Il faut écouter ce spécialiste du renseignement qui parle sur le plateau d’i24news en toute décontraction des assassinats politiques à l’étranger du régime de Tel-Aviv sur des étrangers :

« Un personnage inquiétant qui était du Hamas dans le programme des missiles a été éliminé par deux motocyclistes en passant qui l’ont tué, ça c’est déjà plus dans le cadre du Mossad puisqu’on a vu aussi en Iran, en utilisant tout simplement la pègre, la mafia locale, des tueurs professionnels. (...)

Mais il est évident qu’Israël opère à l’étranger, qu’Israël recrute des agents locaux, des complicités locales, qu’ils soient des gangsters, qu’ils soient des gens qui le font par idéal aussi, des opposants, en Iran beaucoup d’opposants au régime, donc cela se fait, et de temps en temps ça marche, et de temps en temps ça marche pas ! »

Selon des informations publiées hier, des agents malaisiens recrutés par l’agence d’espionnage israélienne et formés en Europe, avaient enlevé un Palestinien de la bande de Gaza, gouvernée par le Hamas, dans la capitale malaisienne le 28 septembre alors qu’il montait dans un véhicule avec un autre homme de Gaza. Tous deux étaient censés être des experts en programmation informatique.

Le Palestinien était interrogé à Kuala Lumpur pour son affiliation présumée au groupe terroriste Hamas et à sa branche armée, les Brigades Izz ad-Din al-Qassam. Le deuxième homme, qui, selon les rapports malaisiens, a tenté d’aider son ami, a été sommé de rester à l’écart alors que les agents emmenaient leur cible vers une voiture qui l’attendait. Il s’est alors empressé d’alerter les autorités.

Selon le site d’information malais News Straits Times, la personne enlevée a été emmenée dans une cachette où il a été interrogé par deux agents israéliens en vidéo sur ses actions pour le Hamas.

Mais moins de 24 heures plus tard, la police malaise a trouvé la cachette, libéré l’agent du Hamas et arrêté les personnes impliquées dans l’enlèvement.

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En outre, i24news a évoqué la première viste de dirigeants du Hamas à Damas depuis 10 ans.

« Cette normalisation des relations est dans l’intérêt immédiat du Hamas et du régime d’Assad »

Le président syrien Bachar Al-Assad (à droite), lors d’une réunion avec le dirigeant en exil du Hamas, Khaled Mechaal, au palais présidentiel, à Damas (Syrie), en 2010

Un changement de cap diplomatique drastique de la part du Hamas, qui avait publiquement soutenu les manifestations de 2011 contre Bachar al-Assad visant à le renverser du pouvoir.

« Cette normalisation des relations est dans l’intérêt immédiat du Hamas et du régime d’Assad », explique le correspondant d’ i24NEWS au Moyen-Orient, Ariel Oseran. « Pour la Syrie, des liens renouvelés avec le Hamas pourraient aider à restaurer le statut du régime d’Assad en tant qu’acteur majeur de la cause palestinienne, comme il l’était avant 2011. »

« De son côté, le groupe terroriste palestinien au pouvoir à Gaza espère renforcer ses relations avec le gouvernement syrien pour contrer la récente vague de normalisation des relations entre certains pays arabes et Israël, en consolidant ’l’axe de la résistance’ incluant le Hezbollah et l’Iran », a poursuivi Ariel Oseran.

C’est ce fameux « axe de résistance » contre Israël qui aurait favorisé le rétablissement des relations entre le Hamas et le régime d’Assad. Outre le Hezbollah et l’Iran, l’axe comprend le Jihad islamique, un autre groupe terroriste actif dans la bande de Gaza.

Mais en dépit de la prochaine rencontre entre le Hamas et le régime d’Assad, Damas refuse toujours de rouvrir le bureau du groupe terroriste dans la capitale.

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