Il faut être vertueux ou aguerri pour se contenir comme Florian Philippot face au harcèlement provocateur de son interlocuteur. Il est clair que toute la manoeuvre consiste à décrédibiliser le FN en le désignant comme le creuset du racisme le plus abject. Mais qui parlait en d’autres temps de la Mite et de sa Guenon ? La droite possédante des notables, celle qui votait UMP. Même s’il est vrai que MMe Mitterrand avait un visage plus simiesque que celui de Christiane Taubira, il n’y avait pas grand monde à l’époque de l’antiracisme triomphant pour s’offusquer de cette injure, d’ailleurs plus sexiste que raciste la concernant. Il est vrai que la familiarité des potes ne s’étendait pas à une femme blanche non juive. Et pendant ce temps tout le monde de se marrer, y compris moi évidemment, devant les caricatures animalières du bébête show. Faudrait-il désormais les considérer comme plus racistes les unes que les autres. Il est désormais interdit de rire. On veut même faire taire le seul humoriste qui nous fasse encore rire avec des vrais sujets, autres que ceux situés au dessous de la ceinture. C’est la loi de la bien pensance, à court d’arguments sur le fond et qui se dérobe à toute discussion sur les véritables sujets de préoccupation. Faire croire aux français que le danger c’est le FN, parti porteur de violence, de racisme, de xénophobie, d’antisémitisme, d’islamophobie, d’homophobie et que sais-je encore. Et pourquoi pas anti français tant qu’ils y sont. Actuellement c’est le parti des urnes, le seul qui vaille. Ils craignent la violence d’un tsunami électoral. C’est pas en détournant le regard vers un danger imaginaire qu’ils vont conjurer le mauvais sort électoral qui les attend. En réalité ce qu’il craignent, tous ces suppôts de l’oligarchie mondialisée, c’est bien un retour de démocratie.
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