Dans sa course à Matignon, le ministre a reculé de plusieurs cases en dépit des regrets exprimés auprès de Jean-Marc Ayrault, lundi, après avoir évoqué un débat sur sur la dépénalisation du cannabis.
Cette fois, Jean-Marc Ayrault n’a même pas eu à décrocher son téléphone. Sentant la polémique monter, Vincent Peillon a pris les devants. Dès lundi matin, au lendemain de ses déclarations concernant la nécessité d’un débat sur la dépénalisation du cannabis, le ministre de l’Éducation appelait le chef du gouvernement pour lui dire qu’« il regrettait tout à fait d’avoir évoqué ce sujet ».
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L’observant passer d’un courant du PS à un autre, son ami intime, le ministre de l’Économie Pierre Moscovici, l’avait un jour surnommé « Docteur Vincent et Monsieur Peillon ». L’ex-premier secrétaire du PS François Hollande était encore plus dur : « Peillon est un serpent, disait-il en 2009. Avec lui, c’est tout pour sa gueule. Vous verrez, il trahira Royal. Il trahit toujours. »
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