En ce qui concerne la dernière vidéo, les 3 ordres comme ils le sont formulés par Pascal résument assez bien la confrontation d’un génie avec son temps, son époque, même si bien entendu aujourd’hui, il semble y avoir quelque chose en plus qui se joue, et qui nous fait penser que toute vérité n’est pas bonne à dire si derrière il n’y a pas un ptit billet à en tirer.
En définitive, quand dans la dernière vidéo, il nous apprend qu’ils sont tous d’accord avec lui mais que sa gloire ne pourra être en somme que posthume, l’essentiel est dit, la satisfaction d’un génie se situe avant tout dans ses pairs, pas dans le monde, pas dans les puissances charnelles, financières. Qu’il en soit ainsi, même si cela pourrait passer pour de l’ingratitude se révèle en définitive plutôt une forme de bénédiction puisque la gloire n’est pas trouvé ici dans ce monde. Et d’ailleurs il le signifie bien, il montre que ces blocages peuvent s’avérer une véritable épreuve, il est honnête là dessus, mais il dit aussi que tout cela finalement se dépasse, parce que l’intérêt au final n’est pas là, il est de faire ce qu’on croit devoir faire, il est de faire ce qui nous semble juste.
La distance infinie des corps aux esprits figure la distance infiniment plus infinie des esprits à la charité car elle est surnaturelle.
Tout l’éclat des grandeurs n’a point de lustre pour les gens qui sont dans les recherches de l’esprit. La grandeur des gens d’esprit est invisible aux rois, aux riches, aux capitaines, à tous ces grands de chair. La grandeur de la sagesse, qui n’est nulle sinon de Dieu, est invisible aux charnels et aux gens d’esprit. Ce sont trois ordres différant de genre. Les grands génies ont leur empire, leur éclat, leur grandeur, leur victoire, leur lustre et n’ont nul besoin de grandeurs charnelles, où elles n’ont pas de rapport. Ils sont vus non des yeux, mais des esprits, c’est assez.
Les saints ont leur empire, leur éclat, leur victoire, leur lustre et n’ont nul besoin de grandeurs charnelles ou spirituelles, où elles n’ont nul rapport, car elles n’y ajoutent ni ôtent. Ils sont vus de Dieu et des anges, et non des corps ni des esprits curieux : Dieu leur suffit.
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