Voilà une parution qui va faire du bruit. Dans une tribune, publiée en exclusivité sur le site du Parisien, un avocat et un médecin appellent à un durcissement des mesures et considèrent que des poursuites pénales pourraient être le pendant judiciaire d’une obligation vaccinale.
Poursuivre en justice les non-vaccinés pour l’administration d’une substance nuisible, la mise en danger de la vie d’autrui ou pire, pour homicide involontaire en cas de transmission du virus ayant conduit à la mort ?
Cette proposition choc, elle émane ce dimanche 9 janvier de la tribune publiée sur le site du Parisien en exclusivité et est signée par Me Benjamin Fellous, avocat au barreau de Paris et Pr David Smadja, professeur d’hématologie à l’université de Paris.
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Cette réflexion pour mener à la proposition suivante : « Il devrait exister un risque pénal latent à faire peser sur une personne qui refuse sciemment de se vacciner et qui transmettrait le virus de la Covid-19. »
Dans leur argumentaire, le scientifique et l’avocat avancent qu’une personne non-vaccinée peut se rendre coupable de « l’infraction d’administration de substance nuisible ». Un non vacciné « conscient de la gravité du virus et en capacité de se faire vacciner, qui contaminerait alors une personne qui contracterait la Covid-19 de par sa faute et qui en décéderait ou aurait un Covid long » pourrait être condamnable ?
L’arsenal pénal le permettrait en tout cas selon les deux signataires : « Ces infractions pénales pourraient être le pendant d’une obligation vaccinale qui, si non respectée, pourrait voir une traduction pénale en cas de contamination d’un tiers via la caractérisation d’une infraction pénale », écrivent-ils.
Et de conclure en ne mâchant pas leurs mots : « L’obligation vaccinale et l’arme pénale permettraient de faire peser un risque pénal sur celui qui transmet la mort encore plus que de ’l’emmerder’ en l’empêchant d’aller au cinéma ou au restaurant ».
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