Au moins 50 personnes sont mortes et 200 autres ont été blessées dans une fusillade à Las Vegas, lors d’un concert en plein air. pic.twitter.com/wOAklhxlBM
— Le Monde (@lemondefr) 2 octobre 2017
Il est trop tôt pour parler de terrorisme, les faits venant de se passer ce lundi 2 octobre 2017 au matin. Mais Avec la psychose terroriste ambiante, plus personne ne sait si les assassinats qui montent en premières lignes des médias sont le fait de terroristes, pseudo-terrroristes, ou criminels de droit commun. La frontière entre le politique et le délinquant s’estompe. Et même quand un attentat est revendiqué par une soi-disant cellule communication de Daech, le doute persiste. Les morts, eux, sont en revanche bien réels.
Fusillade au #MandalaBay à Las Vegas. Intervention du #Swat en cours pic.twitter.com/4DBP1ljB4A
— B3infos (@B3infos) 2 octobre 2017
#LasVegas Au son, le terrifiant bruit des rafales d’une arme automatique. (@abbytheodros) pic.twitter.com/3O4v40P5QZ
— B3infos (@B3infos) 2 octobre 2017
La presse renforce son impact avec des unes et des tweets plus alarmants les uns que les autres. Désormais, sur Twitter, après le point rouge du breaking news c’est le panneau de signalisation qui a la cote :
De nombreux blessés après une fusillade à Las Vegas. Suivez notre direct ➡️ https://t.co/ADrzYOJ4Sy pic.twitter.com/K0moJETNgr
— franceinfo (@franceinfo) 2 octobre 2017
Aujourd’hui, lundi 2 ctobre 2017, c’est une sorte de Journée du Terrorisme, avec le procès du frère de Mohammed Merah, Abdelkader de son prénom, décrit par la presse comme le ben Laden de Toulouse. Derrière l’horreur des faits, il s’agit encore d’une dénomination douteuse, puisque et la fonction réelle et la date de la mort du porte-parole d’al-Qaïda restent floues. La photo du leader mort ayant fait l’objet d’un photomontage...
Avec l’avalanche de terrorisme de basse intensité – sans faire offense à ses victimes – par rapport à celui qui a par exemple frappé l’Algérie pendant les années de sang, nous avons de plus en plus de mal à distinguer l’acte terroriste pur – c’est-à-dire à motivation politique – de la rage meurtrière du déséquilibré, sachant qu’un déséquilibré peut aussi être poussé à l’acte par une cellule organisée ou un agent traitant. La méthode change, les commanditaires sont les mêmes : des services.
Après deux ans de tueries plus ou moins collectives en France, on peut dire que l’acte terroriste se mélange au fait divers. Le fait divers devient un terrorisme (surtout avec des revendications floues venant de cellules de communications sans réalité politique) et le terrorisme devient un fait divers, par sa banalisation et son aspect interindividuel.
Au final, politiques et médias s’entendent pour créer une atmosphère non de terreur, mais de suspicion, de méfiance, qui met les collectifs nationaux en péril. Certains avancent que c’est le but de ce terrorisme sans commanditaires (visibles), d’autres que c’est la conséquence d’un terrorisme « islamiste ».
C’est aussi tout l’intérêt d’une ingénierie diabolique de déguiser un but en conséquence...
10h45 : la police annonce 20 morts et plus de 100 blessés :
12h45 : la police annonce 50 morts et 200 blessés
— KingLurch (@austinnolson) 2 octobre 2017