Après l’agression lâche du petit peuple ossète par l’agent américain Saakhachvili, la Russie ne pouvait pas rester sans réagir, à regarder autour d’elle l’étau atlantiste se resserrer.
Il ne fallut pas longtemps à l’armée russe pour détruire une grande partie du potentiel militaire géorgien et voir détaler tels des lapins, les conseillers militaires américains et israéliens…
Saakhachvili, marionnette de la Maison Blanche, n’hésitant pas alors à donner dans le grandiloquent, parlant de génocide et comparant la Russie du duo Medvedev/Poutine à l’Allemagne hitlérienne…
Le président russe, Dmitri Medvedev, tout à fait conscient que la Georgie atlantiste renouvellera ses agressions envers les minorités ossètes et abkhazes dès que Washington en fera la demande, a préféré que son pays reconnaisse l’indépendance des deux républiques séparatistes qui en avaient fait la demande une semaine plus tôt. La marine russe en mer noire s’assurant que le blocus des côtes empêche l’Otan d’armer la Georgie par bateaux.
Six mois après l’indépendance du Kosovo, c’est la réponse de Moscou aux manigances atlantistes en Europe. Les Etats-Unis, habitués depuis trop longtemps à avoir les mains libres pour faire et défaire les politiques des nations, en sont pour leurs frais et se sont contentés de qualifier l’initiative russe « d’extrêmement regrettable » ce qui en dit long sur leur stupeur et sur l’état d’esprit d’une administration qui redécouvre l’échec après s’être cru invincible.
Promoteur de toutes les initiatives d’ingérence lorsque cela arrange la Maison Blanche, le menteur Kouchner n’hésite pas à brandir l’idée qu’une épuration ethnique se préparerait dans le Caucase. Autre laquais de l’oncle Sam et depuis toujours dans les mauvais coups destinés à faire s’entre-tuer les peuples d’Europe, le Royaume Uni a envoyé son ministre des affaires étrangères, David Miliband, afin de « former la coalition la plus large possible contre l’agression russe en Géorgie ».
Face à ce concert de menaces parmi les plus vils, émanant d’États ayant depuis la fin de la guerre froide bombardé et conduit à la ruine tous ceux qui s’opposaient à leurs projets malfaisants, on ne peut que saluer le courage du peuple russe qui, à travers son président Medvedev leur lance à la face : « Nous n’avons peur de rien, y compris d’une guerre froide. Bien sûr, nous ne la voulons pas ».
Une modération et un sens des relations multilatérales dont les états membres du bloc atlantiste feraient bien de s’inspirer !
Tous ceux qui pensent que la Russie se comporte en impérialiste devraient regarder les images de joie dans les rues ossètes et abkhazes et les comparer avec celles qui suivirent la « libération » de l’Irak par G. W. Bush !
E&R, le 27 août 2008
En complément : La Russie reconnaît l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud (+ Liens complémentaires)
Il ne fallut pas longtemps à l’armée russe pour détruire une grande partie du potentiel militaire géorgien et voir détaler tels des lapins, les conseillers militaires américains et israéliens…
Saakhachvili, marionnette de la Maison Blanche, n’hésitant pas alors à donner dans le grandiloquent, parlant de génocide et comparant la Russie du duo Medvedev/Poutine à l’Allemagne hitlérienne…
Le président russe, Dmitri Medvedev, tout à fait conscient que la Georgie atlantiste renouvellera ses agressions envers les minorités ossètes et abkhazes dès que Washington en fera la demande, a préféré que son pays reconnaisse l’indépendance des deux républiques séparatistes qui en avaient fait la demande une semaine plus tôt. La marine russe en mer noire s’assurant que le blocus des côtes empêche l’Otan d’armer la Georgie par bateaux.
Six mois après l’indépendance du Kosovo, c’est la réponse de Moscou aux manigances atlantistes en Europe. Les Etats-Unis, habitués depuis trop longtemps à avoir les mains libres pour faire et défaire les politiques des nations, en sont pour leurs frais et se sont contentés de qualifier l’initiative russe « d’extrêmement regrettable » ce qui en dit long sur leur stupeur et sur l’état d’esprit d’une administration qui redécouvre l’échec après s’être cru invincible.
Promoteur de toutes les initiatives d’ingérence lorsque cela arrange la Maison Blanche, le menteur Kouchner n’hésite pas à brandir l’idée qu’une épuration ethnique se préparerait dans le Caucase. Autre laquais de l’oncle Sam et depuis toujours dans les mauvais coups destinés à faire s’entre-tuer les peuples d’Europe, le Royaume Uni a envoyé son ministre des affaires étrangères, David Miliband, afin de « former la coalition la plus large possible contre l’agression russe en Géorgie ».
Face à ce concert de menaces parmi les plus vils, émanant d’États ayant depuis la fin de la guerre froide bombardé et conduit à la ruine tous ceux qui s’opposaient à leurs projets malfaisants, on ne peut que saluer le courage du peuple russe qui, à travers son président Medvedev leur lance à la face : « Nous n’avons peur de rien, y compris d’une guerre froide. Bien sûr, nous ne la voulons pas ».
Une modération et un sens des relations multilatérales dont les états membres du bloc atlantiste feraient bien de s’inspirer !
Tous ceux qui pensent que la Russie se comporte en impérialiste devraient regarder les images de joie dans les rues ossètes et abkhazes et les comparer avec celles qui suivirent la « libération » de l’Irak par G. W. Bush !
E&R, le 27 août 2008
En complément : La Russie reconnaît l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud (+ Liens complémentaires)