Le 12 février 2015, celui auxquels les médias confèrent le titre de « spécialiste de l’extrême droite », Jean-Yves Camus, tenait une conférence dédiée à Dieudonné et Alain Soral et organisée par l’Institute for the Study of Global Antisemitism and Policy (ISGAP), une organisation internationale dont le slogan est « combattre l’antisémitisme sur le champ de bataille des idées » et le président honoraire Elie Wiesel. L’occasion pour E&R Île-de-France de faire connaissance avec une certaine Lisa Sanchez, qui, dans le cadre de sa mission de surveillance des réseaux sociaux et de l’Internet pour la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (DILCRA), entretient des rapports très étroits avec Matignon...
La réponse de Jean-Yves Camus à la question posée dans la vidéo a été brève et, en substance, très prévisible : l’extrême droite refuse les règles du débat démocratique, donc il n’y a pas à débattre avec elle.
Après cette analyse fulgurante du « démocrate » Camus, l’organisateur reprendra le micro pour annoncer la fin de la séance de questions, ajoutant que dans un cadre universitaire la discussion reste possible, mais qu’avec l’extrême droite, discuter serait lui laisser « une plateforme »...
Notons pour terminer que Jean-Yves Camus, membre de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), est aussi un contributeur régulier du journal communautaire Actualité juive et que, pour ce qui est de ses convictions personnelles, il se définit ainsi dans une interview de 2008 pour la revue ProChoix de Caroline Fourest :
« Je suis un juif pratiquant, point. »