Pas une seule fois Bernard-Henri Lévy n’a cité Emmanuel Macron en 49 minutes d’intervention. Pourtant son passage dans l’émission de Laurent Ruquier (devant un parterre d’invités encore une fois ultra-communautaire) est entièrement dédié à la défense du gouvernement en place et à la sanctuarisation de la République qui lui sert tant.
Résumer 1h10 de BHL en quelques lignes, c’est possible ? Oui :
les Gilets jaunes sont des factieux violents racistes homophobes et antisémites ;
l’Italie de Salvini est néo-fasciste, les populistes de tous bords sont des néo-fascistes, Mélenchon et (surtout) Marine Le Pen sont des fascistes en puissance ;
BHL revendique qu’il n’est pas Français mais Européen, les valeurs de l’Europe sont la liberté et la tolérance, comprendre le cosmopolitisme, comprendre la lutte contre l’homophobie et (surtout) l’antisémitisme ;
il faut sauver les institutions européennes, l’UE c’est l’Europe sociale, il faut encore plus d’Europe, encore plus de gouvernance ;
il faut lutter contre Poutine et Trump ;
la place des Gilets jaunes qui ne se sont pas couchés devant le chantage au racisme est en prison ;
les Gilets jaunes blessés par les forces de l’ordre méritent leurs sorts.
Pour BHL : "Les #GiletsJaunes ont une colère qui ne veut rien d'autre que le rien, que la haine... je n'ai pas vu de Gilets Jaunes complotistes, antisémites, homophobes qui aient été sanctionnés. [...] Si Hitler est venu au pouvoir c'est parce-que le peuple allemand l'a décidé !" pic.twitter.com/VJxeDywYGB
— E&R National (@EetR_National) 27 janvier 2019
L’entretien en intégralité :
Bonus : Angot fait (comme d’habitude) son hystérique pro-BHL et tance un Consigny bien seul dans son rôle de défenseur (relatif) des Gilets jaunes