Les trois partis du gouvernement de coalition grec reprennent les discussions lundi sur le nouveau plan d’austérité, exigé par ses bailleurs internationaux pour accorder à Athènes une nouvelle tranche d’aide financière.
Le Premier ministre conservateur Antonis Samaras s’entretiendra lundi à partir de 18h heure locale (17h heure de Paris) avec les partenaires de la coalition qui ont refusé de signer les propositions gouvernementales sur le nouveau plan d’économies de 11,5 milliards d’euros pour 2013-14.
Le porte-parole du gouvernement Simos Kedikoglou a refusé d’exclure des baisses de pensions et de salaires. “Je ne peux pas écarter ce qui n’a pas été décidé. Ces 11,5 milliards nous garantissent un accès à de plus grosses sommes d’argent”, a reconnu Simos Kedikoglou, sur la télévision privée Antenna.
“Depuis deux ans et demi, nous n’avons atteint aucun (objectif). Ce que nous nous efforçons de faire avec des réformes structurelles, c’est de former un gouvernement plus simple et plus efficace”, a-t-il expliqué.
Les inspecteurs de la troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international), chargés de vérifier si la Grèce respecte ses engagements, reprennent leurs entretiens avec les autorités grecques pour finaliser les nouvelles mesures d’économie.
“La présence de la Grèce en Europe connaît un moment difficile (…) La priorité de la Grèce est de regagner de la crédibilité”, a souligné M. Kedikoglou.
Depuis mai 2010, la Grèce n’a pu payer ses factures que grâce aux plans de sauvegarde accordés par la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) pour lui éviter une faillite.