On ne sait pas quelle école a fabriqué cette Chose [1] qui ose probablement se qualifier de journaliste mais cette lourde panthère n’a pas sa place sur le service public. Sans honte, elle intervient pour défendre Macron pendant une interview du Gilet jaune François Boulo, comme si elle était chez sa mère, ou chez ses cousines. Le journalisme mainstream s’est bien effondré, aujourd’hui n’importe qui et surtout n’importe quoi peut être journaliste. C’est pas plus mal, ça accélère la chute de ces faux médias qui sont de vrais déformateurs de masse(s).
« J’ai le droit de donner ce genre d’avis, enfin, ce genre d’information »
Une seule explication : un formidable piston
Cette Chose horripilante est payée par nos soins à travers une redevance qui devient du détournement, à ce niveau d’utilisation. Ainsi, trois milliards d’euros partent chaque année en fumée pour rémunérer grassement des Aphatie (désormais sur LCI) et ce genre de Chose.
L’agressivité de la Chose n’est pas le plus difficile à supporter, c’est surtout l’ignorance totale en termes d’analyse politique la plus basique qui heurte l’entendement. Comment cette Chose a-t-elle pu arriver là avec un tel bagage, une valise informationnelle et conceptuelle complètement vide ?
Le plus triste, c’est que la chaîne d’infos de service public oppose à François Boulo, qui est brillant et valeureux, une Chose aussi sotte que décomplexée. À côté d’elle, même un Aphatie, pourtant très faible politiquement (et géopolitiquement on n’en parle même pas) – ou alors beaucoup plus soumis qu’on ne le croit – fait figure de grand journaliste.
En vérité, on devrait remercier cette Chose pour le message qu’elle fait passer à son corps défendant : « le service public informationnel est mourant, je suis le symbole vivant de cette agonie, et si vous voulez vous informer, allez vous faire voir ailleurs ». C’est ce qu’on fait, en regrettant les 139 euros qu’on abandonne à ces suceurs de thunes.
France intox
France Info bénéficie des moyens de France Télévisions, en particulier France 2 et France 3. La chaîne compte deux cents salariés (176 personnes à France Télévisions, 28 à Radio France), ainsi que 3 000 journalistes répartis entre ceux de France Télévisions : avec les rédactions de France 2, France 3 Régions et du Réseau Outre-Mer première ; ceux de Radio France : avec la radio France Info et France Inter le dimanche avec Questions Politiques ; et ceux de France 24 à l’échelle mondiale. Son coût s’élève à 15 millions d’euros pour France Télévisions et 3,5 millions pour Radio France. (Wikipédia)
Signalons toutefois, pour qu’on apprenne quelque chose dans cette tragique recension, que franceinfo est une nouvelle chaîne d’infos du service public, qui en avait déjà beaucoup, sans compter les doublons sur ses proches chaînes : journal de France 3, journal de France 2, journal d’Arte, journaux continus, etc., tout ça pour dire exactement la même chose, c’est-à-dire valoriser le Système et empêcher toute diffusion de parole alternative, d’où le traitement infligé à Boulo.
Résultat ? Une audience de merde : 0,2 %, après avoir culminé à 0,8 %, par un effet de curiosité vite déçu.
Bonus
La directrice adjointe de la rédaction de franceinfo nous explique qu’« être journaliste c’est être ouvert un peu à tout »...
« Vis-à-vis de nos auditeurs, de nos internautes, dire “vous pouvez avoir confiance en notre travail, en l’info que nous vous délivrons” »
Une vidéo fougueuse vue 479 fois en 7 mois, soit environ 69 fois par mois (on a arrondi à l’entier supérieur), un peu plus de 2 personnes par jour. Or le personnel de la chaîne étant de 160 personnes, si on ôte ces 160 des 479 on obtient 319 curieux de l’extérieur en 7 mois, ou 45 par mois, soit moins de 2 par jour...
C’était le service public très peu… public.