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Le mec est éditorialiste (le nom technique pour surveillant et propagandiste, surveillant de l’opposition réelle et propagandiste des versions officielles) sur France Info et il explique à l’avion de chasse de LFI (après Mélanie et Tamara au RN, il en manque plus qu’une chez LR et une chez Zemmour pour avoir toute la famille) que « le Conseil d’État a la réputation d’avoir fait la preuve de son indépendance ».
Gilles a-t-il oublié les événements de janvier 2014, quand le futur Premier ministre, Manuel Valls, piloté par le CRIF, a mis la pression sur le CE pour casser la décision du tribunal administratif de Nantes, pour lequel il n’y avait pas de raison d’interdire le spectacle de Dieudonné ? Tout le monde n’a pas la mémoire courte, en France. On rappelle que le Conseil d’État est la plus haute juridiction administrative censée être attachée à la défense des libertés...
Mais de quoi parle-t-on ?
De la polémique autour de l’expulsion de l’imam Iquioussen, avec LFI en frontal face à l’Intérieur et à la présidence de la République. Macron joue les durs et envoie le petit Darmanin faire son Sarkozy, c’est-à-dire des mots sans les actes, à part cette expulsion d’un imam qui a eu des mots blessants pour les communautés minoritaires (sauf dans les médias) victimisées en France. On veut parler des femmes, des LGBT, etc.
L’imam est aujourd’hui en fuite, en Belgique semble-t-il, mais ce n’est pas le débat. Le débat est : le pouvoir pouvait-il expulser cet homme sans le juger ? LFI, dont on sait qu’elle s’assoit sur une base électorale très banlieue, s’y oppose. C’est la raison de la présence, en face de Bornstein, de la jolie Clémence Guetté, députée de la 2e du Val-de-Marne.
Le tweet est de Claude Weill, un journaliste socialo-sioniste de la première heure. Il ne prend évidemment pas le parti de la beauté de LFI.
Bornstein : « Le Conseil d’État a la réputation d’avoir fait la preuve de son indépendance, d’être souvent justement très protecteur des libertés. »
Donc, tranquille, cette dame, vice-présidente du groupe LFI à l’AN, met en doute l’indépendance du Conseil d’Etat et l’accuse de s’asseoir sur l’Etat de droit.
Désormais, en France, c’est la France insoumise qui dit le Droit ? https://t.co/rr3JcUcBnX
— Claude Weill (@WeillClaude) September 2, 2022
Dans cet échange, on dirait que Bornstein bosse pour l’Intérieur. Acrimed l’avait chopé en flag de collaboration avec les forces du Marché lors d’une interview de syndicaliste CGT en février 2019. Le site de critique média avait comparé le traitement de l’invité CGT – un mépris total – avec celui d’Alain Minc, reçu comme un prince. Exemple d’intervention de Bornstein :
« Pourquoi faire grève en semaine ? C’est pour gêner les entreprises, désorganiser les pouvoirs publics ? Parce que les salariés, ils perdent une journée de salaire contrairement au mouvement des gilets jaunes le samedi par exemple. »
Les gens sans éducation appellent ça « un gros lèche-cul », les gens éduqués (nous), un collabo du Système. En tout cas, merci à Bornstein (prononcer bornstine, comme vinestine) de nous avoir fait découvrir Clémence, comme quoi d’un mal un bien.
Pour finir sur l’affaire Iquioussen, son avocate est passée sur BFM. Là encore, Julien Bahloul, ce coup-ci national-sioniste, y est allé de son commentaire éclairé. On rappelle la loi de Talleyrand : « tout ce qui est excessif est insignifiant ».
Par contre la chasse aux juifs et aux gays par Iquioussen, ça passe. https://t.co/azGpcQKWPe
— Julien Bahloul (@julienbahloul) September 2, 2022
Quand on pense à tous les efforts faits par les agents du Système pour dépalestiniser le PS et les Verts, que ces deux grands partis ont crevé, remplacés par LFI et EELV, qui ont une dent contre les islamophobes, on se dit qu’il faudra tout recommencer. Les agents sionistes n’en ont-ils pas ras la casquette ?
défendre sur les plateaux télé un prédicateur musulman menacé d’expulsion qui incarne sur le plan des idées et des croyances peu ou prou tout ce qu’elle n’est pas et probablement tout ce qu’elle a toujours combattu 