Jean-Pierre Elkabbach, le journaliste de la radio française Europe 1 qui a participé avec son confrère de TF1 à la réalisation de l’entretien avec Vladimir Poutine, a livré ce mercredi matin ses impressions de l’interview.
Selon lui, il s’agissait d’un « entretien tout à fait libre. Cela peut être surprenant », a indiqué le journaliste.
Elkabbach a expliqué que les journalistes étaient obligés d’attendre pendant de longues heures à la résidence de Poutine à Sotchi, car avant cet entretien, Poutine préparait « sa rencontre avec François » (Hollande, ndlr), avec qui « il a une relation de confiance ». Cette longue attente n’était pas du tout une tentative du dirigeant russe d’intimider les journalistes, a souligné Elkabbach.
« Ni Poutine, ni son entourage n’ont cherché à connaître les thèmes des questions. Et j’en connais des dirigeants français qui pourraient prendre de la graine. L’entretien s’est déroulé de part et d’autre sans préalable, sans conditions et sans tabou. Vladimir Poutine a accepté de répondre à toutes les questions que nous lui avons posées avec Gilles Bouleau », a ajouté Jean-Pierre Elkabbach sur l’antenne d’Europe 1.