La France ne doit pas courir le risque d’un deuxième scandale à la tête du FMI.
Alors que la zone euro est à la veille d’inévitables bouleversements, il est impératif que l’Europe garde la main à la tête du FMI, en y nommant l’un des siens.
C’est bien pourquoi il serait particulièrement malencontreux que l’actuelle ministre de l’Economie et des Finances, sous la menace de démêlées judiciaires pour des faits très graves, soit désignée à ce poste.
En effet, il serait préjudiciable à son action que le FMI soit dirigé par une personnalité soupçonnée d’un possible abus de pouvoir ayant coûté la bagatelle de 385 millions d’euros au contribuable français.
Et il serait bien sûr catastrophique pour l’institution que son plus haut dirigeant soit officiellement mis en cause par la justice pour ces faits.
Par ailleurs, la France, dont la réputation est profondément abîmée par l’affaire DSK, n’a pas le droit de prendre le risque de s’exposer à un deuxième scandale à la tête du FMI.
Pour toutes ces raisons, et aussi longtemps que la justice ne se sera pas prononcée, j’appelle le président de la République à écarter publiquement la fausse bonne idée de cette candidature.