On confond quand même deux choses différentes : perte de liberté vs soumission consentie.
Lorsqu’un état nous contraint à faire ceci ou cela (tiens, récemment, interdiction des cabines à UV, interdiction de se dire pas charlie, etc.) on est bien sur de la contrainte et l’utilisation d’une violence pour obtenir le résultat, et donc sur une perte effective de nos libertés. Allez demander ce qui se passe pour ceux qui décochent la case "payer la redevance" de leur déclaration d’impôts.
Lorsque google/apple/facebook disent "si vous utilisez mes services, je collecterai les données que vous utilisez", on a quand même le choix de ne pas utiliser lesdits services. Personne ne me contraint à utiliser google ou à regarder la TV, sauf peut être une forme de pression sociale que je suis libre de conchier bien copieusement.
Après, si des gens sont contents d’utiliser ces services, de s’afficher dans des selfies ridicules ou d’utiliser le dernier smartphone parce que "c’est cool", c’est bien leur choix. Mais ne confondons pas leur connerie avec une appropriation de leur liberté.
On dit souvent que celui qui nous dirige, c’est celui qu’on ne peut critiquer. Je me poserai la question de la prise de pouvoir de google le jour ou je ne pourrai pas dire "google est nuisible".
La bonne question, c’est : pourquoi les gens aiment-ils s’abrutir devant facebook plusieurs heures par jour ?
Les gens achètent bêtement des iphone parce que l’éducation ne joue plus son rôle. Google, apple, la TV, tout ça participe à une forme de soumission consentie. Mais ça, ce n’est pas google qui l’organise. Google défend son intérêt mais n’a pas le pouvoir de la contrainte. Cette soumission est oganisée par les pouvoirs en place, qui conduit par exemple les gens à manifester derrière un slogan "je suis charlie" tout en leur faisant condamner la liberté d’expression de certains éléments "malades" et en trouvant l’ensemble cohérent. C’est fort ! Google, facebook, ce sont des outils, rien de plus. Les supprimer ne changera rien, c’est combattre la conséquence plutôt que la cause. L’outil n’est pas le problème, en revanche le pouvoir qui s’en sert pour nuire à nos libertés, lui, l’est.
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