Qu’il est dur pour certains de brûler ce qu’ils ont adoré ; de sonner le glas du crépuscule des idoles – fussent-elles médiatiques et ne produisant, au fond, que des "œuvres" éphémères !
Car, sinon, comment expliquer que Christine Ockrent, cette femme impavide, puisse ainsi plonger dans le pathétique sans craindre d’être ridicule ? Elle, qui invoqua souvent, jadis, les lois d’airain d’un journalisme probe, distant du pouvoir, la voici pendue au fil du verdict d’une autorité de tutelle éminemment politique. La voici déposant une plainte pour harcèlement moral, pour laquelle une trentaine de fonctionnaires de police, armés mais parfois gênés, se sont présentés le 3 mai au siège de France 24 en vue de perquisitionner et de saisir… quelques disquettes informatiques !
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