Le député PS Julien Dray a convié samedi soir dans un bar parisien Ségolène Royal et Manuel Valls notamment, pour fêter son anniversaire sans les avertir de la présence de DSK parmi les convives, ce qui a provoqué leur départ.

Le député PS Julien Dray avait invité samedi soir dans un bar parisien Ségolène Royal, Manuel Valls et Pierre Moscovici notamment, pour fêter son anniversaire. Il les avait conviés sans les avertir de la présence de Dominique Straus-Kahn parmi les convives, ce qui a provoqué leur départ.

La nouvelle a été révélée samedi soir sur Twitter par le journaliste du Point, Saïd Mahrane, qui a posté sur son compte deux photos, l’une de DSK et l’autre de Manuel Valls, directeur de la communication de François Hollande. Ces photos ne les montrent pas ensemble.

Interrogé par l’AFP, on a expliqué au PS que Julien Dray fêtait son anniversaire dans un bar de la rue Saint-Denis, mais n’avait pas prévenu les autres invités de la venue de l’ancien directeur général du Fond monétaire international.

Selon le PS, en l’apprenant Ségolène Royal, Manuel Valls et Pierre Moscovici, directeur de la campagne de François Hollande, étaient repartis aussitôt et n’avaient "pas croisé" M. Strauss-Kahn.

Royal : "Dire que j’aurai rencontré DSK à cette occasion serait diffamatoire"

"Dire que j’aurai rencontré Dominique Strauss-Kahn à cette occasion serait diffamatoire", a prévenu Mme Royal, interrogée par l’AFP.

"Je suis allée dans ce bar avec ma fille fêter l’anniversaire de Julien Dray, nos enfants sont amis, mais je ne savais pas quue Dominique Strauss-Kahn était également invité. En l’apprenant, nous sommes tout de suite reparties et nous ne l’avons pas croisé", a-t-elle ajouté, en soulignant que M. Valls en avait fait autant. Elle a jugé "inadmissible" que Julien Dray ne lui ai rien dit avant.

A une semaine du deuxième tour et à un an du scandale du Sofitel à New York, où une femme de chambre, Nafissatou Diallo, a accusé d’agression sexuelle le directeur du FMI, alors favori des sondages pour la présidentielle, Dominique Strauss-Kahn est donc au coeur d"une nouvelle polémique, plutôt opportune pour la droite.

Sarkozy a demandé samedi à DSK de "s’expliquer avec la justice"

Nicolas Sarkozy a réfuté samedi 28 avril les accusations reprises par The Guardian relançant la thèse d’un complot politique à propos de l’affaire du Sofitel de Manhattan. Il a demandé à Dominique Strauss-Kahn de "s’expliquer avec la justice" et "d’épargner aux Français ses commentaires".

"Qu’en pleine campagne électorale, à une semaine du premier tour, M. Strauss-Kahn se mette à donner des leçons de morale et à indiquer que je suis seul responsable de tout ce qui lui est arrivé, trop c’est trop !", s’est emporté le chef de l’Etat.