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Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

Juin 2013

Grand chasseur, qui côtoie président de l’assemblée nationale, ministres, chefs d’entreprise comme Dassault et tout le beau linge de la Ve République, il n’en manque pas un quand ils franchissent la ligne jaune ou quand il s’agit de défendre les plus petits, les salariés.

Il s’est ainsi fait notamment connaître des médias, en 2011, en entamant une grève de la faim, dans son Audi, devant le siège du groupe Casino, afin de défendre les salariés et obtenir la démission du conseil d’administration de l’époque. Défenseur de la majorité silencieuse contre une minorité financière. Le PDG Lars Olofson avait dû céder devant sa détermination. Son successeur, Jean-Charles Naouri, avait dû lui-même composer avec cet empêcheur d’enterrer en rond, tant sa force de persuasion et sa détermination avaient impressionné les membres du conseil d’administration.

C’est aussi lui qui avait obtenu la comparution de Daniel Bouton, ex-PDG de la Société générale lors du procès de Jérôme Kerviel, dénonçant tout au long du procès l’absence des vrais responsables que furent l’AMF, l’autorité de régulation des marchés, ou encore la direction de la Société générale, véritables responsables des pertes colossales, supportées par les petits actionnaires et les clients de la Banque.

Plus largement, c’est à tous les dirigeants d’entreprise qui ont dévoyé le système capitaliste qu’il s’en prend. Des grandes sociétés ou le capitalisme managérial a remplacé l’entrepreneuriat d’hier et où les cooptations dans les conseils d’administration sont faites pour caser les amis plus que dans l’intérêt de l’entreprise. Une pratique largement héritée du secteur public en France, où la consanguinité avec l’administration continue à faire des dégâts réguliers.

Il est peu connu en France, ses actions étant boycottées par les médias… qui appartiennent peu ou prou à tous ceux qu’il dénonce ou égratigne. Et ce n’est pas dernière action qui va lui ouvrir les portes des rédactions… il a tout simplement décidé de porter plainte contre Valérie Trierweiler.

Ceux qui pouvaient rire de son initiative, sont maintenant moins rassurés quant aux fins possibles de l’aventure. Ou Mme Trierveiller est mise en examen pour recel de détournement de fonds publics, ou François Hollande, en concubinage notoire depuis six ans, a fait une fausse déclaration de patrimoine… ce qui le rend inéligible. Vu les succès remportés ces dernières années, dans des actions pourtant jugées perdues d’avance par tous, Xavier Kemlin est peut être l’homme qui va abréger le mandat de François Hollande et venger les 78 % de Français qui ne se reconnaissent pas en lui.

D’ailleurs, à force de rencontrer la majorité silencieuse dans ces fameuses Manifs pour tous, Xavier Kemlin a décidé de se présenter à la prochaine élection présidentielle, là encore pour être le porte-parole de la masse silencieuse contre cette caste qu’il connaît si bien.

Indépendant des partis, qui divisent au lieu de rassembler, dans une approche très gaullienne de la fonction présidentielle, il entend mener une campagne fondée sur la réduction des dépenses de l’état de 30 %, pour réduire la pression fiscale, afin de relancer l’économie. Au passage, 2/3 des sénateurs et députés passeront à la trappe, ainsi que la moitié des strates administratives françaises.

Étonnante société civile française qui, lasse de voir les politiciens la ruiner, lui mentir, la compromettre, la trahir, trouve en sein des candidats prêts à remettre un peu d’ordre dans un foutoir bien gaulois, alors qu’ils pourraient vivre tranquillement sur les pentes ensoleillée des bords du lac Léman. Nous ne manquerons pas de suivre la campagne de Xavier Kemlin…

 

 

À voir également sur E&R : « Journal hebdomadaire de "La Voix de la Russie" - 10 juin 2013 »

Découvrir la réalité du pouvoir politique avec Kontre Kulture :

 






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20 Commentaires

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  • #534206
    Le 22 septembre 2013 à 13:02 par shabb
    Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

    intéressant, seul bémol à la fin où il dit que les français ont raison de vouloir +, en gros, matérialisme et consumérisme.

     

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    • #535367
      Le Septembre 2013 à 18:02 par Romain Gac
      Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

      Très bien vu.
      Il a la vision économique mais bon politique et sociologique... Ca déconne. Je commence à en avoir marre de ce genre de personnage personnellement, même s’il dit des trucs justes par moment.

       
  • #534216
    Le 22 septembre 2013 à 13:16 par seber
    Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

    Encore une enfonceur de porte ouverte, libéral et réac’. J’allais proposer qu’il rejoigne l’équipe de Philippot mais je suis tombé sur l’intitulé "candidat à l’élection présidentielle de 2017", j’ai éclaté de rire.
    Le système ADORE ces personnages.

     

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    • #534834
      Le Septembre 2013 à 06:58 par non
      Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

      Oui.

      Comme toujours, c’est un discours de dénonciations sur les principes, et non un plan d’action. Qu’espère-t-il : se présenter, que lui tombe dans le bec les 500 signatures (ce qui n’arrivera pas), que les médias parlent de lui (ce qu’ils ne feront pas), que les légions de militants se pressent pour le soutenir (ce qui prend des années à construire en évitant les peaux de bananes). Son allocution laisse penser qu’il croit que nos élections sont fair-play quand tout n’est que lutte en sous-main et rapport de force pour délivrer l’image médiatique la plus contrôlée.

      Seule compte l’exposition médiatique pour engranger des voix. Xavier Kemlin ne donne pas l’impression d’y être préparé.

       
  • #534220
    Le 22 septembre 2013 à 13:21 par kurt tucholsky
    Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

    Entre preux, bon sang !
    C’est l’équipe de Médiapart qu’y assure la vacance du week-end ?
    Au jour d’aujourd’hui de l’hui du jour, ER tient la route, mais est mal chaussé.

     

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  • #534222
    Le 22 septembre 2013 à 13:26 par francky
    Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

    Cela fait plaisir de voir un tel reportage sur E/R. Cela m a surtout permi de mieux connaitre un homme né riche mais qui le sait et n’ en abuse pas et qui est egalement un entrepreneur tout en voulant se consacrer à son pays. Bon je penses qu il va y avoir des commentaires negatifs sur ce monsieur, "l extreme gauche des internautes E/R", mais avant de redire pour la millieme fois votre dogme "anti capitaliste" faite bien la difference entre entrepreneriat et capitalisme financier.... Pour ma part ce monsieur a toute ma sympathie et je suis pres à le soutenir dans sa campagne. Bon dimanche.

     

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    • #534896
      Le Septembre 2013 à 09:34 par Moebius
      Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

      Je suis d’accord avec vous.
      Personnellement je suis assez libéral ; mais ici certains oubli le distinguo entre libéralisme et néo-libéralisme.

      D’ailleurs croire que nous sommes en occident un système capitaliste relève du fantasme (même si ce fût le cas au départ) ; nous sommes dans un régime soviétique, un système néo-dictatorial doux (société du divertissement) dont les tenants sont les Bankstaires.

      Dites-moi où des entrepreneurs de type tpe/tpi ou pme/pmi ; agriculteurs (entrepreneurs donc libéraux pour une bonne partie) peuvent se targuer de tenir correctement ces temps-ci en France où l’impôt les tuent pendant que les multinationales prospèrent en ne déclarant pas leurs revenus et que les Banques se font renflouer par ceux qui la font vivre !?

       
    • #535480
      Le Septembre 2013 à 19:14 par rolalala
      Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

      Les paysans des libéraux ????
      demandez leurs donc si ils ne sont pas pour un contrôle des prix et vous verrez jusqu’où va leur libéralisme.

       
    • #537384
      Le Septembre 2013 à 11:34 par jojo
      Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

      L’union européenne donc les états-unis aussi a un mode de fonctionnement que les technocrates appellent le despotisme éclairé. En clair ça repose sur l’omerta et la propagande intensive pour formater l’opinion publique dans le bon sens et le déni de démocratie quand la propagande ne suffit pas.

      Le libéralisme est un attrape-nigaud aussi finement pensé que la federal reserve of USA : c’est la liberté de quelques uns, l’hyper classe au détriment du reste de la population. Sur ce modèle ne paieront des impots que ceux qui n’ont pas les moyens d’y échapper mais ils devront tous payer car l’hyper classe à besoin d’une police pour les protéger.
      Les agriculteurs libéraux ? Vous datez effectivement, ceux qui le sont encore n’ont toujours pas compris le libéralisme : les autres sont demandeurs que les prix soient encadrés et que les jambes de l’hyper-classe secteur grande distribution et agro-alimentaire soient cassées avant que les agriculteurs français soient tous morts. Le sacro-saint libéralisme ne permet pas à l’état d’intervenir sur ce sujet.
      Le libéralisme se moque de la liberté d’entreprendre, l’hyper classe est pour que les entrepreneurs honnetes soient ruinés, ça lui permet de racheter des entreprises pour pas cher, éliminer ainsi la concurrence et de les délocaliser ailleurs pour faire encore plus de profit.
      Il serait bon de faire la différence entre libéralisme où absence totale de controle de l’état dans l’activité économique, le communisme où au contraire l’état controle tout et les notions de liberté d’entreprendre ou de concurrence libre et non faussé qui peuvent etre franchement nuisible à la loi du profit maximum dans bien des cas.

       
  • #534291
    Le 22 septembre 2013 à 15:08 par Mehdi
    Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

    Un grand homme ce Mr Kemlin, espérons qu’on peut lui faire confiance. Je le sens bien plus que Hollande en tout cas.

     

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  • #534394
    Le 22 septembre 2013 à 17:44 par Kesu
    Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

    Positif :
    - lutte contre la sur-fiscalisation
    - accent primordial sur entrepreneuriat (déjà on sent que c’est autre chose que les politiques)
    - fin de l’ingérence dans les associations, sauf demande populaire explicite, et système d’avantage à négocier.
    - rassemblement apartite
    - permis
    - le "mille-feuille"
    - interdire les cumuls de mandats
    - sur-représentation des fonctions politiques (haut fonctionnaires)

    Négatif :
    - concepts un peu trop libéral (je parle pas de néolibéraux) ex : comparaison facile avec le système anglais. Certains aspects du libéralisme sont plus enclins au fonctionnement français, je trouve, que d’autres. C’est un mauvais choix.
    - discours du fonctionnariat typique, mélangeant toutes les fonctions, omettant leur rôle de stabilité. Beaucoup de coupes bureaucratiques sont nécessaires par contre car efficience manifeste surtout locales. La tendance, c’est l’inverse.
    - les riches créent l’argent [économie française], oui et non en fait. De qui, quoi on parle ? D’investisseurs ? Ou d’impôt personnel des CA du CAC40 ? C’est les classes moyennes qui supportent la consommation, pas l’inverse. L’attractivité et le droit d’exploitation devrait être corrélé à l’appartenance française (comme en chine) en l’échange d’une fiscalité arrangeante nécessaire.
    - aucune connaissance des réseaux

     

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    • #537396
      Le Septembre 2013 à 11:55 par jojo
      Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

      « L’attractivité et le droit d’exploitation devrait être corrélé à l’appartenance française (comme en chine) en l’échange d’une fiscalité arrangeante nécessaire. »

      Beaucoup de patron de PME sont pour ce type de mesure, le problème c’est que ça peut se voir comme du dumping et porter préjudice aux autres entreprises de la zone euros. Théoriquement Bruxelles s’opposera à ça, ils manifestent déjà l’envie de supprimer toutes les subventions alors il ne faut pas aller leur parler de fiscalité arrangeante pro-nationaliste, ils vont se mettre en colère.

      Moi je ce qui me choque dans son discours c’est qu’il ne parle pas du tout de réformer le système économique, il est finalement identique à la classe dirigeante : moins de recette pour l’état et moins de dépense, on reste donc dans l’austérité. Sans compter que lui non plus ne paie pas d’impots.
      Cela dit il a le mérite de mieux cibler les coupes à faire dans les recettes et les dépenses que les autres.

      Pour le "mille-feuille", on a vu les résultats : il faut supprimer les conseils régionaux et transférer leur compétences aux département et à l’état central. C’était une erreur de les créer, ils sont encore plus corrompus que les tous autres centres administratifs et le gros de leur action vise à détruire la république qui n’avait pas prévu leur existence au départ. Associé à ça pour économiser beaucoup sur les dépenses, on peut envisager de supprimer les communes et garder les communautés urbaines, avoir un maire et une administration tout les 50 000 à 70 000 habitants. De 5 strates administratives on passe à 3, ça vous va ?

       
  • #534556
    Le 22 septembre 2013 à 21:16 par Christian Benzouzan
    Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

    Intéressante initiative, belle aventure.
    Bonne chance à Monsieur Kemlin, le peuple sera probablement avec lui.

     

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  • #534612
    Le 22 septembre 2013 à 22:14 par Aldo
    Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

    "La monnaie [euro] est un bonne chose" !!

    "en tant que français moyen" humour

    C’est un croisement de Dupont-Aignan et Charles Gave. Danger.

    Quid des conditions de travail de ’ses’ 10.000 travailleurs en France (direct et indirects) ??

    Qu’il rejoigne le FN.

     

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  • #535020
    Le 23 septembre 2013 à 13:04 par Okepi_Malin
    Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

    Ce Monsieur est fort sympathique mais n’arrivera en rien.

    En gros, il veut :

    1/ se faire connaître par assez de français pour être élu (ce qui veut dire par tous les français pour qu’au moins la majorité vote pour lui...) tout en étant boycotté par les médias (comme Asselinaud et NDP qui, eux, ont créé un parti et/ou sont des élus et ne font quand même que de faibles scores).

    2/ récolter 500 signatures en disant aux maires qu’il va favoriser un système qui va réduire leurs propres salaires (en supprimant, entre autre, le cumul des mandats) et leurs retraites ou du moins ceux de leurs copains (députés).

    Pardonnez-moi cette remarque Monsieur Kemlin car j’ai beaucoup d’admiration pour votre cause mais il va falloir continuer à jouer à l’EuroMillions car vous avez plus de chances de gagner que d’être élu en 2017 (malheureusement).

    TRES IMPORTANT :
    Sans compter que multiplier les candidatures c’est inévitablement éparpiller les voix de la dissidence et donc cela profite toujours aux 2 plus "grands" partis que sont l’UMPS.
    C’est d’ailleurs la stratégie de ce même UMPS qui invente des partis pseudo-opposants (Besancenot et Merluchon) dès que le FN prend de l’ampleur.
    Tous les partis de réelle opposition devraient vraiment réfléchir à cela...

     

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    • #536138
      Le Septembre 2013 à 12:59 par gkarafuto
      Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

      Entièrement d’accord, malheureusement...
      De toute façon, ça jacte déjà sur les éléctions (dans 4ans !!!) et d’ici là, il va peut etre s’en passer des belles (autre crise majeure ? effondrement économique ? guerre ?) Vaut mieux anticiper, se préparer pour sauver sa peau et celle de ses proches, plutot qu’à songer aux éléctions présidentielles qui est et/ou sera encore une grosse blague (on parie pour un Fillon ?)

       
  • #535085
    Le 23 septembre 2013 à 14:27 par jéjé
    Entrepreneuriat et politique : entretien avec Xavier Kemlin

    @francky
    en bon membre de ce que tu appelles "l extreme gauche des internautes E/R", et puisque tu nous interpelles, je vais te répondre :-)
    tu nous conseilles de bien faire la différence "entre entrepreneriat et capitalisme financier". Oui, si tu veux, il y a une différence... l’entreprenariat est un capitalisme plus direct et le capitalisme financier est plus indirect. Mais à la base, le profit vient toujours du même endroit ==> le salarié. Il ne s’agit pas d’un dogme, désolé de te le dire, c’est un simple fait.
    Démontré par Marx (pour qui veut se donner la peine de le lire réellement et non relayer des poncifs), ça n’a jamais pu être remis en question.
    Un entrepreneur, aussi gentil soit-il, aussi compétent, aussi bosseur soit-il, aussi dynamique... dès l’instant où il a embauché un salarié, il "se fait de l’argent dessus". Rien de moralisateur, d’accusateur là dedans, c’est la règle du jeu en vigueur actuellement, c’est comme ça...
    Alors si tu es pour ces règles du jeu, tant mieux pour toi, le monde fonctionne ainsi depuis un bout de temps et ça risque de durer. Mais permets à d’autres d’etre contre, s’il te plaît.
    Certains vont rétorquer :
    - "oui, mais... le patron les 35 heures il les fait tous les jours !". Peut-être, il fait ce qui lui chante, il est libre.
    - "oui, mais... les charges !!!". Les "charges", qui ne sont pas des charges mais une partie du salaire de l’employé qui est différée, sont comprises dans la masse salariale de l’entreprise. Elles sont facturées au client.
    Toujours rien d’accusateur là dedans, ce ne sont que des faits. Aucune haine dans mes propos, j’ai de bons amis qui sont eux-mêmes petits patrons et emploient des salariés. Et je n’ai pas de problème pour leur répondre calmement - quand ils se plaignent de n’avoir ni week-ends ni vacances - qu’ils exagèrent un tout petit peu pour le temps libre et que, quand bien même ils travailleraient 24/24 et 7/7, il se feraient de l’argent sur le travail de leurs salariés de la même façon.
    Et arrêtons un peu de faire des entrepreneurs des héros voire des saints, venus sur Terre avec la mission divine de "créer de l’emploi". L’entrepreneur est comme tout le monde : il souhaite gagner sa vie le mieux possible. Il ne mérite ni louanges ni reproches. Et idem pour le salarié.
    Bonne semaine.

     

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