Hillary Rodham Clinton, la candidate démocrate pour la présidence américaine en 2016, a tenté de convaincre les donateurs juifs au cours de conversations privées qu’elle sera une meilleure amie d’Israël que l’actuel président Barack Obama, rapportait vendredi le site américain Politico.
Un des donateurs présent à la réunion de levée de fonds à Manhattan au cours de la semaine, a confié que Clinton a défendu Obama contre les accusations selon lesquelles il aurait porté atteinte aux relations israélo-américaines, affirmant que les critiques émanent d’un problème de « perception », mais elle a néanmoins suggéré qu’en tant que présidente, elle sera à même de rapprocher les deux nations.
« La diplomatie est surtout une question de liens personnels et j’ai mes propres relations », aurait dit Clinton, qui faisait référence aux relations du président Obama avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou et l’ancien ambassadeur d’Israël à Washington Michael Oren.
Au cours d’une réunion de levée de fonds de campagne à Long Island dans l’État de New York, un des donateurs, Jay Jacobs, a déclaré que Mme Clinton a souligné sans équivoque son soutien total à Israël et à la défense de l’État hébreu. Et l’auditoire a semblé être très à l’aise avec cette réponse.
Le journal Politico rapporte cependant que lorsqu’elle a été interrogée sur le dossier nucléaire iranien, la candidate démocrate a fourni des réponses évasives qui ont donné lieu à des interprétations diverses quant à sa position sur ce sujet.
Un des donateurs partisans d’un accord avec l’Iran, a cité Hillary Clinton, affirmant qu’elle était « une fervente partisane des négociations », alors qu’une autre personne présente a affirmé qu’elle avait mis en évidence son rôle dans le démarrage des pourparlers lorsqu’elle était à la tête du Département d’État. Selon un des donateurs, le milliardaire Marc Lasry, la candidate, évoquant un possible accord avec l’Iran, aurait affirmé : « Je ferai au mieux dans l’intérêt des États-Unis. »
Elle a cependant ajouté que malgré l’accord prévu avec l’Iran, Téhéran constitue encore une menace existentielle pour Israël,
Elle a notamment accusé la République islamique de soutenir le terrorisme, affirmant que l’Iran se sert du Hezbollah pour semer la discorde et créer des insurrections afin de déstabiliser les gouvernements de la région.