Chez les enfants, la tendance est aux nuggets. Le prix de cette viande, réputée la moins chère, a augmenté de 18 % en 2022. Pourtant, jamais les Français n’ont été aussi nombreux à en manger. (TF1)
Les enfants en particulier adorent les nuggets de poulet, ces petits médaillons de poulet entourés de croustillant – un beignet de viande, quoi – qu’on croque à la main. Ça veut dire surtout qu’ils aiment la peau, la farine, les phosphates et la flotte, qui composent majoritairement ces merveilleuses bouchées sous-protéinées. Voyage dans la planète Nuggets...
Miam miam ! pic.twitter.com/WzvewPIbjZ
— Arthur Sapaudia (@ArthurSapaudia) January 21, 2024
Pour donner un peu de goût à cette viande de volaille gonflée en 2 mois sur pattes dans des laboratoires-abattoirs géants, on réinjecte la peau. À l’arrivée, il n’y a plus que 50 % de viande de poulet dans le nuggets. Les défenseurs de la malbouffe diront que la peau c’est encore du poulet.
Comme le dit le reportage, le reste du produit, soit 45 %, est constitué de farine, d’eau et d’épices. La panure, qui pèse presque autant que le poids de viande réel, est 5 fois moins chère. En achetant des nuggets, vous achetez du profit décomplexé.
Et maintenant admirons la fabrication de la pâte à nuggets à partir de parpaings d’ailes de poulets. Attention aux personnes sensibles :
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— Arthur Sapaudia (@ArthurSapaudia) January 21, 2024
Nous avons donc une jeune génération nourrie à la merde, instruite à la merde, et divertie à la merde. Normal qu’elle soit destinée à finir comme chair à canon sur les champs de bataille futurs de l’OTAN, qui travaille ardemment à la dépopulation.
Quant à l’agenda de notre extermination, on ignore si c’est 2030 ou 2050. Naturellement, les élites pédosatanistes se conserveront quelques enfants – fabriqués en laboratoire – pour leurs jeux sexuels.
Les générations futures devront apprendre à manger de la merde, presque littéralement. Déjà, quand on voit comment sont fabriqués les nuggets, on se dit que l’industrie agro-alimentaire n’a pas de limites, à l’image du Big Pharma. Leur seule limite est le niveau de connaissance du consommateur.
Une fois, en montrant à des enfants la fabrication des knacks indus, on a réussi à les en dégoûter à vie. Et on leur a fait goûter des authentiques knacks de Strasbourg. Attention, on dirait un reportage de Groland mais c’est bien en Alsace, avec son parler spécial.
Tout est bon pour vendre aux masses des produits de basse qualité à un prix en réalité élevé. Car si on fait le rapport protéines/prix, on n’est pas sûrs que le fast-food batte l’artisan.
Après le semi-poulet estampillé poulet, place aux insectes, qui promettent un sacré taux de profit, même si le prétexte de leur production est écologique (c’est pas des vaches qui trouent la couche d’ozone en pétant).
Miam ! pic.twitter.com/2XgAVdrzdl
— Arthur Sapaudia (@ArthurSapaudia) January 21, 2024
La moralité est toujours la même : mangez français, mangez moins et mangez mieux. Mangez local si possible, faites des diètes, ce que prône le Dr Saldmann.
C’est drôle, Casasnovas est attaqué comme un criminel de guerre par toute la presse-pute, et Saldmann est encensé alors qu’il dit la même chose, en substance. Extrait de l’article du Figaro du 20 janvier 2024 :
Le jeûne séquentiel et la restriction calorique s’avèrent extrêmement efficaces dans les phénomènes d’hormèse. En mettant notre corps en situation de manque de nutriments, on l’oblige à se défendre en activant les gènes de longévité qui sommeillaient en lui. Pour obtenir des résultats significatifs, il faut, à un moment donné, accepter d’avoir faim. Une faim ponctuelle ressentie pendant une heure fait du bien. Il faut apprendre à l’apprivoiser comme une source de bien-être, et non pas la considérer comme une calamité. Nous sécrétons alors de la ghréline, hormone de l’appétit, dont les recherches ont montré qu’elle stimule notre immunité. Ces situations de contrainte ponctuelle libèrent donc nos défenses et génèrent une énergie nouvelle. Sans cette adversité transitoire, nous n’exprimons pas notre potentiel santé.