La situation de HP est de plus en plus complexe. L’entreprise vient de renforcer son plan de restructuration.
Alors qu’en 2012, HP a annoncé se séparer de 8 000 employés européens (dont 300 situés en France), 7 100 personnes supplémentaires seront concernées d’ici 2014.
Le bilan du troisième trimestre fiscal (conclu fin juillet) de HP était, une nouvelle fois, négatif. Avec un chiffre d’affaires de 27.2 milliards, en baisse de 8 % par rapport à 2012, seule la division des logiciels a réussi à augmenter ses revenus de 1 %.
La division PC, toujours en difficulté, a diminué de 11 %, les services aux entreprises de 9 %, les services financiers de 6 % et des impressions de 4 %. Selon la PDG de HP, Meg Whitman, espérer une croissance du chiffre d’affaires pour le futur exercice fiscal est « improbable ».
La situation est telle que HP vient de revoir à la hausse son plan de restructuration présenté en 2012. L’an dernier, le groupe avait annoncé que, d’ici fin 2014, il allait supprimer 29 000 postes dans le monde. Parmi les licenciements et redéploiements de 8 000 personnes en EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), environ 300 se situent en France.
Après avoir réévalué le plan de restructuration à 33 000 postes en septembre, HP vient de préciser que 7 100 suppressions concerneraient l’Europe.
Sans plus de précisions, il semble que la grande majorité des suppressions européennes concernera la division des services aux entreprises. Les syndicats français des employés de HP estiment que la France pourrait être moins touchée que les autres pays.
HP espère, ainsi, stabiliser ses bilans financiers. Par ailleurs, l’entreprise veut s’éloigner du marché concurrentiel des PC et s’orienter vers le mobile, la sécurité, le Cloud et le Big Data.