Comme vous le dites ce n’est qu’en apparences que la dérive des services de sécurité US débute le 11/09/2001.
Prenez par exemple John O’Neill chef de l’antiterrorisme au FBI à partir de 1995. il fut un de ceux les plus résolus à traquer Oussama Ben Laden et vit régulièrement ses investigations entravés par ses supérieurs notamment son enquête sur l’attaque du USS Cole ou l’ambassadeur US au Yémen refusa de collaborer. En 96, Jamal al-Fadl, un des associés de Ben Laden, témoigna et détailla le réseau Al Qaeda suite à sa défection. Mais le département d’Etat refusa de lister l’organisation comme terroriste.
Convaincu que ses supérieurs ne coopéraient pas avec ses efforts, il démissionna écœuré.
Fin aout, O’Neill accepta un poste dans la sécurité au WTC.
Plusieurs agents du FBI ont contacté l’avocat David Schippers en 2001 car ils savaient qu’un attentat aller frapper Manhattan avec des avions de ligne employés comme projectiles. Ils ont tenté d’empêcher l’attaque mais furent débarqués de l’affaire par leurs supérieurs et menacés de poursuite par le National Security Act s’ils parlaient. Schippers contacta alors le cabinet du ministre John Ashcroft mais on ne donna pas suite…
En 2002, Robert Wright Jr, un ancien du FBI depuis douze ans s’est manifesté pour accuser ses supérieurs d’avoir bloquer et dérailler ses investigations qui auraient pu empêcher les attaques du 11/09. Selon lui certains de ses supérieurs ont intentionnellement saboté ses tentatives d’attraper des suspects. On lui ordonna de se taire et le menaça d’actions disciplinaires. Mais il porta plainte pour atteinte aux droits du 1er amendement de la constitution et de sa liberté d’expression.