Cliquez sur les images pour vous procurer le gilet jaune « Canal historique » :
Cet article a été vu 24140 fois Popularité : 1 Commentaires : 29 |
AVERTISSEMENT !
Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :
- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe
Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.
Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.
Suivre les commentaires sur cet article
Qui sont ces anthropologues affirmant que le troc n’existait pas car ne marche pas ? Je ne sais pas si c’est moi qui a mal compris mais une telle affirmation est grotesque. Le troc de biens et services était la base des échanges économiques dans les sociétés ne connaissant pas l’usage de la monnaie ou entre les peuples utilisant la monnaie avec ceux n’accordant aucune valeur à cette dernière. Le troc était aussi courant dans le monde rural des sociétés connaissant la monnaie. Par exemple sur l’île de Taiwan les Chinois...échangeaient du riz, du fer, du sel, sucre... contre des peaux et de la viande de cerfs sika avec les aborigènes vivant dans les montagnes...en extrême-orient où coexistaient des civilisations marchandes complexes avec des sociétés primitives pour lesquelles le concept de monnaie n’avait aucun sens le troc était d’usage. Sur les îles mélanésiennes les peuples de l’intérieur des terres échangeaient avec les peuples de zones côtières des produits de la montagne (viande de gibiers...) contre des produits de la mer...
Les premiers colons européens en Amérique du Nord pratiquaient aussi beaucoup le troc avec les autochtones (échange de peaux de bêtes contre fusils, munitions...)
On notera aussi que le troc se pratiquait entre peuples différents, mais qu’à l’intérieur d’une même communauté, au sein d’un même clan on pratiquait le "don et contre-don"...c’est Kropotkine qui expliquait que dans un clan mongol le forgeron devait offrir ses services gratuitement à ceux qui le lui demandait. Les échanges commerciaux étant autorisés uniquement avec les gens extérieurs au clan.
Jusqu’avant la révolution industrielle il n’était pas rare que le commerce avec échange monétaire coexistait avec le troc. Quelque soient les peuples et zones de vie il existe toujours des produits qui sont désirés quelque part ailleurs qui peuvent être échangés contre des choses également désirables. Le désavantage du troc c’est qu’il limite les possibilités d’échanges et de thésaurisation et c’est pour cette raison qu’il finit toujours par être rapidement supplanter par un système d’échange basé sur la monnaie. La monnaie à l’avantage de considérablement étendre les possibilités commerciales, à une grande souplesse d’utilisation...il permet aussi à ceux qui ne produisent pas d’accumuler du capital financier qui offre la possibilité d’acquérir aisément du capital physique...mais le troc n’en est pas moins une pratique viable qui fut par ailleurs largement utilisée dans le passé.
C’est bien ce qu’on lui reproche : de permettre d’acquérir et de consommer des biens sans rien produire. Vous faites une grosse plus-value sur disons, un appartement, juste en spéculant alors que sa valeur intrinsèque n’a pas bougé, ça fait de vous un exploiteur puisqu’avec cet argent vous pouvez acquérir d’autres biens (donc le travail des autres) sans rien avoir produit vous-même.
Ce qui fait la valeur d’un bien c’est le temps de travail humain qu’il contient (Karl Marx). Il faut que le Toblerone représente autant de travail à produire que la Quenelle pour que le troc soit équitable. Mais là comment évaluer précisément la valeur-travail d’un bien dans un système de troc... ? D’où l’idée d’instaurer un étalon-travail dans l’Allemagne nationale-socialiste (J’ai bon ?)
@arthur
attention : la valeur travail doit etre combinee avec l’utilite. Tu peux mettre 100 heures de boulot dans un panier en osier alors que les gens peuvent se contenter d’un pot en terre cuite. La valeur travail est un des aspect de la question economique,l’utilite de ce qui est produit un autre : il faut etre en adequation avec la demande pour produire "utilement" quoique la demande se manipule surtout dans nos societes bouffees par la tele.
L’idée de troc telle qu’elle est vendue et telle qu’elle est comprise est une escroquerie intellectuelle. Les économistes le savent parfaitement et laissent le peuple dans l’ignorance.
1° L’idée de troc comme origine de l’idée de commerce vient conforter au 19e siècle le discours évolutionniste qui se propage dans les esprits : on parle en terme de progrès, et surtout d’amélioration ; et donc on essaie de tout expliquer par une succession de choix allant du primitif au moderne. C’est cette idée qui est fausse. Il est proprement impossible de créer une telle frise évolutive, car le troc existe en même temps que le crédit, et la valeur transférer dans des objets précieux. Cette prétendue évolution ne se vérifie nulle part.
2° L’idée de troc que l’on vend est généralement fausse, car il s’agit en réalité de dons, de cadeaux, ou parfois d’obligations, résultant d’entente et de promesses passées entre peuples proches ou étrangers. Si troc il y a, ça ne peut être un système où comme on le pense on déterminerait la valeur de chaque produit par rapport aux autres (c’est impossible) !
3° Pour aller plus loin, une petite lecture de Réné Guénon, "Autorité spirituelle et pouvoir temporel" ne ferait pas de mal : on y apprend que l’argent étant un système de confiance (foi), il est originellement placé sous l’autorité spirituelle, qui en délègue la gestion au pouvoir temporel, ce qui signifie qu’à la base le pouvoir temporel ne peut pas faire ce qu’il veut comme lancer des impôts inappriopriés sans demander l’aval de l’autorité spirituelle.
@goy pride
Je partage votre avis...
Je pense qu’elle voulait juste parler du fonctionnement interne à un groupe humain (ce que vous décrivez dans la deuxième partie de votre commentaire), qui, il est vrai, ne connaissait pas le troc, mais une forme de communisme primitif où tous participaient sans compter au fonctionnement de la communauté. La marchandise (dans sa forme primordiale le troc) semble être née du contact entre différentes communautés, qui ont trouvé plus intéressant d’échanger que de se voler et se tuer mutuellement (bien que l’apparition de l’échange n’ait pas entièrement enrayé le processus de vol et meurtre entre communautés). Ce qui a eu peu à peu pour résultat la quasi disparition des communautés réduites au seul niveau qu’est la famille (et encore... avec les contrats de mariage, le principe de mise en commun des biens et services est mis à mal).
Même si je peux en comprendre le concept, je pense qu’on est encore loin d’un vrai communisme (sans troc ni échange) universel... sauf s’il advient par retournement de situation brutal (effondrement total du monde de l’argent ou autre catastrophe...)
Et si la monnaie redevenait simplement un support permettant un troc assoupli ? (les besoins pouvant varier dans le temps et l’espace). Une économie de partage de la production et du temps de travail, produirait une société sans activité virale (banque, publicité...), et laissant plus de temps aux citoyens pour participer à la vie politique de la cité, ainsi qu’à l’épanouissement culturel (et sa qualité).
Et que peut-on donc proposer après ces constats ? Une solution logique, apparaissant en ayant poussé au bout les raisonnement, pourrait proposer :
un revenu universel distribuant l’équivalent de ce qui peut être consommé avec :
une monnaie de consommation détruite lors de son utilisation (comme un ticket de bus)
un contrat civique de participation à la production, sans ça, le revenu serait simplement "de base"
Ce qui implique un revenu dissocié du travail exercé par chacun.
Des livres, disponibles depuis peu gratuitement au format ePub pour continuer la réflexion. :
Les yeux ouverts
Kou l’ahuri
Les affranchis de l’an 2000 (roman exploratoire)
Que voilà une bonne petite prof !
Il nous en faut des comme ça. Merci à Dieudonné.
Cette sympathique et charmante dame , m’a fait rire quand elle a dit
« et qui sont-ils....... on a tout d’même une petite idée » (a 12’14")
Ouai m’dame, on a tous la même (idée)
Une très sympathique Suissesse au sourire radieux, qui explique très clairement. Merci pour le cours d’économie !
Tant qu’il y aura des personnes à vouloir travailler pour des pantalons à une jambe, le papier à de l’avenir ! Malheureusement ...
Les injustices viennent avant tout de la méchanceté des hommes. Jésus-Christ ne proposait pas de grandes idées ni de grande réforme économique. C’est chacun qui doit se réformer soi-même d’abord et alors tout le reste suivra.
Tout a fait d’accord. Comme Jesus nous l’a dit nous devons choisir entre servir Dieu ou Mammon.
Si chacun de nous decidions de servir Dieu d’abord et avant tout, cela resoudrait tous les grands problemes d’aujourdhui
Le troc existait dans les montagnes de Suisse (valais, j’y habite) jusqu’après la deuxième guerre mondiale à cause de la rareté de l’argent ; les lentilles séchées, les haricots séchés, les fèves séchées, les châtaignes, le seigle ......tous les aliments peu périssables faisaient office d’argent.
La dette publique est fictive, c’est une escroquerie organisée. Ce sont des constructions, des instruments de contrôle et d’asservissement.
La "dette publique" a été créée artificiellement par la loi "Pompidou-Rothschild" pondue en 1973 qui interdit à l’Etat d’emprunter à taux zéro. C’est cette loi traîtresse, votée dans tous les pays occidentaux à la même période, qui est à l’origine de la pseudo "crise" mondiale..Pour résumer nos 2000 milliards de dettes, ne sont que des intérêts d’intérêts d’intérêts...
La dette est un moyen(pour qui), personne ne peut contester ce fait, par contre beaucoup ne comprennent pas la finalité(pour qui), d’autres encore en sont conscients, mais font comme si c’était une arrivée céleste.