Merci, c’est gentil, mais je n’ai rien dit de spécial, ce n’est même pas mon domaine de prédilection. Peut-être que la différence avec les scientifiques imbéciles est que je comprends un peu les relations entre la recherche, la société et le sacré.
L’ADN mitochondrial est très étudié et modélisé alors c’est un peu un incontournable de la biologie moléculaire, un cas quasi classique d’hérédité non-mendelienne (avec l’épigénétique aussi où, par exemple, certaines bases azotées de l’ADN sont méthylées, ce qui influence l’expression génétique sur quelques générations sans pour autant altérer la séquence, mais il y a bien d’autres cas beaucoup plus complexes). Ce que je viens de mentionner n’a aucune importance par rapport à l’article.
Si on pousse l’analyse au niveau du sens, on se rend compte que ce type de recherches visant à substituer des mitochondries nie cette singularité de la transmission maternelle puisque cet ADN très particulier peut être interpréter comme une signature de la mère. Evidemment, tout mystique voit, sans doute à raison, une symbolique derrière ces éléments biologiques.
Alors comme d’habitude, au début c’est l’argument humanitaire larmoyant de bonnes intentions, et après ce sont les bombes pour imposer la "démocratie". De la même manière, les bonnes actions pour sauver les enfants malades (alors que des centaines de milliers d’enfants bien portants sont massacrés) seront en fait des bombes génétiques pour imposer des altérations de l’identité, non seulement au niveau psychologique mais aussi au niveau génétique, au plus profond de la chaire, dans la mémoire même de cette dernière.
Les perspectives eugénistes ont aussi été évoquées ds les commentaires.
Ne vous inquiétez pas Leïla, je n’ai pas d’élément pour vous répondre mais en principe les praticiens (médecins, etc.) ne font pas cela (par ex., de plus en plus de médecins italiens sont objecteurs de conscience contre la pratique de l’avortement, donc tous ne sont pas pourris mais il faut vraiment avoir un médecin traitant de confiance et c’est difficile à savoir puisque par définition il est censé mieux s’y connaître que nous, donc difficile de l’évaluer). Après, il y a des désaxés partout, le statut social ne signifie rien. Quoiqu’il en soit, il est important de se méfier des institutions et il faut éviter d’aller à l’hôpital ou chez le médecin seul, il faut avoir quelqu’un de confiance qui surveille, ne serait-ce que pour montrer qu’on aura les moyens de le punir en cas de pépin.