Pour répondre à la question : "Pourquoi on se soumet ?".
Mon témoignage, qui va dans la réponse de Soral :
Depuis plus de dix ans, je n’arrête pas de m’opposer à tout ce qu’on veut nous imposer, au nom du bien commun et pour les générations suivantes, mais voilà, ça donne à chaque fois un groupe de 20 à 100 personnes qui sont d’accord avec moi, qui se trouve près de moi au moment où je le fais, mais qui ne font rien pour autant.
Ils approuvent, regardent voire grommellent si j’hausse la voix face à la mauvaise foi de la personne voulant nous imposer quelque chose, puis se rendorment paisiblement.
J’ai eu plusieurs fois l’impression d’avoir réveillé des groupes entiers, je veux dire, de les avoir reconnectés à eux-mêmes, mais cela a duré le temps d’un éclair, ils se sont ensuite rendormis et ont attendu, passivement, la suite des événements.
Niveau individuel c’est pareil, j’arrive à réveiller les gens quelques secondes, puis ils repartent dans leurs idées délirantes, que les médias et institutions ont mis dans leur tête et que leur observation du réel (quand ils daignent s’y mettre hein, c’est-à-dire en général entre deux loisirs) vient systématiquement contredire. Alors ils disent : "ah, on nous prend vraiment pour des cons ! c’est pas normal, c’est pas juste, on devrait faire ci, on devrait faire ça". Et puis c’est tout. Rien de plus. Pas d’action, même pas de tentative d’en mener une d’ailleurs, ils reprennent simplement le cours de leur vie, jusqu’au prochain micro réveil.
Qu’ajouter de plus ?
Pour ma part, j’en ai déduis trois choses :
que tout le monde ne pouvait pas comprendre et qu’il fallait s’adresser aux élites de ce pays et travailler localement
que derrière le "on devrait faire ci", "on devrait faire ça", chacun propose ce qui fonctionnerait pour lui, dans son quartier et sur son lieu de travail, les gens de bonne foi sont donc bons pour solutionner les problèmes qu’ils rencontrent dans leur quotidien mais pas pour solutionner les problèmes à un niveau plus abstrait, donc oui pour une démocratie locale, on en a besoin, mais non pour une démocratie à l’échelle nationale, là, il nous faut des gens fiables (qui servent le bien commun) et qui passent leur temps à faire ça (à travailler pour défendre, développer et protéger le pays)
que tout ceci ne peut s’articuler que sur une base commune, tant que chacun a sa propre définition du bien et du mal, ça ne pourra pas fonctionner, d’où la nécessité de revenir à la foi de nos ancêtres
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