L’histoire étant écrite par les vainqueurs pour permettre de camoufler leurs propres fautes et parfois leur part de responsabilité, elle reste un domaine où fourmillent les controverses. Certaines controverses sont plus sensibles que d’autres.
Par exemple la controverse sur l’emplacement de la bataille de Gergovie ne déchaine pas les passions et à l’exception de certains passionnés, personne ne connaît vraiment l’objet de la discorde. À l’opposé tout ce qui touche à la seconde guerre mondiale est extrêmement sensible. Et la loi Fabius-Gayssot est venue mettre un point final aux débats puisque les contrevenants risquent désormais gros.
Robert Faurisson a été qualifié de faussaire de l’histoire par Robert Badinter en 1981. Au sens où l’entend E&R Midi-Pyrénées, l’histoire doit rester un domaine de recherche libre, et l’existence de faussaires si elle est avérée est bien gênante. Or il se trouve que les faussaires existent bel et bien et qu’ils se sont même fait prendre la main dans le sac. Ce n’est pas le site lesamisderobert.com qui l’affirme, mais le très sérieux magazine Sport et Vie dans son numéro de novembre-décembre 2012 (voir le dossier « Sport, nuit et brouillard » et l’extrait ci-dessous). D’après le journal, la référence au terrain de football du camp d’Auschwitz a été supprimée. Toujours selon Sport et Vie, il s’agirait d’un acte délibéré qui relèverait de la manipulation de l’information.
Nous ne pouvons que saluer le courage et l’honnêteté de Goetghebuer Gilles qui est l’auteur de cet article. Avec de telles manipulations, le grand public pourrait se réveiller bien en colère. Quoi de plus énervant que de voir que d’un côté, des lois établissent « la vérité officielle » et que cela ne suffisant pas, certains s’amusent à manipuler l’information. Un juste retour à la réalité des faits serait nécessaire et salvateur.
Romain pour E&R Midi-Pyrénées
