David Solomon qui fustige la « cooptation » (sous-entendu masculine, ne nous trompons pas), c’est la blague du jour.
Ce documentaire de Capa diffusé en 2012 sur Arte présente Goldman Sachs comme « la banque qui dirige le monde ».
Le résumé :
David Solomon, le PDG de Goldman Sachs, a annoncé jeudi que la banque d’affaires refuserait désormais de travailler avec les entreprises ne disposant pas d’au moins une femme et/ou une personne issue de la diversité au sein de leur conseil d’administration dans le cadre de leur introduction en Bourse.
« À compter du 1er juillet aux États-Unis et en Europe, nous n’aiderons plus une entreprise à entrer en Bourse si au moins un des membres du conseil d’administration » n’est pas issu de la diversité, et/ou une femme, a déclaré M. Solomon sur la chaîne de télévision CNBC. « Et à partir de 2021 nous exigerons qu’il y en ait deux », a-t-il ajouté.
Vantant les mérites de la mixité, M. Solomon a expliqué que, lors des quatre dernières années, les performances des entreprises nouvellement cotées en Bourse et disposant d’au moins une femme au sein de leur conseil d’administration étaient « meilleures ».
« On perdra sans doute des affaires, mais sur le long terme c’est le meilleur conseil à donner à des entreprises qui veulent générer de bons retours sur investissements à leurs actionnaires sur la durée », a défendu le banquier.
Pour M. Solomon, l’absence de femmes dans les conseils d’administration est due principalement au phénomène de cooptation. C’est pourquoi Goldman Sachs se propose d’aider les entreprises à trouver, via son immense réseau, des administrateurs au profil différent.
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