salut d’accord avec BMA re-regarde rendez-nous djizeus, ya du lourd, dès le début. Les raisons des critiques réservées viennent du fait que le spectacle Rendez-nous Jesus passe après le spectacle Mahmoud qui était une quenelle sidérale, un étalon de la quenelle. Il y avait des scènes hautes en couleur avec flonflons et tambours. Ici dieudo utilise le ton de la conversation qui parait simple. Les changements sont discrets mais chaque mot frappe fort. C’est ce qu’aurait fait Jesus, parler dans l’intimité et l’humilité, aimer celui qui souffre jusqu’à se sacrifier pour essayer de le libérer de sa prison, de son attachement par l’argent maléfique, qui le perd dans un monde infernal. (le spectacle commence par des coups de fouets, un garde crie : silence en cellule)
Le spectacle est créé au milieu des besoins de trésoreries et des empêchements municipaux de monter sur scène. Ce ne sont pas des excuses, ce travail est différent mais les grands thèmes sont là. Je dirais que dieudo se balade, sûr de lui, il force moins le trait et le ton. C’est une parenthèse, une reprise de souffle avant le changement, entre les tournées en car, la saisie de ses biens et le grand retour en salle avec Foxtrot.
ya le sketch sur DSK, quand même ! les interviews sur Jesus. le brigadier camerounais etc etc etc
"tais-toi, t’es une merde, écoutes-moi, déjà tu poses mal tes questions, t’es jeune et t’es con et en plus t’es journaliste, tu t’en sortiras jamais."
"Malgré ce flot d’insultes ininterrompu, notre Seigneur dis je te pardonne Berneim, car les insultes que tu m’adresses, en réalité tu les adresses à ta mère. La fin est de moi, je vous l’accorde"