prononciation faciliterait indéniablement l’apprentissage et la maîtrise du français. Vu que chaque son élémentaire ne serait transcrit que par une seule lettre, éventuellement accompagnée d’un signe diacritique (un accent, quoi), on se libérerait des lettres pour remplacer les diphtongues. Exemple : si tout son "ss" (de Seprent) s’écrit "s", et si tout son "qu" (de QUenelle) s’écrit "k", alors on libère le "c" pour l’utiliser comme "ch" (de CHat). Ainsi, on écrirait "cercé" pour "chercher", "kacé" pour "cacher" (à ne pas confondre avec "kasé" pour "casser", lui-même à ne pas confondre avec "kazé", pour "caser"). On aurait cependant des problèmes avec tout ce qui est "on", "en", "in", qui sont toujours retranscrits sous formes de diphtongues, et on conçoit mal comment les symboliser autrement, sinon à multiplier inutilement les signes diacritiques.

      On commencerait à avoir des grandes difficultés quand on en vient à la conjugaison. En effet, "mangé" et "manger" ses prononcent pareil, et parfois même "mangeais"/"mangeait"/"mangeaient" se prononcent de la même façon. Ce n’est pas censé être correct, mais on se comprend sans problème, et c’est "admissible" : j’ai un ami lyonnais qui prononce les mots très bizarrement comparativement à ce que j’ai toujours appris et entendu en région parisienne (lui dit "jône", et il se fout de ma gueule quand je dis "jaune", caricaturant mon "accent pointu"). Pour en revenir à la conjugaison, les marques écrites des temps nous sont quand même assez indispensables, sinon on se retrouverait avec tout au plus deux ou trois temps simples, et tous les autres temps devraient être composés.

       
    • #1205935
      Le Juin 2015 à 19:20 par noc
      Destruction méthodique de la pensée

      @gotfried

      l’ortographe des noms communs suffit amplement à entretenir l’indignation contre l’ineptie, prenez le dictionnaire, on y passe d’insoumission (en fait 2 c) à isotope (en fait un z) et dans l’absolue que lit-on içotope pour izotope, et inzoumicion pour inçoumicion sans parler de doublement imbécile de consones sans raisons intelligibles ou une quelconque logique. De plus il y a beaucoup trop de mots qui commencent par ’con’, ce qui finit par influencer gravement la situation globale.

       
  • #1205597
    Le 12 juin 2015 à 11:07 par listener
    Destruction méthodique de la pensée

    L’orthographe et la grammaire, en écrit, c’est très important mais c’est maîtrisable. Mais il est une chose plus difficile à maîtriser et plus large car elle intéresse aussi les analphabètes, qu’un de vos commentateurs évoque très justement et qui me paraît devoir être examinée attentivement : c’est la PRONONCIATION du français, et notamment de ses voyelles ! C’est là qu’on souffre !

    C’est le phénomène de la "aï-sation" qui ravage les ondes radiophoniques :

    On ne dit plus "liberté, égalité, fraternité" mais "libertai, égalitai, fraternitai" ! On ne dit plus "la rentrée des classes est terminée" mais "La rentrai dai classes ai terminai". Et parfois on a même droit à des "ai" prononcés "é" !!! Ha ! Je vé cassai le poste !" Vous entendai !

    "é" se prononce "é". Les finales "er" "ez"se prononcent "é" ! merde !

    Je pense (sans en être certain) qu’il s’agit d’une prononciation à l’anglaise du français car en anglais les voyelles mangent les consonnes tandis que le français est -comme le japonais - consonantique. Les consonnes arrêtent et encadrent les voyelles. .

    En tout cas, les mongoliens incultes qui causent dans le poste nous font savoir par leur prononciation qu’ils méprisent la langue française et qu’ils préfèrent nous donner le mal de mer en décrochant ainsi les voyelles de leurs amarres.

     

    Répondre à ce message

  • #1206036
    Le 12 juin 2015 à 21:51 par le ylar
    Destruction méthodique de la pensée

    Tous les lettrés (faut-il plutôt parler de bobos gavés ??) qui profitent de leur maitrise de la langue pour rire aux dépends de moins bien lotis, les pensant incapables de saisir la subtilité de leur "bons mots", sont une honte pour la culture française.
    Ils redoutent - ces clowns là - toute forme de réconciliation qui conduirait à plus de justice sociale craignant pour le statut usurpé de sachant.
    Pour ce que j’ai pu en voir (et en entendre) ils sont légion dans l’enseignement et c’est bien désolant.

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents