Le Figaro Magazine a voulu rencontrer Gérard Depardieu pour lui faire parler de son nouveau livre. Mais rien ne s’est passé comme prévu...
Le fil conducteur du nouveau livre de Gérard Depardieu Monstre se résume ainsi : « Dans un monde ultranormé, il n’y a plus de place pour les monstres, il n’y a plus de place pour la marge, et tout excès est interdit ».
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Au fil de cette interview surréaliste, Gérard Depardieu évoque les supermarchés, qui, dans les 1970, « ont commencé à faire de la masse et, quand on fait de la masse, c’est comme ça que Monsanto arrive ».
« Et c’est pas l’autre, là, Hulot, qui va changer quoi que ce soit […]. Huit milliards sur la planète, c’est pas possible ! Il va y avoir des épidémies, des choses, parce que la planète ne peut pas supporter ça ! »
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« Ce pays m’emmerde, les Français sont tristes comme la mort. […] La France est un très beau pays, mais où les gens sont perdus. Quand je suis en France, je reste ici, chez moi, avec mes livres : je ne veux pas sortir voir le désastre. »
« Il n’y a plus de littérature. Les gens lisent Levy, Musso, Les Fourmis. La vraie littérature, comme celle de Peter Handke, est très rare. […] La plupart des gens qu’on entend à la radio ou à la télé ne parlent pas français. La culture, aujourd’hui c’est Hanouna ! »
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Inutile aussi de lui parler de cinéma, qu’il juge de moins en moins intéressant :
« Moi, c’est simple, je ne vais voir que les films qui se font descendre par la critique. »