Quand je suis arrivé samedi au Queen’s Park (la zone désignée de liberté d’expression) pour couvrir la plus grosse manifestation prévue dans le cadre du G20 de Toronto, j’ai dû constaté que cette dernière avait été organisée par des groupes complices de l’élite dirigeante.
Des groupes comme Greenpeace (la plus grosse délégation présente), Oxfam, Amnistie Internationale ou le Conseil des Canadiens avaient le plein contrôle de cette manifestation qui aurait dû être une marche du peuple contre la création d’un nouvel ordre mondial au bénéfice de quelques familles puissantes comme les Rockefeller et les Rothschild.
Évidemment, il n’en était rien.
On a plutôt vu Greenpeace et d’autres demander à l’élite de donner des milliards au Fond monétaire international et à la Banque mondiale pour combattre les changements climatiques. Pourtant, les Rockefeller et les Rothschild seront les premières familles à bénéficier d’une économie verte et d’une taxation du carbone. Pourquoi ? Parce que la crise des changements climatiques est une invention tordue de ces familles qui ont acheté le mouvement environnementaliste depuis longtemps. C’est une fausse crise, croient-ils, qui leur permettront finalement de faire accepter un nouvel ordre mondial à la population mondiale. Alors pourquoi les manifestants sont-ils venus protester quand il est évident que l’élite cherche à implanter ces politiques climatiques ? C’est parce que cette manifestation était tout simplement une opération de propagande subtile et efficace. En faisant ainsi, on canalise la colère du peuple vers des enjeux qui sont au calendrier de l’élite. Il fallait être là pour voir que la plus grande "vedette" de cette manifestation était le directeur international de Greenpeace, une organisation que Richard Desjardins a qualifié avec justesse de "Wal-Mart écologique".
Il fallait aussi entendre le Conseil des Canadiens demander au G20 de transférer tous ses pouvoirs décisionnels aux Nations-Unies, encore là une institution créée par ces familles puissantes qui sert en ce moment de plateforme de travail pour la création d’un gouvernement mondial. Les voeux du Conseil des Canadiens seront entendus car c’est bien là, encore !, l’intention de cette élite de banquiers impitoyables. L’ONU, le FMI et la Banque mondiale seront des organes de l’éventuel nouvel ordre mondial.
Un autre délégation importante était Amnistie Internationale qui protestait pour que l’élite sauve les femmes et les mères du monde entier en donnant un tas d’argent à la Banque mondiale pour qu’elle fasse du planning familial à travers le monde. Pour ceux qui s’y connaissent, le planning familial devrait plutôt s’appeller contrôle des populations, c’est-à-dire l’adoption de politiques répressives comme celle de l’enfant unique qu’on retrouve en Chine et qui fonctionne sur le principe de réduction de la population. Bref, les organes du nouvel ordre mondial décideront qui aura des enfants et combien ils en auront. Encore là, ce ne sont pas des idées qui viennent du peuple, mais sortent directement des "think tanks" de l’élite mondialiste.
Vous ajoutez à ça ceux qui brandissaient des bannières communistes avec des portraits de Mao, un des plus grands meurtriers qui ait jamais vécu, et vous avez une idée du portrait de cette manifestation. On sait que Mao a été financé et appuyé par David Rockefeller qui écrivait dans les années 70 que la Chine était le plus grand succès moderne quant au contrôle de sa population, justement parce qu’il s’agissait d’un état policier et que celui-ci régulait les naissances (et les morts...).
Bien sûr, la vaste majorité des citoyens qui militent pour Greenpeace ou Amnistie Internationale sont de bonne foi et espèrent changer les choses, mais ils ont malheureusement été pris en otage par ces groupes qui, eux, sont de mauvaise foi.
J’ai réussi à dénicher quelques individus qui connaissaient les véritables enjeux du G20 de Toronto, mais ils étaient submergés par un méli-mélo incongru de revendications contradictoires. On aurait jamais pu entendre leurs voix ce jour-là.
Finalement, pour justifier la brutalité policière et les arrestations de manifestants pacifistes, le Black Block est venu foûtre le bordel, s’est sauvé en courant puis a disparu dans la brûme. Dès que ce groupe d’agents perturbateurs - de mêche avec la police - a quitté les lieux, les policiers se sont rués sur le reste des manifestants et ont procédé à plus de 400 arrestations injustifiées. Le Black Block a mis feu à trois voitures de police sans qu’un seul officier n’intervienne. Ils sont sans aucun doute les plus privilégiés des manifestants car la police ne les touche jamais. À vous de faire vos conclusions.
Pour finir, j’ai trouvé l’expérience vraiment déprimante et quand je suis retourné à ma chambre d’hotel pour voir comment les mass médias avait distortionné l’information, je me suis senti bien seul et triste à mourrir. Une chance que mon amoureuse était là pour me consoler...