En matière de timing, pas sûr que le moment soit idéalement choisi... Mais la cofondatrice de l’association Paris Animaux Zoopolis, Amandine Sanvisens, jure que la date est sans rapport avec la grève des éboueurs, qui offre ces temps-ci aux habitants de la capitale le spectacle quotidien de poubelles éventrées sur les trottoirs où les rats de Paris viennent s’en donner à cœur joie. « On a fait notre demande auprès de la préfecture de police bien avant la grève des éboueurs, ça n’a aucun rapport », déclare-t-elle au Parisien. […]
Au cours de ce rassemblement, les activistes entendent « brandir des silhouettes de rats pour faire changer le regard que l’on porte sur eux », et prononceront des discours tout en déroulant une affiche géante. L’association est engagée depuis 2018 dans un combat politique sur la question de l’élimination des rongeurs considérés comme nuisibles : Paris Animaux Zoopolis réclame l’arrêt des méthodes de dératisation létale, en particulier celles qui utilisent des anticoagulants.
Au Parisien, Amandine Sanvisens déclare encore vouloir « mettre le sujet rat sur la table » et interpelle la mairie de Paris dans l’espoir d’obtenir la création d’un groupe de travail, pour défendre les intérêts de « ces animaux étonnants, intelligents, sociaux et même rieurs, dotés de surprenantes capacités d’empathie ».
La question de la prolifération des rats dans les grandes villes, à la faveur notamment du changement climatique [LOL, NDLR], s’invite de plus en plus fréquemment dans les débats. Des élus de la Ville ont par ailleurs pris position contre les méthodes de dératisation, à l’instar de Douchka Markovic, conseillère de Paris sous la bannière du Parti animaliste, qui avait défrayé la chronique en les appelant « surmulots » afin de débarrasser l’espèce des préjugés négatifs à son endroit. […]
[…]
Lire l’intégralité de l’article sur lefigaro.fr