Le Président, perché depuis trois ans et surtout depuis sa signature cédée à Kohler en loucedé, vient de retrouver (recouvrer ? recouvrir ?) ses esprits : « on a sans doute fait une erreur », avoue-t-il dans un grand élan d’honnêteté qui va sans doute relancer son immense popularité après avoir malheureusement laissé tabasser les infirmières en colère et réprimer la révolte des Gilets jaunes dans le sang. On ne dit pas Gilets jaunes en colère car cela ferait trop.
Quoique... Certains Gilets jaunes, après la parenthèse du confinement, sont deux fois plus en colère qu’avant : une première fois pour leur situation sociale aggravée par le néolibéralisme décidé par la caste corrompue de Matignon, et une seconde fois pour les deux mois de prison ferme sans avoir rien fait, de mi-mars à mi-mai.
Le switch (ça va énerver nos puristes anti-franglais) confinement-déconfinement n’a pas fait du bien à la nation, c’est rien de le dire. Les gens qui portent un masque sont les obéissants, ceux qui n’en portent pas sont les désobéissants, comme ça la maréchaussée et l’Intérieur sauront très facilement où sont les gentils et les méchants dans la rue. Une excellente idée de l’oligarchie ! Les masqués seront épargnés par les amendes, coups de matraque et autres tirs de LBD dans la gueule, les non-masqués se feront courser et maraver.
C’est, toutes proportions gardées, le dilemme des juifs en 40-41 : porter l’étoile jaune ou pas ? En vérité, porter l’étoile, c’était déjà mettre un pied dans les camps ou la fosse, alors que ne pas la porter (le petit Gainsbourg ne l’a pas portée longtemps, comme beaucoup de juifs français sauvés) donnait au moins une chance de passer entre les gouttes.
Le masque est donc devenu un signe de reconnaissance sociale entre les soumis et les insoumis, et par insoumis on n’entend évidemment pas les troupes du général Mélenchon, qui a d’ailleurs donné une consigne de soumission à ce sujet :
Mais n’accablons pas le leader maximo de LFI, un leader ne peut pas toujours dire ce qu’il pense, sauf s’il se fout des conséquences. Deux mois plus tard, presque jour pour jour, la France se libère doucement de ses maîtres sadiques mais avec des consignes très strictes, et aussi très connes. On pense notamment aux vacances que notre bon Édouard Philippe nous a accordées. Seigneur, quelle générosité ! Quelle grandeur d’âme ! Sans lui, nous ne partions pas. Nous serions restés chez nous à étouffer sous l’étreinte double du Covid et de la canicule.
Autant vous dire en vérité qu’on n’en a rien eu à foutre de son confinement, et d’ailleurs les flics de notre ville en avaient encore moins à foutre : ils se sont pris deux mois de vacances bien méritées après la grande révolte sociale de novembre 2018 à mars 2020, et maintenant ils se tiennent prêts pour la seconde mi-temps, qui risque d’être encore plus chaude que la première. C’est le renseignement qui le dit.
D’aucuns – les comploto-raoultistes – assurent que le confinement imposé par l’oligarchie, cette union de circonstance entre le Big Pharma et le lobby sioniste (Samuel, tu vérifies qu’on fait pas de pléonasme, hein) a fait et fera plus de mal à la population générale que le virus Lévy-P4 produit par les labos de l’OMS avec les crédits de Bill Epstein Gates. Par exemple, des articles bien sourcés sur l’état mental ou psychiatrique des Français sont en train de sortir.
C’est Le Monde qui le dit, donc camembert. Mais l’article parle surtout des patients soignés dans nos HP. Ils forment effectivement une population à risque, puisque les médocs (antipsychotiques) font grossir, les aliénés fument beaucoup, et sont évidemment fragilisés surtout quand on rajoute à leur psychose, petite ou grande, une psychose générale dans le genre « on va tous crever ! ».
« Depuis la fin avril, les urgences psychiatriques de nombreux hôpitaux retrouvent un rythme normal, et les pathologies du confinement apparaissent, notamment les bouffées délirantes aiguës de patients affirmant être à l’origine du Covid-19 ou en détenir le remède. “Les idées délirantes empruntent à l’air du temps, il n’est pas étonnant qu’elles s’organisent autour du virus, comme elles pourraient le faire autour d’un attentat”, note le professeur Gaillard, qui s’étonne en revanche d’en avoir constaté chez des patients de plus de 45 ans et sans aucun antécédent psychiatrique. “C’est très atypique, observe-t-il. Habituellement, ces bouffées, c’est entre 15 et 30 ans. On ne comprend pas très bien s’il s’agit de l’angoisse liée au confinement, ou de l’effet du virus lui-même, qui pourrait donner des symptômes neurologiques”. » (Le Monde)
Cocktail explosif
Le vrai problème, ce sont ceux qui n’ont pas été soignés ou suivis pendant deux mois, et qui vont non seulement déconfiner, mais décompenser à mort. Ça risque d’être assez rock and roll dans les rues ces temps prochains... Sans oublier l’adjonction des 12 000 détenus libérés et des clandestins qui arrivent par vagues dans le 93, un des départements les plus touchés par le virus.
Sortons de l’HP et entrons dans ce grand HP qu’est devenue la société française, dirigée par des malades mentaux ultra dangereux, des pervers narcissiques armés du code nucléaire. Un psychiatre, invité à parler (mais pas de branlette de jeunes mecs) chez Morandini, nous en a sorti une bonne : le « syndrome de la cabane » :
Sacré Dr Aïm (qui s’écrit normalement Haïm, mais c’est un détail) ! Vu qu’on est dans la vidéo, et qu’on a la paresse d’analyser tout ce bordel en détail, on a trouvé une vidéo intéressante d’un groupe de parole autour de « la haine ».
C’est d’actualité, parce que Laetitia, celle qui a eu son diplôme de Sciences Po dans une pochette surprise, nous a dit que dès qu’on n’était pas d’accord avec ce que disent les puissants (ses puissants soutiens du pouvoir profond), eh ben on était des haters.
Celui qui dirige le groupe de parole a une drôle de voix, mais la voix, c’est comme le physique, on choisit pas. On peut changer de sexe mais pas de voix, sauf si on bouffe un max d’hormones ou qu’on se pète une corde vocale. Après il faut aller chez le luthier qui lui sait réparer le matos.
On a tellement de trucs à dire dans cette rubrique que tout bouchonne dans notre tête. On a des centaines de tweets, de vidéos, de photos, de dessins, d’extraits d’articles, mais tous reviennent au même : on vit une arnaque formidable et il faut de l’humour et du sang-froid pour ne pas perdre pied. Par exemple, le site écolo reporterre.net titre simplement :
C’est vrai. Couper l’homme de l’homme (séparation sociale) déjà c’est con, mais couper l’homme de la nature, c’est encore plus con. Autant le couper de la vie. En même temps, c’est ce qui arrive en ville, en milieu urbain, dans lequel de plus en plus de Français vivent. On en est à 80 % aujourd’hui.
Traduction : 8 Français sur 10 vivent éloignés de la nature, qu’ils retrouvent parfois le week-end ou en vacances. Mais en réalité, les Français qui partent en week-end ou en vacances ne choisissent pas forcément de faire un retour à la nature. Ils vont surtout s’entasser sur les plages, on n’en voit pas beaucoup marcher sur les GR en montagne...
Si jamais vous partez à la plage, si vous osez braver les ordres des connards aux commandes d’un pays à la dérive à cause de leur corruption endémique, alors vous allez devoir vous fader des consignes débiles, infantilisantes. Il est là, selon nous, le grand risque : l’infantilisation de toute une nation par la peur.
Nous n’avons pas l’autorité d’un Salomon ou d’un Véran, mais nous allons aussi vous donner nos consignes pour les vacances à la plage. Une fois dans l’eau, ne vous approchez pas à moins d’un mètre d’un requin blanc. Laurent Delafrimousse a raison, ne faites pas comme cette plongeuse, le requin peut avoir le corona !
« Loin de sa réputation de mangeur d’hommes, cette légende des océans se laisse même caresser à mains nues »
Notre analyse scientifique : c’est normal, c’est une gonzesse et pas un mec qui caresse le monstre !
Voilà qui nous rappelle une scène torride dans Le Retour du roi, quand la blonde Eowin bute le chanmé du pouvoir profond :
Bonus pour adultes
E&R, fidèle aux consignes anti-Covid du gouvernement, vous explique quoi faire si vous vous retrouvez sur une plage en face de cette créature : ne vous approchez pas trop près, elle peut être aussi dangereuse qu’un requin blanc !