Chronique d’Éric Zemmour diffusée sur RTL le 18 juin 2015 :
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E&R | Juin 2015 | Rédaction E&R |127 | CommunautésPhilosophiePolitiqueSociété |
L’hebdomadaire Le Point organise selon ses critères un débat subversif, avec les deux hommes en forme du moment, les poids lourds de la vulgarisation Onfray et Zemmour, match arbitré par un Giesbert tout guilleret, qui semble un peu pété en sortant de table. Islam, libéralisme, Europe, Mai 68, valeurs… tous les sujets chauds sont abordés, en toute liberté. Enfin, presque. Prochaine couv du Point (...)
blanrue.blogspot.com | Février 2011 | Paul-Éric Blanrue |48 | HistoireReligion |
En marge du débat sans fin qui s’est instauré sur le Net, sur la sincérité et la réalité de la conversion de Napoléon Bonaparte à l’Islam, voici quelques extraits authentiques de la pensée de l’Empereur sur cette spiritualité. Dans les Mémoires écrits à Sainte-Hélène du général Gourgaud, Napoléon dit : « Jésus-Christ, simple prédicateur, n’exerça aucun pouvoir sur la terre, mon règne n’est pas de ce monde (...)
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À Waterloo, il y eut 45 000 tués, toutes nationalités confondues.
À Jemmapes, il y eut 50 000 tués... français ! C’était en 1794, avant Napoléon... sans lui...
Et Marathon (-490) ? Et Gaugamèles (-331) ? Et Alésia (-52) ? Et... Et Verdun (1916) ? Et Stalingrad (1942/1943) ? Si ces dernières batailles durèrent plus d’une journée, la boucherie en fut au final bien plus grande.
Votre position peut être honnête, toutefois, à condition qu’en toute guerre vous renvoyiez dos-à-dos tous les belligérants, même si l’un ne fait que se dèfendre, et qu’à Waterloo vous dénonciez les ennemis de Napoléon autant que Napoléon. Vous omettez de préciser si c’est le cas, et c’est dommage.
Correction : Jemmapes... 1792 !
Napoléon qui combattit la finance ? Il a été mis au pouvoir par les banquiers. Zemmour devrait regarder les conférences d’Henri Guillemin sur Napoléon, ça lui éviterait de raconter autant de bêtises.
Et Guillemin devrait chercher ses sources autre part que dans des lettres calomnieuses et contradictoires !
simone, regarde la liste des premiers régents de la banque de France, cela t’évitera de dire des bêtises :
http://www.cambaceres.fr/vie-poli/b...
ensuite si t’as encore pas compris, interesse toi aux sieurs Perregaud Laffitte et Perier et de leurs rapport avec les dirigeants du Directoire (Seyes par exemple)
c’est la preuve de la totale soumission de l’empereur aux puissances d’argent. la Banque de France est le sésame de toute analyse sérieuse sur Napoléon. sans la banque il serait resté Bonaparte, un intrigant à mauvais caractère.
ce sont des clefs pour comprendre,
libre à toi de chercher la vérité ou juste penser avoir raison
Paramesh,
Vous êtes de ceux qui détestent Napoléon mais admirent de Gaulle : ce n’est guère courant, mais c’est votre droit.
Ce qui est étonnant est que le motif de votre détestation de Napoléon serait qu’il fut porté au pouvoir par les banquiers... comme de Gaulle, que vous admirez.
Tous deux voulurent se défaire de cette emprise. Il fallut à la finance des guerres monstrueuses pour y parvenir avec Napoléon, alors que pour se débarrasser de de Gaulle il ne leur fallut que mai 1968.
Vous n’aimez donc les vaincus que s’ils ne sont pas trop coriaces, n’est-ce pas ?
3888, je n’ai pas d’aversion pour Napoléon mais je ne l’admire pas humainement.
quant au rapprochement avec De Gaulle, ,si les deux ont reçu un appui de la banque pour arriver au pouvoir, l’un a crée la Banque de France privée et l’autre l’a nationalisée. quant aux réalisations sociales, l’un a crée un code du travail particulièrement répressif ( avec le fameux livret ouvrier) et l’autre a tenté l’association capital travail.
enfin, quand on regarde les bilans de fin de règne, il n’y a pas photo. (enfin De Gaulle a su partir dignement en respectant la volonté populaire)
en conclusion quitte à choisir entre les deux, je pense que De Gaulle a fait moins mal au peuple Français que Napoléon.
la grandeur de la France sur les ruines de sa population, c’est un projet qui m’indispose.
3888 j’oubliais un truc : combattre la finance en faisant des guerres est le meilleur moyen d’y être soumis. en ce sens Napoléon a été le meilleur allié de la finance internationale (pour la petite histoire, c’est Rothschild qui a financé la guerre d’Espagne)
Paramesh,
Si faire des guerres est le plus sûr moyen d’être soumis à la finance, alors Napoléon fut sage, puisqu’il ne déclencha aucune des 7 coalitions qu’il affronta, et de Gaulle fut un sot, qui refusa la paix en 1939 et 1940.
Les lois sociales de de Gaulle furent celles reprises de Vichy (retraite par répartition...) tandis que le livret imposé aux ouvriers (en fait : artisans) permettait de s’assurer des allées et venues d’hommes qui, de loges rivales, se battaient parfois à mort, avant de disparaître chez des "frères" solidaires.
Napoléon rendit si bien sa force à la France qu’elle demeura une grande puissance même après Waterloo, alors que de Gaulle ne nous laissa qu’une illusion qui se dissipa (ce fut certes un grand rêve !).
Ce fut de Gaulle qui tira sa gloire des souffrances des Algériens et des pieds-noirs ; Napoléon, lui, ramena la concorde en France. Jamais, ni avant ni après, la France ne fit tant d’enfants. Le règne de Napoléon fut une des périodes mémorables de notre histoire.
La Banque de France peinait à échapper à l’autorité de Napoléon, tandis que les banques privées firent choir de Gaulle sans effort : même votre Guillemin le reconnaît !
Finalement, pour vous, de Gaulle a réussi puisque le peuple l’a rejeté, et Napoléon fut mauvais puisque le peuple le soutenait, le réclamant et l’acclamant en 1815.
Vous êtes grotesque.
grotesque ? question de point de vue, je vous sens très Bonapartiste, c’est votre droit c’est d’ailleurs une tradition bien ancrée dans la bourgeoisie Française car c’est la meilleure façon de tenir le peuple
petite précision, pour des guerres soi disant défensives, il est tout de même étonnant que pas une seule bataille de l’empire ait eu lieu sur le sol national.
Sur ce je vous laisse à vos mélancolies impériales
Paramesh,
Le bonapartisme est une tradition ancrée dans le prolétariat français, ce qu’ignore l’ancien franc-maçon que vous êtes, selon un de vos commentaires sur une autre page. J’ai grandi dans un milieu prolétaire et sais ce que sont la faim et le froid, pour ne parler que de cela. Vous ne condescendrez jamais à vous demander pourquoi tant de prolétaires sont bonapartistes, pourquoi on se gagne encore le soutien de prolétaires, pas de bourgeois, en se disant bonapartiste, sincèrement ou par calcul. Ce n’est pas mon cas, et si vous aviez lu tous mes messages sur cette page vous l’auriez compris, peut-être... J’en doute : vos préjugés vous aveuglent.
Ce que l’on peut reprocher à Napoléon fut pire chez ceux que vous aimez, pire chez ses prédécesseurs, ses successeurs et ses ennemis. Votre sentiment sur Napoléon n’est que la conséquence d’un bourrage de crâne, comme la haine qu’on inculque à l’encontre de l’Iran, de Bachar, de Chavez ou de Poutine, ou d’autres encore. C’est la graine du manichéisme implantée en nous par le Système ; elle donne des fruits empoisonnés.
Pour un prétentieux qui pose à l’arbitre de la morale historique, vous êtes monstrueusement ignorant si vous ne savez pas que la guerre fut déclenchée par les révolutionnaires le 20-IV-1792 : Bonaparte n’était alors qu’un officier subalterne, et pacifiste qui plus est ! Il avait rompu avec les girondins parce que ceux-ci voulaient la guerre.
Un exemple : lorsque, en 1805, Napoléon est vainqueur en Allemagne (Ulm) puis en Bohême (Austerlitz), il s’y trouve parce que l’Autriche a attaqué la Bavière, notre alliée.
Les historiens (et les géographes !) seront surpris d’apprendre de vous, ô moraliste omniscient, qu’aucune bataille de l’Empire ne se serait déroulée sur le sol de France : Champaubert, Montmirail, Arcis-sur-Aube et tant d’autres lieux de celèbres batailles de Napoléon sont donc, selon vous, en Finlande, au Japon ou au Mexique ! Bon sang, mais.c’est bien sûr !
Lieutenant, puis général, puis chef d’État, Napoléon mena une guerre qu’il n’avait ni voulue, ni déclenchée.
Si vous reprochiez à Napoléon ce que vous dites lui reprocher, vos reproches iraient d’abord à ses prédécesseurs, à ses successeurs, à ses ennemis... et à ceux que vous admirez... étrangement !
Dire qu’on n’aime pas le Sahara parce qu’on y trouve un peu d’eau mais qu’on aime l’océan parce qu’il est sec à souhait est grotesque.
Vous êtes grotesque.
Les élites françaises ne sont qu une bande de ploucs, de pequenauds de polars issues des grandes écoles. Donc forcément jalouses et envieuses des gens valables qui font et ont fait la grandeur de la France.
Il fait bien de citer Victor Hugo. Voila ce qu’il écrivait au sujet des conscrits qui alimentaient les ambitions Napoléoniennes
"Et cela pour des altesses,
Qui, vous à peine enterrés,
Se feront des politesses,
Pendant que vous pourrirez".
Je reconnais : Napoléon, on ne lui a pas fait de politesses, on lui a juste donné une île. La 2e fois, assortie d’une captivité très honorable.
La révolution a ses mérites, mais elle a foulé du pied les frontières naturelles, et le code de l’honneur qui interdisait à un monarque de réquisitionner les pauvres gens pour ses guerres. 2 fautes que Napoléon a multiplié par 100.
Le peuple était avec lui ? Mais voyons le peuple il votait comme on lui disait de voter !! La bourgeoisie d’affaire (exaspérée de voir l’Angleterre lui prendre des parts de marché) était avec lui. Pas étonnant qu’elle en ai honte aujourd’hui !!!
Don,
Vos arguments, votre langage et votre style sont ceux, exactement, d’un internaute dont le pseudonyme est Philippe, et dont j’ai prouvé les mensonges.
Par une fatalité étrange, votre langage identique accompagne des erreurs identiques. J’en relèverai une seule, énorme ! Vous prétendez que Napoléon aurait « multiplié par cent » la conscription en regard de la Ire République qui le précéda et instaura ce système... Oh ! Le grrros mensonge ! En réalité, 600 000 Français moururent aux armées en sept ans de 1792 à 1799, sous la Ire République, et 600 000 sous Napoléon Bonaparte, de 1799 à 1815, en seize ans !
Si d’ailleurs c’était votre vrai grief, vous feriez reposer cette faute essentiellement sur la Ire République qui l’instaura, sur la IIIe Républuque qui porta ce système à son comble (1 300 000 morts sur 8 000 000 de mobilisés en 1914-1918, en quatre ans) et sur les ennemis de Napoléon pas moins que Napoléon, à coup sûr, puisqu’il ne déclencha aucune des sept coalitions qu’il affronta...
...À moins que pour vous se défendre soit le seul grand crime...
Napoléon était méchant : quand on l’attaquait, il se défendait.
Très bien vu. C’est bien moi. En dispute au sujet d’un autre impérialisme.
Merci de préciser que Napoléon n’a en effet pas enrôlé 100 millions de conscrits sur 16 ans ! Je serai plus mesuré dans l’emploi de mes hyperboles.
La première "levée en masse" portait sur 300.000 hommes. l’empereur en a fait passer environ 3 millions... Il a donc multiplié par 10 la faute originelle de la 1er République, pour 25% de pertes, c’est déjà pas mal.
Mais la différence, c’est que la République était dos au mur en 1793. Napoléon aussi vous dites ? C’est lui qui se faisait agresser ?
Alors essayons de nous mettre à la place d’une Nation alliée : vous avez un voisin qui s’empare de la péninsule italienne pour se la partager avec son frère, qui fait la même chose en Hollande, en Westphalie (en imposant ses garnisons et ses taxes). Cette Nation ne va pas rester spectatrice ! Napoléon savait qu’il se ferait attaquer, ça lui permet de relancer la pompe !
Ensuite ce fameux voisin s’imagine pouvoir contrôler l’ensemble des ports d’Europe... ça proteste, alors, il attaque le Portugal, au passage donne l’Espagne à son frère (il est déjà roi de Naples... Aucune importance !). Il attaque la Russie... Et quand ses troupes sont anéanties, il ne lâche rien. Comment ose-t-on affirmer qu’il n’a pas "déclenché" tout ce qui s’est abattu sur lui ?!
D’ailleurs quand la France s’est retrouvée à la merci des coalisés, on lui a laissé toutes ses frontières d’avant-guerre, c’est à dire nos frontières actuelles qui sont superbes. Ce qui veut dire qu’à tout moment, Napoléon pouvait arrêter la saignée dans l’honneur, la France restait plus forte et plus unie que jamais ! Mais il a préféré la pousser à bout. Avec récidive.
Pour faire le lien avec notre dernière dispute, je suppose que vous soutenez les impérialismes qui se dressent contre l’Empire d’influence anglo-saxon. En ce qui me concerne, l’ennemi de mon ennemi n’est PAS mon ami. D’ailleurs c’est peine perdue : un régiment n’a jamais fait le poids contre une filiale commerciale, qu’il soit français ou allemand.
Ah ! Philippe ! Le mensonge fait internaute !
Les annexions sont méchantes... par Napoléon ! Celles de la République et de ses ennemis ? Silence radio... silence complice... Et lorsqu’une nation se rallie à la France, c’est une agression de Napoléon pour Philippe-le -menteur-d’élite !
Moderniser une administratiom ? Piller, si c’est Napoléon ! Voilà du don Philippe pur jus !
Pas moins de soldats sont morts ou mobilisés sous la Ire République, en sept ans, qu’en seize ans sous Napoléon ? La IIIe République battit tous les records ? Bons motifs de haine, pour don Philippe, contre Napoléon.
Napoléon est attaqué ? Sa faute pour Phiphi ! Les révolutionnaires déclenchent la guerre ? Phiphi les excuse, parce qu’en quelques mois ces incapables ont le couteau sous la gorge !
Toujours de connivence avec l’impérialisme des banques anglo-saxonnes, don Philippe ment plus qu’il ne respire. On dirait du Voltaire : "Mentez, mentez..."
Selon M. Serge Garde, au-dessus d’un certain niveau, tous les mafieux doivent être francs-maçons. M. Garde précise avoir été aidé parfois par certains "frères".
Don Philippe, lui, a choisi le camp du mensonge.
Dites-moi, don Philippe, de quelle loge êtes-vous ?
Qu’on soit d’accord ou pas (le propos est assez complexe pour déclencher des heures de débats sans fin, plus une ouverture qu’une conclusion radicale...) ce mec a du génie. Il pourrait être humoriste, et surement plein d’autres choses s’il le voulait.
Je pensais qu’il était déjà humoriste.
important ce que dit zemour si on connaît le cycle de l’humanité et le cycle magnetique de la terre.
le cycle de napoleon est le cycle de grand eclat , la fin d’une periode de l’apogée d’un peuple chef qui commenca en 1640 avec louis 14. le fait physique scientifique de la genese de ce cycle est 1784 avec arrivée du pole magnétique au pole fxe colombien et sa serie de volcans et de famine survenu a cette epoque car le lion dirigeait le cycle
napoleon et selon georges sand a ses racines a Majorque, pays qui lutta contre les catho.
napoleon est la fin et le debut d’un nouveau cycle pour la France.la fin des galican catho et celui des galican protestants. le nouveau cycle a commencé en 1830, il epaulera le protestant GB chef durant 132 ans , aide qui a commené en 1702 et qui dure 264 ans , soir 1966 date de la rupture anglais et Français avec de gaulle.
@528
Heu... sans vouloir te déranger, le règne de Louis XIV commença en 1643, pas en 1640...
... Et puis 1643+132=1775... pas 1784...
... Et puis le règne de Napoléon commença non en 1784 (ni en 1775) mais en 1799 (Consulat) ou 1804 (Empire)...
... Le 1830... ça vient tout seul ? Comme le 1702 ?...
... En1966, de Gaulle ne chasse pas les Anglais, mais rompt avec les États-Unis... dont les troupes partent en 1967...
... Cela dit, si le cycle magnétique du Lion au pôle fixe colombien de Georges Sand gallican du peuple chef c’est un machin qui marche pour les loteries, je suis preneur (mais pas pour le marc de café : on m’a déjà fait le coup et ça m’a coûté bonbon).
Pour ces républicains, il n’y a rien avant la République à part le fascisme, les méchants rois et les vilains empereurs.
Napoleon... personnellement, bof.
Il en reste la gloire, mais tant de morts pour un empire aussi éphémère... C’était un génie de la guerre de mouvement, mais il n’a pas traité l’aspect défensif en construisant des places fortes. Et surtout, la France y a gâché sa transition démographique. C’était le pays le plus peuplé d’Europe (après la Russie) à la fin du XVIIIe, elle est restée par la suite relativement sous-peuplée par rapport à l’Angleterre et à l’Allemagne. Ce sont autant de troupes qui ont manqué dans les 3 guerres qui ont suivi avec l’Allemagne.
Après, sur la haine de soi manifeste chez nos dirigeants, tout à fait d’accord ; Chirac en étant l’incarnation, c’est un trait fondamental de sa personnalité.
En fait, la France fut le seul pays qui ne connut pas de transition démographique, et cette exception commença non avec Napoléon mais avant lui, et même avant la Révolution !
Au contraire, ce fut sous Napoléon que, pour la seule fois de son histoire, la France eut un million de naissances par an, ou plus !
La guerre déclenchée par la République avait tué plus de 5% de notre population en sept ans, entre 1792 et 1799, avant Napoléon, qui l’hérita et parvint à en réduire le prix en vies françaises : 2,3% en seize ans. Et Napoléon ne causa pas les coalitions qui le combattirent, au contraire de la République.
Bref, sans le savoir, par réflexe conditionné, vous faites comme l’Éduc’ nat’ et les journalistes : vous reprochez à Napoléon les guerres qu’on lui fit, et les défauts qu’avaient, en plus prononcés, ses prédecesseurs et ses successeurs, et ses ennemis aussi.
@3888
Pour la transition démographique, je m’étais fié à des choses vues en 2nde (école privée et prof ancien militaire, en plus), mais après recherches c’est effectivement faux. Merci pour la mise à jour.
Je ne lui reproche pas d’avoir provoqué ces guerres, mais de n’avoir pas plus préparé l’aspect défensif vue la répétition des coalitions. "La meilleure défense c’est l’attaque", ça marche moins bien avec une armée abîmée au retour de Russie.
J’aurais d’autres réserves sur le personnage. "Je suis l’homme du calcul sec", "La France ? Je couche avec elle ; et elle me prodigue son sang et ses trésors" c’est bien de lui ?
Sur son éventuel soutien par des puissances bancaires : si la Révolution a d’abord été la destruction d’un ordre social séculaire pour faciliter l’avènement des fortunes industrielles, et si d’autres monarchies se sont révoltées contre ça, ça devient tout à fait cohérent.
La Chenille,
Je rends hommage à votre honnêteté. Peu de cœurs, hélas, évitent le piège de l’acharnement, quand ils sont confrontés à leurs erreurs.
Selon nombre d’experts en stratégie, certes pas unanimes, Napoléon n’aurait pas négligé les questions défensives. N’oubliez pas que les révolutionnaires avaient déclaré la guerre en 1792, et depuis nos frontière étaient mouvantes. Il avait fallu longtemps à Vauban pour doter la France d’une "ceinture de fer", et en aucune guerre nos fortifications n’empêchèrent l’invasion, pas même après Vauban (1709, 1712...).
La campagne de Russie ? Ce pays était sur le pied-de-gierre et, s’étant accordé au Royaume-Uni qui nous faisait la guerre, s’apprêtait à attaquer. Le typhus exanthématique, maladie transmise par les poux (découverte du Français Nicolle en 1908, si ma mémoire est bonne) et endémique en Russie, anéantit presque les deux armées, et en d’autres circonstances historiques tuera des millions de malheureux ("La Révolution doit vaincre les poux. Sinon les poux vaincront la Révolution." Lénine. Bien d’autres cas... ).
Napoléon se voulait froid, mais était un homme passionné. Si sa personnalité vous intéresse, je vous recommande de lire, de M. Steven Englund, Napoléon, Éd. de Fallois, Paris, 2004. Vous n’en aimerez pas forcément Napoléon, mais du moins saurez-vous ce que vous pouvez lui reprocher. Un petit aperçu : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ste...
Alexandre Dumas disait que Napoléon était l’un des souffles (=âmes) les plus puissants qui eussent jamais animé le corps d’un homme. Dumas, descendant d’esclaves... Ah ! Que l’intelligence est rare en nos temps de communautarisme !
Encore une fois, je rends hommage à votre honnêteté : il est exceptionnel, au cours d’une discussion, qu’on reconnaisse sur ses erreurs, si grotesques soient-elles.
J’ai une certaine affection pour Zemmour, même si ses écrits et déclarations publiques m’emmerdent de plus en plus ! Ainsi, cette nostalgie de Napoléon, de la France d’avant, est une idée morte, et la ramener sur le devant de la scène est une perte de temps : on ne revient jamais en arrière et le propre de l’Histoire, dialectique en mouvement, est de détruire l’ancien au profit du nouveau - dixit Francis Cousin...
Le problème est que les sociétés modernes sont dévorées de l’intérieur par cette maladie de la jouissance immédiate et permanente ; nul n’y échappe ; et les enfants les premiers d’y succomber...
Et rien ne stoppera cette " maladie " de notre époque. Les efforts, on les demande aux autres, pour soi, c’est toujours le plaisir....
On ne peut pas avancer si on ne sait pas d’où on vient, et ce n’est pas un hasard si les périodes les plus brillantes se réfèrent au passé.
Que la comparaison du passé et du présent inspire la nostalgie ou l’humour... J’y vois d’autant moins motif de blâme que je ne connais personne qui aurait l’un sans l’autre.
Et pourquoi faudrait-il s’aveugler sur le passé ou sur le présent ? "Une tête sans mémoire est comme une fortersse sans garnison. (Napoléon, cité... de mémoire !
"Stratège hors pair, surnommé par Victor Hugo « l’homme prédestiné », Napoléon Ier eut aussi eut aussi un formidable sens de l’État, qu’il employa à façonner les institutions juridiques et administratives de la France moderne. Admirée ou critiquée, l’épopée napoléonienne reste un moment fort de l’Histoire.
Ainsi commence le résumé du Larousse historique, que certains liraient avec profit (les trolls posant aux anti-impérualustes afin de faire s’opposer nationalistes et gens de gauche jugeront inutile et gênant ce savoir).
http://www.larousse.fr/encyclopedie...