Les comiques, il en sort un par jour. Il y a même une école du one man show. Mais comme toutes les écoles, elles formatent leurs élèves. Or l’humour est par définition ce qui ne peut, ce qui ne doit pas être formaté. Tant pis, les écoles de l’humour français produisent du comique à tour de bras et ce, dans toutes les catégories : comique familial, comique troupier, comique noir, comique féministe, comique cochon, comique fin, comique sioniste, comique antisioniste, ah non là y en a pas, ou plutôt le Système n’en produit pas. On ignore pourquoi mais c’est la seule catégorie qui n’a pas droit de cité dans les médias et sur scène. Sinon dans les champs ou sur les trottoirs.
Fary ou le Michel Leeb noir
Le dernier comique noir en date, c’est Fary. Il a été lancé lors du Festival de Cannes 2016 quand le comique troupier Laurent Ruquier a eu l’insigne honneur de présenter son émission de propagande LBGT-sioniste en direct de Cannes, dans une villa chicos située sur les hauteurs. Un pur moment de grâce et de malaise, quand Fary a déboulé.
L’humour doit déranger, on est d’accord, et Fary a été bon ce soir-là sur Woody Allen. Cependant, depuis, au lieu de continuer sur la voie glissante, au lieu de sortir de son ghetto personnel, Fary a développé un humour antiblanc bien de chez nous. Récemment, c’est lui qui a été choisi pour briser l’ambiance blanche et bourgeoise de la 31e Nuit des Molières.
Logiquement, Les Inrocks s’emparent du phénomène – fabriqué de A à Z car rien ne survient par hasard dans l’espace politico-médiatique – et le portent au pinacle, car il correspond aux valeurs de la gauche mondialiste antifrançaise : antiracisme et antiblanchisme avant tout. Antiblanchisme ? Ça n’existe pas mais ça dit bien ce que ça veut dire : un racisme antiblanc qui est le pendant du racisme zemmourien.
Le nouveau spectacle du dernier promu par les puissances occultes s’intitule « Fary is the new black », allusion à une série féministe américaine.
Fary, ce Nègre comique des champs devenu Nègre comique de maison (de la maison sioniste), et Malcolm X fustigeait les « Nègres de maison » (court-circuit à prévoir), a pour bêtes noires... Mais laissons Les Inrocks le dire :
« Ses bêtes noires, Éric Zemmour et Alain Soral, alimentent l’ouverture du show et servent de carburant aux thèmes qu’il décline ensuite avec un art consommé de la digression. À commencer par l’identité française accolée à la double culture, quand on est un “enfant issu de l’immigration”.
Les péripéties qui jalonnent son spectacle servent le même but : démontrer le ridicule de la crispation identitaire, qu’elle soit raciale, sociale, générationnelle ou religieuse. Son insolence est contagieuse et lui permet d’aborder tous les thèmes, de MeToo à Kim Kardashian et Instagram, de la mode du tatouage à celle de la trottinette électrique. »
« Tous les thèmes, de MeToo à Kim Kardashian et Instagram, de la mode du tatouage à celle de la trottinette électrique »... Autant dire le Gad Elmaleh de couleur, mais idiot utile conventionnel !
Si l’on était un comique et qu’on écrivait ça sur nous, on changerait de métier, de visage ou de nom dans la foulée : « Avec un sens aigu de l’autodérision, famille comprise, Fary fait finalement de ce show une ode à la tolérance ». C’est la maladie du comique-Système qui s’attaque aux petits travers mais qui ne touche pas aux grands travers !
On peut donc prédire sans grand risque une prochaine désillusion à Fary, qui ne sait pas dans quel engrenage il a mis le doigt : les Maîtres du jeu politico-médiatique qui font monter leurs esclaves quand ça les arrange les font redescendre quand ça les arrange aussi. Et quand cela les arrange-t-il de les descendre ? Quand les ficelles des promus sont découvertes, quand jaillit la manipulation...
Dieudonné, lui, n’est pas un comique noir, c’est un comique universel qui dénonce les grands travers. Autant dire l’étage du dessus.
Fary était l’invité d’ONPC le 1er décembre 2018 avec le grand Patrick Bruel et la grande Christine Angot, qui a « beaucoup aimé » le spectacle du comique antiraciste qui semble ignorer pour qui il travaille, au fond...