Le candidat du mouvement En Marche ! multiplie les déclarations polémiques. Après la culture française qui n’existerait pas et la colonisation qui serait un crime contre l’humanité, ou du moins contre « l’humain », Emmanuel Macron persiste.
Le 5 février 2017, devant son auditoire, Emmanuel Macron avait déjà suscité un tollé en déclarant à Lyon : « Il n’y a pas de culture française, il n’y a pas une culture française, il y a une culture en France et elle est diverse ». En meeting à Londres ce 21 février, Emmanuel Macron a continué ses explications de textes, et même enfoncé le clou : « L’art français, je ne l’ai jamais vu ».
Les propos d'@EmmanuelMacron sur la "Culture Française" #MacronLondres #LaFranceEnMarche pic.twitter.com/6aSy85ujpN
— Quentin Carlier (@quentin_carlier) 21 février 2017
Qu’a voulu dire le candidat ni-de-droite-ni-de-gauche d’« En marche ! » ? Que l’art, comme la culture française, s’est longtemps nourri d’artistes et d’écrivains venus des quatre coins de la planète mais qui se sont tous fondus dans le melting-pot de la scène culturelle et artistique ?
Après la polémique concernant la colonisation française en Algérie, la dialectique d’Emmanuel Macron – sans doute une marque de son passage par l’ENA – est peut-être un peu trop subtile pour certains internautes, qui ont fait part de leur indignation.
Nombreux sont ceux, de tendance souverainiste ou patriotique, qui y voient la preuve qu’Emmanuel Macron est le candidat du monde financier et de l’idéologie mondialiste.
D’autres internautes qualifient les déclarations d’Emmanuel Macron de provocations, voire d’insultes, et dénoncent un discours incohérent.
Les déclarations sujettes à polémique semblent commencer à plomber la campagne d’Emmanuel Macron. Un sondage de l’institut Elabe du 21 février 2017 indique que le candidat d’En marche !, dont les électeurs potentiels sont les plus volatils, accuse le coup. Avec 17 % d’intentions de vote au premier tour de la présidentielle, Emmanuel Macron serait doublé par François Fillon, crédité de 20 %. Marine Le Pen reste en tête face à ces deux candidats, avec 28 % d’opinions favorables.