L’Inde sans électricité, sans métro, sans feux de signalisation, sans industrie, sans lumière, sans ordinateurs…
Les médias, qui comme toujours racontent n’importe quoi, prenant leurs lecteurs pour de parfaits imbéciles, vous diront que cela vient du fait d’une mauvaise mousson. Un manque de pluie, qui a obligé les paysans à pomper dans les nappes phréatiques, déclenchant une surconsommation d’électricité, qui a déséquilibré le réseau électrique indien. Après, ce sont les dominos qui tombent et mettent le pays dans le noir.
L’Inde est le 6eme producteur d’électricité de la planète, mais sa croissance démographique et économique est telle, qu’elle a du mal à répondre à la demande. L’Inde connait un déficit énergétique de 8 à 12%. C’est probablement l’un de ses talons d’Achille. Dans la nuit de dimanche à lundi, du 29 au 30 juillet, une panne d’électricité géante bloquait une grande partie du pays. 48 heures plus tard, une nouvelle panne créait à nouveau le chaos… Pur hasard ?
Gaz, Gold & Guerre
Il y a quelques semaines, l’Inde défiait les Etats-Unis en concluant un accord avec l’Iran : Gaz contre Gold. Passant outre l’interdiction donnée par l’Empire de commercer avec l’Iran, l’Inde a contourné l’interdit par un troc, gaz iranien contre or indien. Ce faisant, l’Inde mettait en pratique la politique monétaire que préconisent la Chine et les rebelles à l’hégémonie du Dollar.
Ce black-out a été provoqué.
Il y 1000 manières de faire la guerre sans réveiller la masse moutonnière. Le plus simple est d’utiliser l’arsenal existant. Israël et les Etats-Unis ont développé une série de virus informatiques pour attaquer les centrales iraniennes.
Une arme informatique, mise en place par George Bush et utilisée par Barack Obama. Ce n’est pas le scénario d’un nouveau James Bond, mais les informations bien réelles que révèlent nos confrères du New York Times. Selon les experts du programme “Stuxnet” qui ont développé le virus, cette attaque aurait permis de retarder de cinq ans la mise en place du programme nucléaire iranien.
Moshé Yaalon, ministre israélien des affaires stratégiques a reconnu les faits : “il est justifié, pour quiconque considère la menace iranienne comme une menace significative, de prendre différentes mesures, y compris celle-là, pour la stopper.” D’autres virus informatiques ont été découverts depuis “Stuxnet”. Il y a eu “Flame” et plus récemment “Duqu”, des virus dérivés de Stuxnet et donc provenant des mêmes sources.
La Guerre avec l’Iran n’a strictement rien à voir avec une quelconque menace nucléaire iranienne, faut-il encore le rappeler ? L’Iran est un état “terroriste” parce qu’il a dénoncé les accords américains de 73, imposant que les hydrocarbures soient facturés en Dollar. L’Iran a déclaré il y a plus de 6 ans, qu’il facturerait son gaz en Yen, en Euro, en Yuan ou en Roupie en fonction de la monnaie de ses acheteurs. Ce faisant, l’Iran a créé une lézarde dans la digue, créée pour protéger la monnaie fiduciaire américaine. Cette lézarde est depuis devenue une déchirure et c’est l’ensemble du système monétaire occidental qui s’effondre aujourd’hui sous nos yeux.
Les Maîtres du Monde d’hier n’ont pas l’intention de se laisser déposer de leur trônes sans combattre. Utilisant l’arsenal de virus informatiques à leur disposition, il leur a été facile de faire chuter la production d’électricité de l’Inde, créant instantanément un chaos total pour 700 millions d’indiens.
Réponse du berger à la bergère ?
Ce que vous ne savez peut être pas, c’est que l’Inde est l’un des pays les plus pointus en génie logiciel. Ce secteur représente plus de deux millions d’emplois directs et 4 à 6 millions d’emplois indirects. Bengalore, appelé Sillicon-City, est la Mecque de l’informatique indienne, qui a réalisé 76 Milliards de $ en 2010 et vise 225 B$ en 2020. Les Banques américaines ont beaucoup fait appel aux sociétés indiennes pour développer leurs programmes informatiques de trading électronique. Même si ce marché a fortement souffert depuis la crise des subprimes, les firmes de Wall Street sont très largement équipées de logiciels “made in india”.
Deux jours après une cyber-attack contre les centrales nucléaires indiennes, l’un des plus gros intervenants du trading électronique de Wall-Street, Knight Capital Corp, voit son programme informatique prendre la main et semer le chaos dans les cotations de 140 actions sur le NYSE. Je parie votre hot-dog contre mon curry d’agneau, que Knight a fait développer ses programmes à l’étranger. La plupart des programmeurs se gardent une “porte de derrière”, une entrée secrète pour aller faire des corrections de programme. Microsoft a offert une porte aux services américains, qui en usent et en abusent. Que les indiens en fassent autant, me semble de bonne guerre. Puisse t’il mettre par terre JPM de la même façon… mais peut être, l’ont ils déjà fait … ?
La première estimation évaluait les pertes brutes subies par Knight dans la journée à 440 M$, alors que leur marge du deuxième trimestre avait culminé à 30M$. Knight a du fermer ses ordinateurs cette semaine, perdant tous ses clients. Knight est en faillite. Le “détraqueur” a été détraqué.
A qui le tour ?
Dans cette étude réalisée par le Center for Strategy & Technology de la US-AF, rédigée en 1996 et déclassifiée depuis, où les futurologues étudiaient le rôle à venir de l’Air Force dans les années 2025, vous trouverez page 55, que “Wall Street a été détruite en 2012 par un HERF, qui a détruit toutes les données informatiques … La tourmente économique aux Etats-Unis dura des semaines, nécessaires à la reconstruction des données“.
Si vous allez voir page 54, de ce même document, vous verrez que ce même scénario envisageait : “en 2009, une pandémie de grippe frappa la Chine, puis se répandit rapidement partout dans le Monde… Personne ne put jamais déterminer, si le virus était du à une mutation naturelle ou à un travail de laboratoire.“
Nous sommes donc en pleine guerre, n’en déplaise aux nostalgiques des canonnades et des charges à la baïonnette, et cette guerre monétaire, bancaire, économique et informatique, est tout aussi ruineuse que les précédentes.
Donc, chers lecteurs, nous ne saurions trop vous recommander de ne pas laisser votre capital en bourse, dans les mois qui viennent.