On va commencer par en mettre une belle couche sur Le Parisien, qui participe avec ses confrères mainstream à la psychose sur le virus depuis neuf mois et qui ose ouvrir une rubrique intitulée « Gardons le moral » :
La vipère te mord, t’injecte son poison et te demande de garder le moral. Le Monde ne vaut pas mieux :
Navire amiral de la coronapsychose en presse, il a été jusqu’à miser ses roupettes sur Lacombe contre Raoult, et nous la joue aussi cobra qui s’excuse. Le pire, c’est quand même de relayer les conneries du duo de cobayes du Big Pharma, Castex & Véran, accessoirement dictateurs de l’Absurdistan. On les voit bien finir dans un cirque de province, à ramasser les crottes de chameaux sur la piste. Si vous voulez qu’on garde le moral, alors il faut reprendre ces deux clowns.
Anxiété, dépression, troubles du sommeil, mais aussi tentatives de suicide, stress post-traumatique… En France comme ailleurs, les indices des effets sur la santé mentale de la pandémie de Covid-19 et du confinement s’accumulent. « Nous voulons éviter une troisième vague, qui serait une vague de la santé mentale pour les jeunes et les moins jeunes », a prévenu le ministre de la Santé, Olivier Véran, le 18 novembre, lors d’une visite dans les locaux d’une plate-forme d’écoute, à Paris.
Je bousille le moral et la santé des jeunes, et je préviens tout le monde que les jeunes vont pas aller très bien. Peut-on être plus retors ? Plus déraisonnable ? Plus dangereux ?
C’est l’automne, même si pour les Chinois on est déjà en hiver, et les Chinois ont souvent raison, une raison que l’Occident est en train de perdre, et que les Chinois récupèrent, comme nos vieilles usines. Faut pas croire que les Chinois font dans le moderne : au début des années 80, ils ont racheté les vieilles machines-outils allemandes dont les Boches ne voulaient plus, et ils ont fait leur atelier du monde avec.
En moins de 30 ans, ils ont rattrapé leur retard et mis une branlée économique à l’Occident, sur lequel ils veulent prendre leur revanche depuis un siècle et demi (guerres de l’opium). Un jour, les Chinois nous envahiront comme on a envahi la Chine au XIXe siècle. On va prendre cher. Autant collaborer tout de suite.
On parlait des Allemands, qui nous mènent une Troisième Guerre mondiale invisible, car c’est eux qui nous sucent notre industrie. Regardez, cachés derrière l’Union européenne, ce qu’ils veulent nous infliger :
Utiliser l’UE pour détruire l’économie de ses voisins (la France notamment) : l’Allemagne a toujours fait ça.
Cette fois, en demandant à l’UE d’interdire les séjours au ski, Covid oblige bien sûr...
Stop coronafolie, Frexit vite !https://t.co/T5Q5h7L3lr— Florian Philippot (@f_philippot) November 26, 2020
C’est pas possible, ils doivent avoir eux aussi un Castex et un Véran version locale ! Avec ces tocards, on est la risée du monde. On est parvenus à un point d’absurdité tel que même Pujadas se fout de la gueule du Premier ministre. Il faut descendre bien bas pour que le quatrième pouvoir se réveille...
"Faut-il en rire ou en pleurer ? Ce déconfinement prend parfois des allures de sketch..."
Revoir David Pujadas pointer les dernières absurdités de la conférence de presse gouvernementale de ce matin.#Absurdistan pic.twitter.com/lRgZk74iQj— Jean Louis (@JL7508) November 26, 2020
Heureusement, tout le monde n’est pas lobotomisé, même dans la boîte à lobotomiser. On en vient à se raccrocher à de tous petits faits de résistance. Pourtant, il suffit de dire non, ou merde.
Énorme @KarimZeribi face à @MartinBlachier et @DjillaliAnnane pic.twitter.com/sXdrHh6yGT
— Mouâd Boutaour Kandil (@boutaour) November 26, 2020
Dans une société pyramidale, quand le haut déconne, tout le bas débloque. C’est le cas en France depuis que Macron a volé l’élection (à Fillon). La situation française est tellement surréaliste qu’on oscille en permanence entre éclat de rire et crise de nerfs, à l’image du schizo qui fait sa crise en HP.
Hommage à Maradona...
pic.twitter.com/E1WjkNru0l— Le jour viendra où le peuple vaincra (@NaphtalineLeBon) November 26, 2020
Eh ouais, Diego est mort, on en a parlé, ou plutôt on a montré les images, parce que y a rien à dire sur le gamin des bidonvilles de Buenos Aires devenu un géant, alors qu’il était tout petit. Il a gardé ses yeux d’enfant, son âme d’enfant, c’est pas mal quand on traverse un océan de merde, car sa vie n’a pas été que douceur, des Goikoetxea (le boucher de Bilbao qui lui a fracassé la cheville le 24 septembre 1983) l’attendaient à tous les tournants.
Aujourd’hui, toute la presse gauchiste, du Monde à So Foot, se l’approprie, mais c’est un fantasme.
So Foot est de gauche, pas de surprise. Mais Le Monde...
Ah ah, Le Monde qui chiait sur Chavez (Samuel, l’accent sur le « a » !), sur Castro et qui soudain se retrouve des accents révolutionnaires, quelle bande d’hypocrites. Le Christ avait raison : il ne lisait pas Le Monde. Nous, malheureusement, on est obligés à cause des obligations professionnelles, on est les décodeurs des Décodeurs du Monde, les dédé-codeurs. On est là pour filtrer la soupe mainstream, en retirer les gros morceaux de propagande pour retrouver quelque chose de mangeable, de bio. Pas étonnant que ces titres attaquent Casasnovas !
Cette semaine, on a vécu l’hommage national à Daniel Cordier, le secrétaire de Jean Moulin.
Cette chanson est aussi belle et bouleversante que le regard d'Hubert Germain, celui qui désormais est le dernier Compagnon de la Libération, pour saluer la mémoire de Daniel Cordier. La mémoire devra vivre pic.twitter.com/UHSXZ50bTJ
— Olivier Dussopt (@olivierdussopt) November 26, 2020
Rien que pour faire braire la bien-pensance, notre Service Archives tenu par la jeune Allemande en photo de une (une authentique athlète, pas une pouffe), a retrouvé un échange entre Cordier et Ruquier, c’était dans ONPC le 11 mai 2013. Nous sommes à 11’01 de l’interview :
Ruquier : « Un mot aussi sur cet antisémitisme voilà qui était en vous quand vous aviez 17, 18 ans… Antisémitisme évidemment que vous rejetez par la suite grâce, entre autres, on va dire à la fréquentation de Jean Moulin… Y a une scène formidable ou on voit, on imagine un grand-père juif avec son petit-fils voulant entrer au parc Monceau… Sur lequel y a ce panneau écrit “Interdit aux juifs”… Et vous, vous voyez cette scène et on comprend que ça fait partie des moments où vous vous dites, pardon de vous dire ça aussi trivialement, mais qu’est-ce que j’ai été con d’être antisémite ! »
Cordier : « Aujourd’hui même et je pense jusqu’à ma mort, c’est une honte dans ma vie. »
Ruquier : « Encore aujourd’hui. »
Cordier : « Vous savez, y a eu six millions de morts, et les Français étaient toujours antisémites, les Français d’un certain âge. »
Ruquier : « Pour les plus jeunes qui nous regardent ce soir, comment vous expliquez votre antisémitisme, quand vous aviez 17, 18 ans ? »
Cordier : « Ah non mais la France était antisémite (grimace de Benamou), toute ma famille était antisémite et à Bordeaux, puisque je suis de Bordeaux, eh bien l’ensemble, la bourgeoisie ça descendait au collège les juifs et tout ça, c’était naturel, mais ce qui pour moi est terrible, et dont j’ai honte, encore aujourd’hui, c’est que ça ait duré si longtemps. Parce que quand j’ai quitté la France, il me semble qu’il aurait dû y avoir une rupture, il me semble que j’aurais dû, eh bien non, j’ai continué. La seule chose qui est assez curieuse, c’est que en même temps que j’avais les mêmes opinions, pro-gres-si-ve-ment, je défendais les juifs… »
En voilà un qui n’ira pas au Panthéon. Il a pas la carte, euh, coupe-file. À propos de Panthéon (à une jambe), on va lancer une grande opération nationale pour y envoyer Pierre Bénichou, au point où il en est (le Panthéon, pas Bénichou). Il le mérite (Bénichou, pas le Panthéon) car entre deux rails, il envoyait des grosses vannes bien salaces dans les émissions de Ruquier, en télé mais surtout en radio. Quand on pense que Castex & Véran sont ministres, alors que ce sont deux brise-moral national, quelque chose ne tourne pas rond. Bénichou, la vie d’sa mère, il donnait de la joie ! C’est vrai que pour un journaliste politique il parlait beaucoup de cul, mais que voulez-vous, on ne peut pas aller contre son ADN.
En attendant qu’on déporte le Bénichou au Panthéon, on va parler climat. C’est l’automne, disions-nous, les filles s’habillent plus chaudement, mais pas toutes. On en a trouvé une qui n’a aucune notion du refroidissement, ou alors elle croit dur comme croix de fer au réchauffement :
Que les lecteurs puritains ne se méprennent pas : ces images de femmes ne sont pas là pour la tentation (quoi que), ce ne sont pas des créatures du Diable, mais des sources de beauté, et on est obligés d’en injecter un max dans nos papiers pour faire contrepoids à des Castex & Véran, ces champions de la laideur morale. Nous, ministres, jamais de la vie on ferait chier les gens, surtout les innocents, les fragiles, les anciens, les enfants, faut être complètement niqué de la tête pour emmerder son prochain à ce point. On se demande si Bill Gates, quand il a rencontré Macron et la rédaction du Monde, n’aurait pas refilé son poison à toute la bande, quelque chose comme de l’epsteinite...
La laideur, voilà l’ennemi. Et ça saute aux yeux. Ça inclut le mépris, la méchanceté, la vanité, l’égoïsme, l’hypocrisie, tout ce qui est anti-Christ, quoi. La laideur, c’est quand on n’élève pas son frère humain, quand on le rabaisse, quand on ne lui tend pas la main, quand on se sent plus haut que lui et qu’on en profite. C’est le ferment de la haine, ou sa conséquence, on sait pas trop.
Le nouveau clivage politique dominant et terrifiant : ceux qui croient encore à la démocratie versus ceux qui n'y croient plus https://t.co/T8p8UI7Q0u #Politique pic.twitter.com/6eETiJ1VAl
— L'important (@Limportant_fr) November 27, 2020
Thomas se réveille, évidemment qu’on ne croit plus à sa démocratie de merde, lui il vit en Démocratie, le cul bien au chaud à écrire des éditos pourraves payés par le cochon de payant, pendant que nous on se les gèle dans la dureté quotidienne. Pour nous pas de démocratie, la démocratie, c’est la propriété de nos adversaires, et ils ne partagent pas !
Castex, Véran, Cohen, Legrand... vite une beauté ! Samuel, envoie Jennifer Lawrence ! Grouille [1], tu vois pas qu’on est au bord de la nausée ?
Ouf. Merci Samy. T’es un frère.